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samedi, 28 octobre 2023

175 ème Devoir de Lakevio du Goût.

Devoir de Lakevio du Goût_175.jpg

Vous avez vu le temps qu’il fait ?
Je suis que vous avez, comme moi, plein de choses a dire sur ‘l’automne.
Sans aller jusqu’à tartiner sur « Ô bruit doux de la pluie par terre et sur les toits », si vous parliez quand même de « ce cœur qui s’ennuie » et de ce que suscite chez vous cette ambiance si particulière de l’automne, cette saison à la fois triste et belle ?

lundi, 23 octobre 2023

Devoir de Lakevio du Goût No174

devoir de Lakevio du Goût_174.jpg

En Théorie, ce pays merveilleux où tout se passe si bien, nous devrions avoir une connexion Internet jeudi 26…
En attendant, comme dit parfois la « Presse people » dite « presse de caniveau » que j’aurais tendance à appeler « presse de bas niveau », eh bien j’ai pris une décision radicale ! »
Je vous propose un devoir de Lakevio du Goût.
C’est une image de feu Franquin, inoubliable créateur d’un personnage aux idées étranges mais incontestablement doué pour au moins deux choses : Les idées étranges aux résultats encore plus étranges et une propension inégalée au bonheur.
Si vous le connaissez et le lisez, je n’en dis pas plus.
Si vous ne le connaissez pas, je ne vous dirai qu’une chose : Lisez-le !
L’image que je vous propose, je viens de la revoir en regardant les albums que j’ai depuis des lustres, les seuls livres qui sont capables de me faire rire aux larmes depuis sa première « bande dessinée » dans Spirou, c’est-à-dire depuis quasiment toujours.
Je suis sûr que, comme nous tous et vous toutes, vous avez tenté une expérience qui vous a semblée géniale sur l’instant et a tourné à la catastrophe à peine réalisée.
Mon père fut un grand spécialiste de ça.
Hélas moi aussi…
Je suis sûr que bien que (presque) sages, vous avez eu une idée brillante.
J’aimerais lire les vôtres lundi…


Je le sentais que ça allait mal tourner.
Au lieu de me boucher le nez, plutôt les yeux j’aurais dû vérifier ce qui était écrit sur ce composant avant de « mettre le jus » sur ce montage.
Un de mes premiers montages.
L’électronique la plus simple qui soit quand on a la formation nécessaire mais la plus merveilleuse, complexe et excitante qui soit quand on a une douzaine d’années.
Si j’avais lu sur ce composant ce qui était écrit, c’est-à-dire « 200/250V » au lieu de « 350/385V » prévu sur le schéma, rien ne serait arrivé.
Seulement voilà, j’avais besoin de ce condensateur électrochimique noté « 32µF 350/385V ».
Le type des Puces m’a dit « C’est deux francs… »
J’ai retourné mes poches, j’en ai tiré un franc dix dix-huit.
Il m’a dit « Prends celui-là, ça fera la rue et donne-moi un franc… »
J’ai pris le condensateur, ai regardé ce qui était écrit dessus.
«  ATOM » entouré d’éclairs et en dessous « 32µF 200/250V »
Je suis retourné à la maison, il faisait beau comme un jeudi et j’étais content.
J’ai soudé ce dernier composant, mis les deux lampes qui allaient dessus et j’ai allumé.
Les filaments des deux lampes ont rougi, un léger ronflement est sorti du petit haut-parleur.
Las, une fumée pestilentielle s’est bientôt échappée du dernier composant, son enveloppe d’aluminium s’est brusquement détachée et un horrible jet marron a jailli, aspergeant les rideaux de « la grande pièce », le plafond et un mur.
Ma mère s’est précipitée et, d’un seul geste, comme elle a dit à mon père m’a « attrapé par une aile », arraché la prise, donné une claque sur la cuisse et a poussé un cri déchirant devant le désastre.
Non seulement ça avait mal tourné mais j’ai été puni du très maigre pécule qui m’était dévolu jusqu’à ce que mon père ait repeint le mur et le plafond avec l’aide de Mr S. le voisin, le père de « ce petit c… de Serge. »
Ce gamin que je ne déteste plus depuis longtemps mais que je n’ai jamais oublié, pas plus que ces rideaux blanc marbrés de longues traînées marronnasses…

samedi, 21 octobre 2023

174ème Devoir de Lakevio du Goût 

 

devoir de Lakevio du Goût_174.jpg

En Théorie, ce pays merveilleux où tout se passe si bien, nous devrions avoir une connexion Internet jeudi 26…
En attendant, comme dit parfois la « Presse people » dite « presse de caniveau » que j’appelle parfois « presse de bas niveau », eh bien « j’ai pris une décision radicale ! »
Je vous propose un devoir de Lakevio du Goût.
C’est une image de feu Franquin, inoubliable créateur d’un personnage aux idées étranges mais incontestablement doué pour au moins deux choses : Les idées étranges aux résultats encore plus étranges et d'une propension inégalée au bonheur.
Si vous le connaissez et le lisez, je n’en dis pas plus.
Si vous ne le connaissez pas, je ne vous dirai qu’une chose : Lisez-le !
L’image que je vous propose, je viens de la revoir en regardant les albums que j’ai depuis des lustres, les seuls livres qui sont capables de me faire rire aux larmes depuis sa première « bande dessinée » dans Spirou, c’est-à-dire depuis quasiment toujours.
Je suis sûr que, comme nous tous et vous toutes, vous avez tenté une expérience qui vous a semblée géniale sur l’instant et a tourné à la catastrophe à peine réalisée.
Mon père fut un grand spécialiste de ça.
Hélas moi aussi…
Je suis sûr que bien que (presque) sages, vous avez eu une idée brillante.
J’aimerais lire les vôtres lundi…

dimanche, 15 octobre 2023

Si et seulement si….

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Si d’ici là je n’en ai pas plein le dos, si malgré l’entrain que j’y aurais mis, ne faisant partie d’aucune « fa » pas plus à Ré que sur le sol du continent, si après avoir usé de toute la gamme des raisons de ne rien faire, j’en ai encore le courage…
Eh bien mes chéries, mes rares chéris !
Que je vous dise !
Si ma crève, cette s…, ne m’a pas achevé vendredi prochain, inspiré par la note d’Adrienne, je vous proposerai un devoir sur « Gaston »
Et voilà…

jeudi, 12 octobre 2023

L’occis gêne…

Je me perds en conjectures…
C’est à propos de la femme de ma vie.
Bon, se perdre en conjectures à propos de la personne qui partage votre vie est la chose la plus courante qui soit.
Mais là, c’est pire.
J’ai la crève.
Une crève d’enfer.
J’ai appelé un taxi et, accompagné d’Heure-Bleue qui commente « Tu m’as forcée à t’accompagner !!! » oubliant qu’il est impossible à la forcer à quoi que ce soit...
Bref, je suis allé chez le médecin qui nous voit depuis plus de vingt ans.
Le taxi nous a ruiné et le médecin m’a très sérieusement ausculté.
Il a eu l’ai un peu surpris que j’aie un cœur mais il l’a mesuré.
Je suis tombé à la renverse !
« Ah… 15/8… Bon, mais quand même un rythme à 120, pas étonnant que vous ayez du mal à respirer… »
Moi qui crains l’hypertension fatale dès que la systole atteint 125 j’étais effondré.
Il a cru me rassurer en disant « Bah… Petit virus… Faut supporter… »
Il ne sait pas ce que c’est que « supporter », lui, ça se voit.
Et puis, bien qu’il connaisse Heure-Bleue depuis plus de vingt ans, il ne sait pas que quand je suis en état de faiblesse gravissime, je ne sais trop à quoi m’attendre.
D’habitude, je n’hésite pas à gémir sur mon blog.
Je sais que je peux compter sur vous pour me plaindre.
Vous répondez plus fidèlement à ma plainte que n’importe quel dieu à l’appel du fidèle, si pieux soit-il…
Avec la lumière de mes jours je suis en revanche plus circonspect.
Tout ça pour ne pas dire « prudent ».
En effet, en revenant cahin-caha de chez le médecin, elle est passé au Monop’ du Temple.
Seule, me laissant assis au square du Temple.
Je me suis levé pour atteindre le Monop’.
Une marche de cinquante mètres, un arrêt de cinq minutes.
Jusqu’au Monop’ où j’ai attendu.
Nous avons tenté d’atteindre l’arrêt du 20 dont nous n’étions même pas sûr qu’il daignerait passer car le quartier de l’Opéra était interdit à la circulation.
Et l’équivalent du chemin de croix a commencé.
Chaque pas en direction de la République voyait passer un taxi qui, évidemment nous ignorait.
Chaque fois, je râlais avec un embryon de souffle, Heure-Bleue pestait à haute voix.
Un femme s’est arrêtée et m’a demandé si j’allais bien.
Non, pas Heure-Bleue qui sait que je vais mal mais dont je ne sais si, apitoyée elle va me tendre une main secourable ou si, exaspérée elle va m’achever là, à coups de pelle de terrassier…
Bref, je meurs et tout les monde s’en fout…
D’ici que je l’entende dire « Toujours malade jamais mort ! Alors bon, mort ou pas mort, mardi c’est enterrement ! » il n’y a pas des kilomètres…