dimanche, 25 mai 2008
Fête des mers
12:52 | Commentaires (6)
samedi, 24 mai 2008
on est vraiment fliqué de partout...
c'est là
09:01 | Commentaires (9)
mardi, 20 mai 2008
Les dinosaures ne sont pas (tous) morts…
J’en suis la preuve (encore) vivante.
Je dois être un des derniers avec quelques enseignants (pas tous, loin de là, à ce que je lis sur les blogs, hin hin hin...) à me préoccuper de la façon dont le français s’écrit.
Celui de tous les jours, bien sûr, tel celui qui m’accueille quand je prends quelques jours de vacances.
Mais aussi celui de l’administration, qui m’accueille quand je visite le hall de la mairie
Une chose étrange m’arrache un "Non ?! Ils n'ont quand même pas osé ? " dès que je lis l’acte qui lie la commune de … à la commune de … en Hongrie.
Vous n’avez pas bien vu ?
Regardez donc d’un peu plus près comment un mariage municipal conduit à un divorce grammatical sévère.
Quand on pense que le maire de... est un fervent soutien de la majorité, celle qui prétend que l'orthographe et le calcul sont les deux mamelles de l'Education Nationale. On sent que seul le côté calcul (surtout les additions) a retenu son attention...
13:04 | Commentaires (14)
mercredi, 07 mai 2008
J'arrête de pester.
18:35 | Commentaires (19)
Tous ensemble, tous ensemble...
Et bientôt, conformément à l'esprit de notre République, une et indivisible, enfin égaux.
Tout à mes démêlés avec N. j'avais oublié de vous faire part d'un autre motif d'indignation.
J'ai entendu hier, sur France Inter, les dernières cogitations de nozélites en matière de résorption du chômage.
Pour forcer ces fainéants à bosser malgré leur répugnance à s'échiner pour d'autres, il suffira de réduire l'indemnisation au fur et à mesure que "le chômeur refusera une offre d'emploi raisonnable" (en fait, au fur et à mesure que l'employeur proposera un salaire plus faible pour le même emploi).
Pour éviter que l'arnaque ne soit trop voyante, au lieu de dire " Sautant sur l'occasion offerte par la loi, les employeurs ne proposeront, à poste égal, que 80%, 70%, etc. du salaire antérieur"; Il suffit de dire " Le chômeur, sous peine d'interruption des indemnisations, devra accepter un salaire égal à 80%, 70%, etc. de sa rémunération antérieure".
Pour lui éviter de se complaire dans l'assistanat, le fainé... pardon, le chômeur, devra accepter, sous peine de disparition totale de ses maigres indemnisations restantes, un emploi dont la rémunération est au moins égale à l'indemnisation de départ des ASSEDIC. Le fait que ça conduise directement à l'abaissement généralisé des salaires à hauteur de 57% du salaire précédent ne semble frapper personne (sauf à penser que le but est justement que personne ne le remarquera et que ça évite toutes ces discussions stériles genre conventions collectives...).
Le type qui gagnait 3000 € bruts se retrouve avec 2137 € bruts s'il a lourdement insisté pour retrouver un emploi sans trop perdre sur la rémunération.
Dans ces conditions, quelques allers-retours à la case chômisme amène son prochain salaire brut prévisible au brillant niveau du SMIC. (je ne remarquerai même pas que si le lascar a été viré au bout de six mois il sera chômeur non indemnisé, toujours ça de pris...)
Comme j'ose espérer qu'il n'est pas question de supprimer le plancher du SMIC, il y a gros à parier qu'en deux ou trois passages par les ASSEDIC, l'ensemble des salaires en France sera au mieux égal au SMIC, quel que soit la fonction exercée dans l'entreprise.
Encore un effort dans le sens d'une plus grande égalité avec le reste du monde et ce dernier verrou va sauter et le coût du travail en France va bientôt atteindre celui de la Turquie, voire de la Chine.
Comme il n'est pas question que ces feignasses de retraités puissent continuer à bénéficer pour glander de revenus supérieurs à ceux de "la France qui travaille", il nous faut donc nous attendre à une baisse du minimum vieillesse. Ce dernier point induit immédiatement trois améliorations immédiates de données dont la publication est toujours gênante:
- La solvabilité des organismes de retraite est assurée (quand on ne doit pas donner de sous, c'est plus facilement financé, d'autant que, faute de soins, l'espérance de vie va reculer de dix ou quinze ans, vite fait...).
- Les inégalités et la pauvreté vont quasiment disparaître (si l'on excepte la poignée qui disposera de toute la richesse du pays, le revenu moyen étant le revenu de tous monde, tout le monde a des revenus doubles du seuil de pauvreté, astucieux, non ?)
- L'injustice entre les revenus du travail et les revenus de l'assistance ou des retraites disparaît: tout le monde a pareil (quasiment rien mais pour quasiment tout le monde).
Comme le remarquait un humaniste dans Libé avant-hier " Moi, un type qui a un BTS et qui refuse une place d'éboueur, je lui coupe les sous !"
Inutile de dire qu'il s'agit d'un patron de PME et que l'avis d'un salarié de 61 ans sur la question est un peu différent...
Aaahh... Que c'est beau la civilisation en marche...
08:25 | Commentaires (3)