dimanche, 26 octobre 2008
C'est vrai c'que j'dis !
Un je ne sais quoi dans l'air du temps fait que Nicoléon et son sous-fifre ministre me font irresistiblement penser à mon père.
Quand mon père assortissait une affirmation un peu farfelue - voire carrément douteuse - d'un "C'est vrai c'que j'dis ! " on avait là la preuve indubitable qu'il avait galéjé.
Aussi, quand j'entends nos deux compères affirmer dans mon poste qui me dit les nouvelles du monde que " Il faut dire la vérité aux Français ! " on peut s'attendre un jour prochain à une avalanche de mensonges...
09:27 | Commentaires (5)
mardi, 21 octobre 2008
L'emploi des seniors est en bonne voie...
Mab, je redeviens ton rédacteur habituel.
La crise n'épargne personne et les noisettes sont cuites.
J'apprends Dimanche que le Président du Conseil de surveillence de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne venait de se faire jeter comme le métallo de base en Lorraine.
L'effroi m'étreint d'un seul coup, d'un seul !
La fin du capitalisme, prédite par les partageux de tout poil serait elle proche ?
Même notre Président (béni soit son nom) y va de son couplet sur les sanctions qui doivent frapper ces spéculateurs sans foi ni loi, surtout quand ils perdent les sous de ses électeurs.
Monsier le Président du Conseil de surveillence de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne est donc viré, et sans indemnités s'il vous plaît,
En fait sans parachute, doré ou non, mais tout de même avec 150.000 €uros, soit 12 ans de SMIC net, il n'attendra donc pas les ASSEDIC pour acheter du sucre.
Enfin, une chose disparue depuis des années survient: Un vrai PDG viré ad nutum.
On l'a rêvé, Nico l'a fait.
Nico l'a fait ?
Pas tout à fait...
En effet, notre Président du Conseil de surveillence de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne vient, malgré un âge qui est canonique depuis près de vingt ans pour le vulgum pecus (qu'est-ce qu'il y a comme latin dans cette note...) d'être gravement puni par le gouvernement.
Non content d'être viré sur injonction du gouvernement, ce dernier, ajoutant l'insulte à la blessure, vient de le bombarder Président du Credit Foncier de France.
Cette honorable institution dépendant directement du Ministère des Finances, c'est sûrement pour garder un oeil sur ce dangereux spéculateur...
17:28 | Commentaires (7)
vendredi, 17 octobre 2008
Que les mecs sont bêtes...
Il y a peu, à l'arrêt du 76, celui qui nous emmène, Douce Moitié et moi au BHV et à la banque.
J'attendais bêtement le bus.
Manifestement, il l'attendait. Elle. (Je voyais d'ici qu'il avait les mains moites, crispées sur des Kleenex au fond des poches)
Elle est arrivée, avant le 76, l'a reconnu et à joué des mirettes.
Elle a écarquillé des yeux bleus de 40 m2 au bas mot.
Lui, s'est noyé dedans sans discrétion.
J'ai entendu le plouff!! de mon banc !
Peu concerné, j'ai observé avec la distance qui sied au scientifique chevronné et c'est là que j'ai remarqué le sourire satisfait de la belle, plus carnassier qu'amoureux.
Comme d'habitude, plus attentif à sa propre passion qu'à l'objet d'icelle, il n'a rien vu.
Elle ne sait pas encore que l'amour n'est pas aveugle mais presbyte, qu'on voit les défauts quand on s'éloigne...
En revanche elle a bien compris qu'en la matière, il faut laisser croire au chasseur qu'il a attrapé sa proie.
Elle sait bien, Elle, qui est la proie...
14:52 | Commentaires (13)
mercredi, 15 octobre 2008
Enfin quelque chose d'intéressant.
Je ferais bien une note, seulement voilà: Je n'ai rien à dire.
Que celui qui crié " Eh ben tais toi !" se dénonce.
Je vais faire comme tout le monde, surtout celui qui n'a rien à dire.
Je vais le dire quand même, mais très fort.
Bon, les choses importantes d'abord: Il ne se passe presque rien dans ma vie.
- Je ne divorce pas, enfin, je ne suis pas au courant.
- Mon fils ne se drogue pas, ou il ne me l'a pas dit.
- Ma femme ne me trompe pas (je ne parierais pas ma chemise là-dessus, premier concerné, dernier averti...)
- Mon employeur ne m'a toujours pas remplacé (il n'a pas dû trouver moins cher, ou alors même le RMIste moyen trouve qu'il se fout du monde...)
- Mon métro, contrairement à celui d'Heure-bleue, a l'air de m'emmener où je veux dans des délais raisonnables.
- Bon, pour les taxis, j'ai renoncé. J'ai longtemps cru que c'était comme le métro, en plus cher, plus long et plus confortable. En fait, on accompagne le chauffeur à son restaurant, son garage ou on lui tient compagnie sur le chemin qui le ramène chez lui. En aucun cas c'est un service qu'on paie pour être amené où on veut...Exit donc, les taxis.
Les choses encore plus importantes maintenant.
Ce matin, en entrant dans la salle de bains, j'ai croisé un type qui m'a fait peur.
D'habitude je n'y croise que moi, pas super extra, mais bon, je m'y étais habitué. Une peau tendue normalement sur l'ossature olympienne d'un visage impressionnant de beauté, merde, je me suis encore planté, bref, d'un visage commun, ni beau ni beau.
Mais ce matin, la peau du type donnait les signes avant-coureurs d'un avachissement que les plus optimistes diraient irrémédiable. Après un clignement de la paupière gauche (la seule qui a voulu le faire), je me suis rendu à l'évidence: Ce type, que j'aurais bien viré de ma salle de bains, eh bien, c'était moi. Oui ! MOI !!!
Là où l'arête du nez -je l'aurais voulu aquilin mais il a un côté pied de marmite qui n'est pas dénué de charme- rejoint mon front -je l'aurais voulu grand et lisse mais il a un côté cro-magnon - l'horreur !
Une ride monstrueuse, que dis-je, un ravin indique aux foules avides du malheur des autres que j'ai laissé mes vingt ans depuis un moment. Les plus méchants iront prétendre que je ne suis pas loin de lâcher la rampe ! Les salauds !
Enfin, bref, je suis content de constater que malgré les années qui s'empilent, je suis encore capable de m'intéresser à quelque chose. Les salauds de la phrase d'avant diront que je m'intéresse à moi.
Mais bon, ce sont des salauds.
Ils ne s'intéressent qu'à eux...
08:00 | Commentaires (15)
mardi, 07 octobre 2008
Juste une question, Monsieur Nozélites...
Ce ne serait pas ce qu'on appelle une bulle financière, ça ?
Ce symbole de la légèreté des banquiers me touche.
Pas vous ?
Pour en revenir à ma question:
Comment se fait-il, Monsieur Nozélites, que, selon vos propres termes, "l'état impuissant", "l'état en faillite", celui, dixit un Premier Ministre, "dont les caisses sont vides", trouve sans aucun problème (apparent du moins) trois milliards d'€uros pour voler au secours de banques privées ?
Là où ça me semble un peu fort de café tout de même, c'est que quand La Poste a besoin de ces mêmes trois milliards, il faut des mois de circonlocutions publiques, pour expliquer au bon peuple qu'elle est obligée d'ouvrir son capital au privé (dans la santé florissante que l'on sait) pour se procurer ces fameux trois milliards que l'état est censé être incapable de lui fournir...
Juste une question: Monsier Nozélites, tu ne trouves pas ça un peu étrange ?
Bien élevé comme je suis je n'ose écrire "surréaliste".
Et encore moins écrire que "ce ne serait pas, par hasard, faire passer l'idéologie avant l'intérêt de ceux qui t'ont élu, hein, Nicoléon ?"
09:26 | Commentaires (16)