vendredi, 05 novembre 2010
C'est quoi cette bête ?
22:43 | Commentaires (14)
lundi, 01 novembre 2010
Au bord d'elle je vais méditer...
Je parle de la vieillesse bien sûr, et pourquoi ?
Eh bien, hier soir, j’écoutais d'un oreille distraite la télévision en vous lisant, persuadé qu'il s'agissait d'une émission comique.
Enfin c’est ce que j’ai cru jusqu’à ce que j’entende Heure-Bleue me dire « Eh ! Minou écoute ça, c’est pathétique ! ».
Et là, je suis tombé de ma chaise ! J’ai vu et entendu Leny Escudero esquinter irrémédiablement « Ballade à Sylvie », une romance qui avait ravi mon cœur d’adolescent. Du coup, j’ai jeté un regard sur l’écran noir de mes nuits blanches et j’ai été effrayé par l’idole de mes treize ans.
Quand je constate ce qu’est devenu celui qui me comprenait si bien quand il chantonnait « Pour une amourette » je comprends Henri de Montherlant…
Mais il y a pire !
Accroché par le nul qui animait l’émission, j’ai eu envie d’acheter un youpala pour Alain Barrière.
Mais le sommet à été atteint par Michèle Torr lorsqu'elle tenta de nous faire croire qu’on lui a pris ses dix-sept ans il y a six ans…
Comme si on ne savait pas que Christophe lui avait fait un gamin il y a quarante et quelques années.
Je me demande si je ne vais pas éteindre la télé avant qu’on ait droit à un ballet de Claudettes soufflées et que je ne me suicide à l’idée d’avoir fredonné des trucs pareils.
En plus, toutes et tous chantent faux que c’en est une véritable calamité, un truc à faire comprendre les forcenés du jeunisme.
Même Fabienne Thibault y est allée de son expiration. D’aucuns ont dit « Elle a bien vieilli », ils ont dû vouloir dire « trop »…
On devrait forcer Eric Woerth –même à lui il est impossible de le faire de bon gré…- à regarder cette émission.
Là, au moins, il comprendrait que repousser l’âge de la retraite est une ineptie sans nom.
Non seulement c’est injuste pour toutes les raisons exposées lors des manifestations mais surtout pour ceux qui achètent les billets de leur concert.
22:45 | Commentaires (17)
mardi, 26 octobre 2010
Tant qu’il y aura des gnomes.
J’adore la propension à se tirer une balle dans le pied des « élites françaises ».
A propos des grèves du raffinage, un patron du monde de la logistique vient ainsi d’affirmer dans mon poste « qu’on se rendait compte qu’on pouvait restructurer toute la filière du raffinage français vu que les pétroliers européens faisaient les yeux doux à la France depuis qu’on avait depuis quelques jours importé les deux tiers de notre consommation journalière et qu’il n’y avait pas de pénurie avec huit raffineries sur douze à l’arrêt ».
J’attends avec impatience le prochain brillant cerveau qui nous expliquera doctement « qu’avec les transports actuels et le faible coût de la main d’œuvre dans les pays du tiers-monde, la France « peut tourner normalement » sans Français ».
C'est vrai ça, on peut acheter de la viande, des céréales et des légumes ailleurs et pour « moins cher ».
On le fait déjà pour la plupart des biens de consommation, c’est d’ailleurs pour cela qu’on traîne des millions de chômeurs…
Avec toutefois un détail : à qui va-t-on vendre tous ces merveilleux produits d’importation ?
Parce que, même « pas cher », « pas cher » c’est trop cher quand on n’a pas un sou.
C’est le genre de raisonnement qui conduit un pays à être (mal) nourri par l’aide internationale, comme Haïti, une poignée de nantis accaparant toute la richesse et maintenant un calme relatif avec des tontons macoutes.
Les autres pays étant finalement heureux de s’en tirer à si bon compte. Pensez donc, donner quelques centaines de milliards d’€uros pour nourrir des Français qui les concurrençaient en gagnant près de deux mille milliards d’€uros, c’est une affaire…
Ce sont les banquiers qui vont être contents.
Ils vont pouvoir continuer à emprunter à la BCE de l’argent à moins de 1% d’intérêt et le placer sur les marchés internationaux pour en tirer 12% de profit entièrement protégés par le bouclier fiscal et la « comptabilité créative » concoctée par des fiscalistes de haut vol (!).
C'est bien plus rentable que le risquer dans des PME qui risquent le dépôt de bilan à chaque commande d'une boîte du CAC40...
Bon, pour ce qui est d’acheter une baguette en sortant du bureau, le trader sera un peu embêté, mais comme on dit quand on cause économiste « faut c’qu’y faut »…
On nous dit à longueur de discours d’économiste et de porte parole de la majorité que « le Français coûte cher » ( traduire : ces salauds veulent être payés pour le travail qu’ils font).
Ces gens là se rendent-ils compte qu'ils nous font passer d'une civilisation marchande à une société mercantile ?
Je trouve quant à moi, que la rapacité de ces gens là me coûte de plus en plus cher…
09:40 | Commentaires (5)
mercredi, 20 octobre 2010
Mères d’alors…
La grève donne des idées.
Voire de vieilles idées.
Un mouvement de femmes, remarquant que les femmes, qui sont les premières punies par cette réforme, sont aussi les mères de ceux qui paieront les futures retraites a proposé de « faire la grève de la reproduction ».
Ainsi, le célèbre « Je ne tendrai plus mes mules vers le plafond ! » de la pièce d’Aristophane reviendrait sur le devant de l’actualité 2500 ans après sa création…
Ce slogan aurait de la gueule et serait au moins aussi explicite que ce que clamait une banderole ces temps-ci : « Carla ! Nous aussi on est baisé par Nicolas ! »
Le pauvre Nicolas en question ne pourrait y être sensible, persuadé qu'il est qu'il n'y a rien de bon de beau ou d'utile créé avant les années quatre-vingt années merveilleuses qui ont vu naître la prééminence du fameux « marché » sur l'homme, alors vous pensez, Lysistrata...
08:58 | Commentaires (7)
lundi, 18 octobre 2010
L’effet sans l’air
Comme je viens de me faire rappeler à l’ordre par Beloubelette, je m’exécute…
Il y a quelques années, j’étais allé dans un centre commercial de Bagnolet avec Milky pour acheter un ordinateur.
Au guichet, une jeune fille commit un lapsus qui en amena un second « chez moi, tout le monde a ça, c’est génital ».
Milky me dit alors « Je suis sûre que tu va faire un post là-dessus !».
Drapé dans une dignité qui me coûtait d’autant moins que je n’avais pas d’idée de note, je lui rétorquai « Je ne me moque jamais de ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller longtemps à l’école ! » et paf .
Je savais que l’occasion se présenterait un jour.
Eh bien, « les temps sont venus » comme disent les siphonnés de l’Apocalypse.
Quelqu’un de très connu, à défaut de l’être honorablement, a enfin sorti l’énormité si bien dans le prolongement –si l’on peut dire…- de celle proférée par Madame D que depuis on n'entend plus piper...
Figurez-vous que cet homme, en charge de la sécurité intérieure de notre beau pays, probablement inspiré part notre promptitude à la gaudriole, a lancé son arme fatale : L’empreinte génitale !
Rassurons-nous tout de même, je ne pense pas qu’il soit question un instant de nous tremper les attributs virils dans un seau de plâtre à prise rapide, pas plus que faire asseoir nos compagnes sur une feuille de papier après s’être enduit le siège d’encre de Chine.
Nos gouvernants, après s’être gaussés de Madame de Lafayette et de la culture, sans doute parce qu’elle leur fait défaut, feraient bien d’épargner quelques emplois à l’Education nationale et les mettent à profit pour éviter de passer pour des analphabètes.
C’est bien beau de crier haro sur le parler zyva des « ces racailles des cités», encore faut-il donner l’exemple.
Notre grand chef à tous (béni soit son nom) nous fait déjà souvent honte, plusieurs de ses ministres aussi pour des raisons éthiques.
Il serait bon qu’ils ne nous fassent pas honte en plus pour leur pauvreté de langage.
11:25 | Commentaires (9)