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lundi, 09 mars 2009

Bad news...

barbie-koeniglicher-ball-schneeprinzessin.jpg

La nouvelle vient de tomber sèchement sur les téléscripteurs de France-Inter. Dramatique au point qu'on peut se demander si la gratuité de la mammographie à partir de cinquante ans est si fortuite qu'il y paraît...
Figurez vous, lecteurs, et surtout lectrices, chéris, que l'Amour, le vrai, celui avec un grand "A", celui qui nous fait courir (surtout les hommes) et se pâmer (surtout les femmes), vient de prendre un coup, qui pour n'être pas fatal est néanmoins douloureux.
Bref, trêve de circonlocutions, la nouvelle est tombée, en direct de la famille Mattel: Barbie a cinquante ans !
Déjà qu’après 43 années de coffre à jouets commun - on espère qu'ils ont pris des acomptes -, Ken avait repris sa liberté (le jour de la saint Valentin, le porc !) .
Qu'il n'ait pas eu le mariage en tête dès le départ, ça se comprend, entre 0 et 14 ans, on n'y pense guère, mais plus tard, hmmm ? Qu'a pu retenir Ken de se jeter voracement sur Barbie dans leur adolescence ?!
Et elle, avec son look de poupée gonflable à damner un client de sex-shop ? Que ne s'est-elle allongée docilement sur le fond de sa boîte à chaussure en savourant d'avance un câlin d'enfer ?!
Plus tard, les années passant, on a commencé à se demander si ces éternelles fiançailles n’étaient pas destinées à cacher des préférences sexuelles mal vues chez les enfants que l'on sait aussi rétrogrades et conservateurs que notre éternel énervé ?
Bon, normalement, après, s'ils sont bien élevés, ça change, sinon, ça empire.
Puis, au bout de 43 ans, on comprend Ken.
Quelle idée de se marier avec une vieille poupée ?
Il y en a déjà plein les écrans de télé, pas la peine d'en avoir une a soi. D'autant que changer d'avis avant le mariage est une idée plutôt sage, surtout aux Etats-Unis où le changement d'avis après le mariage est une façon plus efficace que le casino de vous mettre sur la paille.
Saint Valentin ! Tu avais mal fait ton boulot il y a quarante trois ans, aujourd’hui, la vie de Barbie prend un cours nouveau : trop tard pour envisager la création d’une famille, frappée par la limite d’âge ! Même Big Jim (celui chez qui s’habille notre président), avec qui tu partages le coffre à jouets depuis un bon moment, te renie !
Déjà, la mort dans la fleur de l'âge de Romeo et Juliette nous avait abasourdi, la fin d'Yseult, réunie à Tristan dans la mort nous avait foutu le moral par terre.
Abélard, qui laissa dans la bagarre, et ses attributs sur le chevalet (brrr!) et Héloïse à s'ennuyer dans son couvent. A cette longue liste qui, de Titus et Bérénice à Victor et Victoria, en passant par Agamemnon et Clytemnestre, fit pleurer des générations d'amoureux transis, nous pouvons désormais ajouter Barbie et Ken.
Il ne nous reste désormais qu'un couple indissoluble : Trichlore et Tylène...

vendredi, 06 mars 2009

Le mécano de la Générale

La note de Karmara me remet en mémoire un article dénoncé à l'époque par la confrérie (ce n'est pas une profession, c'est une caste) des garagistes.
Elle est particulièrement présente dans mon souvenir, vous connaissez la prédilection des mecs pour les histoires de bagnoles...
Donc, pour revenir à nos chevaux, il y a une trentaine d'années, le syndicat des garagistes s'était élevé vigoureusement contre les "agissements scandaleux" d'un client.
Que s'était-il passé ?
Ce client s'est présenté à un garage, le garagiste lui a fait la liste des pièces dont le remplacement était absolument indispensable et lui a présenté un devis complet d'un montant à estourbir Rockefeller...
En quoi donc consistaient ces "agissements scandaleux" ?
Eh bien, servi par une précédente expérience, le client avait eu le culot insigne de faire marquer et constater par huissier les pièces listées dans le devis.
Après avoir laissé sa voiture au garage pour effectuer les travaux prévus dans le devis, il peaufina sa traîtrise en allant chercher son véhicule accompagné de l'huissier chargé d'en vérifier la bonne exécution.
Notre client commença par réclamer les pièces défectueuses et théoriquement remplacées.
Tout comme en politique, on sait qu'en mécanique on peut mentir. L'essentiel est de le faire avec aplomb.
Le garagiste lui expliqua donc que les pièces étaient parties à la ferraille.
Devant cet obstacle, le client ne désarma point: Il fit ouvrir le capot et constater par l'huissier l'état réel des travaux.
Je pense qu'il est inutile d'insister sur le fait que si la facture correspondait point par point aux travaux prévus dans le devis, il n'en allait pas de même quant aux travaux réellement exécutés.
L'affaire passa dans les journaux et finit au tribunal, montrant par là que quand on gruge un client, il faut éviter de gruger quelqu'un qui a des accointances dans la presse et mauvais caractère...
Il n'y eut guère que le syndicat représentant la profession à s'indigner du comportement inqualifiable de ce client indigne qui avait osé vérifier qu'on lui avait bien vendu ce qu'on lui avait facturé.

Karmara, fais donc passer un article dans ton canard, ça a toujours un certain succès.
Ca ne te remboursera pas forcément et ton garagiste te regardera de travers mais désormais il y regardera à deux fois avant de te facturer le quart d'heure de mécano au tarif de l'heure de neurochirurgien...

vendredi, 27 février 2009

L'Ours et la Poupée

coca.jpg

Vous ai-je déjà parlé de la Merveille ?
Oui ?
Ah bon, je pensais que non...

La Merveille, donc, entretient avec son père des relations conflictuelles ces temps-ci.
Normal, me direz-vous, les filles veulent sortir, les pères, toujours affolés à l'idée que leurs filles sautent dans d'autres bras que les leurs, les enchaîneraient volontiers à un pied de leur chaise.
Parfois, d'autres envies se heurtent, et au bon sens nutritionnel et à l'autorité sourcilleuse du père.
J'en veux pour preuve la dernière escarmouche qui eut lieu entre l'Ours et la Merveille.
Hier, Merveille, déjà très au fait de ce qui n'est pas bon pour elle réclama "Papa ! aca coya !".
Papa en question, usa de diplomatie (l'autre nom du chantage) pour retarder autant que faire se peut le moment où une gorgée de Coca récompenserait l'opiniâtreté de son rejeton et intima "Pas tant que ton biberon ne sera pas vide !".
C'était sans compter la rouerie féminine déjà à l'oeuvre dans un corps de crevette.
Dans la seconde qui suivit, Merveille s'en alla donc dans la cuisine et en ramena fièrement un biberon vide...
Désarmé, l'Ours versa une petite gorgée de Coca dans une tasse de la dînette.
Vite versée, vite bue. Merveille tenta donc le rab en tendant sa tasse à l'Ours.
Oubliant un peu rapidement que dans cette famille de chieurs pointilleux sur les mots et la langue, la génétique avait fait son travail de sape du pouvoir parental, l'Ours dit imprudemment "Tu n'auras plus une goutte de Coca dans cette tasse ! " .

Que croyez-vous qu'il arriva ?

Merveille prit une autre tasse et la tendit...
.

dimanche, 22 février 2009

Instant tanné...

Le bistrot est le lieu le plus riche d'enseignements de France, ça doit être pour ça que l'on veut supprimer l'Université.
La preuve, avec son café, on y prend toujours une leçon de choses:

- T'entends ? C'est Anis !
- Qui ça ?
- Anis, le mec de Cergy qu'était à moitié clodo !
- Ouais, eh ben ?
- Ca a l'air de marcher pour lui.
- Ouais, ben, yen a plein des comme ça, des qui disparaissent et retournent RMIstes.
- Zont qu'à faire des économies au lieu de tout bouffer avec des potes !
- Faut voir qu'artiste et homme d'affaire, ça couche pas bien, c'est plutôt des cigales...
- Eh ho ! Ya Mireille Mathieu ! Pis ya Sylvie Vartan ! C'est des fourmis, ça !
- Sylvie, c'est normal, elle est Roumaine...
- Non ! Elle est Bulgare !
- Ouais, bon, ça vole pareil dans le métro...

Cette confiance dans le genre humain fait chaud au coeur.

jeudi, 19 février 2009

Je hais Tarmine !

Quelqu’un que je prenais pour une amie m’a « taggé » avec ce truc de nul : « Que feriez-vous s’il ne vous restait que 500 € à dépenser et 500 secondes à vivre ? »
Comme si je pouvais en avoir la moindre idée, déjà que, quand j’ai un week-end entier devant moi, je ne sais qu’en faire et, de toute façon, même si je le savais, Heure-Bleue m’aurait étouffé le billet de 500 € qui m’aurait permis d’en profiter…
Cela dit, étant passé récemment par un moment où j’étais persuadé qu’il me restait au mieux 500 heures à vivre (j'exagère, je pensais à 3000 heures mais vous connaissez mon goût pour le théâtre, un reste d'ascendance pied-noir, sans doute...) et la maigreur réputée des indemnités journalières de la Sécurité Sociale pour les voir passer.
J’avais donc échafaudé divers projets dont un qui m’avait plongé dans l’état de l’âne de Buridan : Claquer ces 500 € dans des tickets de loto, assez nombreux je l’espérais pour avoir de bonnes chances de donner à Heure-Bleue de quoi couler la retraite dorée dont elle rêve et que ne lui assure pas la CNAV ou les laisser directement à Heure-Bleue (qui les aurait claqués en achetant des fleurs pour la maison, deux paires de collants illico filés par le chat, quelques livres et deux boîtes de Ricoré, bilan, rien à bouffer).
Le problème posé étant que si je claquais cette maigre ressource au loto, Heure-bleue n’aurait rien à manger si l’affaire tournait mal, ce qui est assez courant.
Tout le monde ayant remarqué que la seule vraie gagnante du loto est La Française des Jeux, et toutes les semaines s’il vous plaît…

Mais s’il ne me restait que 500 secondes à vivre, là, j’en profiterais pour dormir.
Pour plusieurs raisons.
D’abord parce que mourir dans son sommeil est quand même le vœu le plus répandu dans l’humanité, sauf bien entendu, quelques cinglés qui rêvent de sacrifice, d’héroïsme, de martyre et autres âneries qui font la joie des bourreurs de crânes prêts à se battre jusqu’au dernier d’entre nous.
Ensuite parce que ma pente naturelle me pousse à glisser doucement vers le farniente et qu’après tout on n’est pas là pour être bousculé sans cesse par des agités qui veulent surtout que nous on bouge pour qu’eux puissent glander.
Quant aux 500 € , je les claquerais dans une chambre d’hôtel de luxe pour y passer mes dernières huit minutes et dix secondes.
Mon seul regret ? Ne pas voir la tête du directeur de l’hôtel, contemplant un cadavre dans une de ses chambres et, poussé par un reste d’humanité, gémissant « Mon Dieu ! La réputation de mon établissement ! Mon chiffre d'affaires ! » car j’aurais pris soin de tartiner les murs et le lit de sang de bœuf pour faire croire que.

Un vrai gamin, vous dis-je…
Bon, je pars me reposer.
Mais auparavant je vais demander à Fauvette, Mab, Milky, Karmara et Passagère (qui n'a pas vu un billet de 500 € depuis des lustres…) de se livrer au même exercice.
J'adore les vengeances mesquines...