dimanche, 08 octobre 2023
Week à Paris, Parry sera toujours Parry...
Ouais, je sais mais c’est pour faire secouer d'agacement la tête d’Alainx...
Hier, nous sommes allés faire quelques courses du côté du quartier d’enfance de la lumière de mes jours.
C’est régulier, vous le savez et au cas où j’oublierais que le café de la rue de Tocqueville près de la rue de Lévis, dit « Le Brazza » était « un café de voyous », elle me le rappelle chaque fois que nous passons devant.
Nous avons remonté la rue de Lévis vers deux boutiques que nous aimons bien.
La poissonnerie où celle que j’appelle « la môme » m’a, je ne sais pourquoi « à la bonne ».
« La môme » vient de laisser tomber la fac où elle venait de décrocher une licence de « psychologie sociale du droit du travail. »
J’espère que je ne l’en ai pas dégoûtée quand je lui ai dit « Ah ? Vous vous préparez à un poste de DRH et voulez dire aux gens qu’on va vous demander de licencier « N’y voyez rien de personnel mais les impératifs du marché d’aujourd’hui nous poussent à des actions que nous n’approuvons pas toujours sur le plan humain mais indispensables à la bonne marche de l’entreprise. »
Mais en réalité, je pense que le fait qu’elle se trouve bien dans cette poissonnerie qui marche « du feu de dieu » a guidé son choix vers une formation commerciale plus efficace et moins désagréable dans son exercice.
Pendant que je semais la perturbation dans la poissonnerie, Heure-Bleue allait papoter avec sa copine de la boutique de fringues voisine.
La patronne m’accueillit d’un « Mon chéri ! » et me tendit la joue pour que j’y dépose un baiser.
Elle m’offrit une pastille Vichy dont elle planque la boîte pour éviter que je ne la vide pendant qu’Heure-Bleue se fait fourguer un vêtement qu’elle lui rendra dans quelques jours.
D’autres clientes sont entrés dans la boutique.
La copine les a appelés eux aussi « mes chéries ! »
Le monde s’est effondré sous le poids de mes désillusions !
Moi qui escomptais au moins l’exclusivité de « mon chéri ».
Moi qui veux bien à la rigueur, être appelé « mon chéri » par toutes les femmes qui veulent bien.
Sauf Heure-Bleue qui ne l’a jamais fait et qui susciterait chez moi la plus grande méfiance…
Donc, voilà, je me sens prêt à sombrer dans un délire mélancolique qui transformerait ce blog en un long lamento sur les femmes infidèles.
Bon, elle a de la chance, je n’ai pas l’âme d’un Don José et elle n’a pas l’allant de Maria Callas dans Carmen, elle n’en aura donc pas la fin.
Mais tout de même, ce coup de poignard en plein cœur m’a ramené à ma triste de condition de « mari de la cliente sympa que j’ai depuis plus de vingt ans ».
Heureusement, le poisson que j’ai préparé au beurre avec des champignons, du riz et de la crème fraîche était délicieux.
Ça m’a réparé le cœur à défaut du foie…
14:36 | Commentaires (12)
mardi, 03 octobre 2023
Bof...
Désolé, je repasserai plus tard.
Rétablissement de la connexion le mardi 10 octobre dans la matinée.
Arrachage de faisceau de fibres dans notre pâté d'immeubles.
Voilà voilà...
10:47 | Commentaires (9)
lundi, 02 octobre 2023
Devoir de Lakevio du Goût No 173
Ça fait quatre ans que je vous propose à peu près chaque semaine un « Devoir de Lakevio du Goût ».
Si vous n’en avez pas marre, voici le 173ème devoir.
Cette toile d’Émile Friant arrive un certain nombre de devoirs et plus de deux cents semaines après le premier devoir que je vous ai proposé.
En attendant lundi, je suis sûr que vous allez vous précipiter sur vos claviers, rêvant des rentrées qui étaient d’antan et du mois d’octobre pour dire à quoi vous fait penser cette peinture dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’est pas enthousiasmante…
Mais bon, vous vous direz, comme le héros de « 2001, a space Odyssey » d’Arthur C. Clarke « Bah… J’aurai bien une idée… »
À lundi.
Mon dieu qu’il est laid !!!
Mais dans quelle situation nous a encore mis mon père pour qu’il en soit réduit à me demander d’accepter la demande de ce… J’allais dire cet homme alors que je ne suis pas même sûre que cet individu soit humain…
Qu’il est vilain ! Mais bon sang qu’il est vilain !
En plus ses parents l’avaient appelé Alphonse !
Comment peut-on s’appeler Alphonse ?
En plus il a les mains moites, c’est affreux de sentir ces doigts quasiment collants me palper les mains.
On ne peut parler de caresses, non, il me palpe comme on tâterait un poulet pour en apprécier la tendreté.
Et ce n’est pas la première fois !
Il y a peu, mon père avait encore risqué au « whist » un champ particulièrement fertile.
Il l’avait évidemment perdu et ma mère m’avait prise à part et dit « Tu sais, ma fille, Alphonse est un beau parti, tu serais heureuse avec lui tu sais et ça nous aiderait bien, ton père et moi… »
Je ne connaissais d’Alphonse que l’existence et la fortune de son père dont les terres étaient plus grandes que les nôtres.
Puis je le vis et eus bien du mal à retenir un mouvement de répulsion quand il voulut me baiser la main.
Le pire ? Ma mère nous laissa dans le boudoir « pour que vous fassiez plus ample connaissance mes enfants… »
Il me prit la main et commença à me chuchoter à l’oreille des mots qui normalement étaient tendres et agréables mais qui avec cette voix suintante n’étaient guère qu’un murmure salace.
Et cette main, l’autre, qui s’approchait de ma gorge heureusement protégée par un bustier raide comme la justice.
J’étais près de hurler, je me souviens de sa proposition de tenter de concrétiser nos fiançailles de façon plus... charnelle...
Mon dieu ! Quelle horreur, moi dans les bras de cet avorton à l’air si stupide !
J’entendis mon père arriver et disant à ma mère à haute voix « Ma mie ! Tout est réparé, je me suis refait !! Nous avons récupéré le champ du bout du bois !!! »
Aujourd’hui, la voix de mon père n’était plus salvatrice…
Je risquais bel et bien de me retrouver dans les draps avec cet horrible bonhomme.
Alors que Jules, lui, si caressant, si beau, si attirant, le mari de mes rêves...
Ma mère me prit à part et me consola.
« Ce n’est qu’un mauvais moment à passer tu sais, le mariage n’est qu’un sacrement et on n’est pas obligé d’aller à la messe tous les jours… Tu verras, il y a d’autre offices autrement attrayants… »
Au moins je sais pourquoi maman va en ville tous les mardis.
Sans doute à sa messe à elle…
Je n’aurai donc plus qu’à fermer les yeux et attendre le mardi pour aller à l’office de Jules…
11:56 | Commentaires (13)
samedi, 30 septembre 2023
173ème Devoir de Lakevio du Goût
Ça fait quatre ans que je vous propose à peu près chaque semaine un « Devoir de Lakevio du Goût ».
Si vous n’en avez pas marre, voici le 173ème devoir.
Cette toile d’Émile Friant arrive un certain nombre de devoirs et plus de deux cents semaines après le premier devoir que je vous ai proposé.
En attendant lundi, je suis sûr que vous allez vous précipiter sur vos claviers, rêvant des rentrées qui étaient d’antan et du mois d’octobre pour dire à quoi vous fait penser cette peinture dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’est pas enthousiasmante…
Mais bon, vous vous direz, comme le héros de « 2001, a space Odyssey » d’Arthur C. Clarke « Bah… J’aurai bien une idée… »
À lundi.
09:49 | Commentaires (8)
mercredi, 27 septembre 2023
Pourquoi tant de haine ?
Nous n’avons plus de connexion via la ligne qui nous coûte si cher à l’heure de fonctionnement.
Armé d’une volonté de fer, j’ai appelé le fournisseur de manque d’accès Internet.
C’est l’enfer !
Et ça se reproduit trop souvent à mon gré.
En plus je suis jaloux car notre voisin de palier dont la connexion fraîchement rétablie n’a pas tenu plus de vingt minutes.
Il a vu sa connexion de nouveau rétablie ce matin.
Il s’agit évidemment du même fournisseur…
J’ai donc rappelé le « service client », ce truc qui fait qu’on se demande rapidement « Mais qui est au service de qui ? »
J’ai pu constater qu’Alzheimer n’est toujours pas à l’œuvre dans ma cervelle car l’exercice m’a prouvé que je peux taper les trois caractères, les huit chiffres de mon numéro d’abonné et les quatre chiffres de mon « code secret » aussi bien que les seize chiffres de mon numéro de carte et le cryptogramme afférent, le tout sans regarder où que ce soit.
Et c’est bien utile car chaque échange avec le « service client » je dois fournir le précieux sésame…
Pourquoi tant d’échanges plutôt que le simple « Ma connexion est interrompue, nous serions ravis de la voir rétablie. Merci » eut dû suffire ?
Eh bien parce que quand le technicien censé passer hier après-midi n’est pas passé, ce qui entraîne un nouvel appel ça devient plus difficile.
Car c’est là que ça se gâte.
L’homme que j’ai eu bien du mal à avoir au téléphone hier soir, une heure après l’heure limite d’arrivée du technicien, me dit
- Nous devons attendre le « debriefing » du technicien pour vous donner une nouvelle heure de rendez-vous.
- Et si votre technicien a décidé qu’il ne reviendrait pas ou qu’il a été renversé par une voiture ?
- Je suis obligé d’attendre le « débriefing » pour vous donner une autre date.
- Attendre combien de temps ?
- Je ne sais pas mais je promets de vous laisser un message dès ce soir si j’ai reçu son rapport…
Ce matin, un « SMS » me dit que le technicien n’a toujours pas envoyé le « debriefing ».
Je rappelle et le type me dit « Je suis obligé d’attendre. C’est la procédure »
Je tente d’argumenter :
- Il y a le feu dans votre cuisine la procédure vous dit « Prendre une casserole bleue, remplissez la d’eau et versez-la sur le feu », hélas, j’ai une casserole rouge, alors je laisse le feu se répandre ?
- Je suis désolé, Monsieur mais nous sommes bloqués car on ne peut contourner la procédure…
C’est là que j’ai été d’accord avec cette histoire d’ennemi des Polytechniciens « La différence entre un Polytechnicien et un train ? Eh bien quand le train déraille, il s’arrête, lui… »
Vous pouvez mettre le nom de n’importe quelle Grande École, ça marche aussi, tous les ingénieurs l’ont racontée avec l’adaptation qui convient.
En attendant, quelqu’un est censé passer tout à l’heure…
14:22 | Commentaires (7)