mardi, 23 septembre 2008
Et dire que ça a fait des dissertes dans sa jeunesse...
Le MEDEF pompe honteusement sur Elle pour ce qui est de la clarté de l'expression et la puissance de la réflexion .
En effet, selon l'AFP, la présidente du MEDEF nous sort ce monument de cohérence de la pensée:
"Je prédis une situation catastrophique si on ne prend pas la décision d'inverser la tendance", a poursuivi Mme Parisot, soulignant que la France avait le niveau de prélèvements obligatoires "le plus élevé au monde".
Elle a par ailleurs regretté une "illisibilité absolue du système". "Aucune source officielle ne donne le montant total des prélèvements obligatoires", a-t-elle ainsi déploré.
C'est aussi pensé que la remarque de Katia Pecnik (celle qui voulait aller chercher ses escarpins à New York plutôt que les acheter en ligne because bilan carbone).
Madame Parisot (celle qui fait passer Seillières pour une taupe de Sud Rail), expliquez-nous un peu comment vous avez découvert que "la France a le niveau de prélèvements obligatoires le plus élevé au monde" alors que, toujours d'après vous "aucune source ne donne le montant total des prélèvements obligatoires" ?
13:43 | Commentaires (16)
lundi, 22 septembre 2008
Susceptible de porter atteinte à l'ordre public...
12:00 | Commentaires (7)
La grenouille et le scorpion.
Comme tous les matins, je lis le New-York Times qui arrive dans ma boîte.
Et comme souvent depuis quelques semaines je suis stupéfait par la capacité d'aveuglement des établissements financiers.
Ce matin , un sommet me semble atteint. J'allais écrire le sommet mais je me rappelle à temps que quand on pense avoir atteint le maximum dans la stupidité on s'aperçoit toujours qu'on peut faire pire.
Ce matin donc, je lis « Even as all details of the $700 billion bailout of the financial industry had not been hammered out, financial firms were searching for ways to profit from it. »
Et paf ! C'est comme l'histoire de la grenouille et du scorpion (si vous êtes sages, je vous la raconterai, mais la chute est "C'est dans ma nature...") !
Ces vénérables requins sont dans une m... euh, une impasse, trop chargés de créances douteuses, ils sont en train de couler.
On leur jette une bouée et leur premier réflexe c'est de se demander à qui ils vont la revendre avec un bénéfice copieux...
Je n'insisterai pas sur le fait que ces mêmes institutions s'élèvent vigoureusement contre l'idée de secourir aussi les gens qui sont dehors grâce à leurs agissements...
10:36 | Commentaires (2)
samedi, 20 septembre 2008
Des fois, tu t'demandes (Coluche)...
La promenade hebdomadaire dans le Marais, pour peu qu'on prête attention à ce qui se trouve en vitrine, réserve toujours une surprise.
Vous n'êtes pas sans vous être aperçus que les marchés financiers ont été quelque peu malmenés cette semaine et que la mauvaise habitude de compter les oeufs dans le cul de la poule et bouffer l'omelette d'avance n'allait pas sans quelques inconvénients...
Mais, tout comme le four n'empêche pas la condescendance de l'acteur de théâtre, la rebuffade boursière n'altère point cependant la morgue de l'acteur financier.
J'en veux pour preuve ce que je lus sur la plaquette, somptueuse comme il se doit, d'une agence bancaire rue de Rivoli "Dans cette agence, nous ouvrons votre compte sur rendez-vous.".
Là, je dois avouer que le culot de cette banque me laisse rêveur ! Comment cette banque, qui, compte tenu des pertes abyssales affichées devrait prendre exemple sur les Roumains qui sillonnent la même rue en gémissant "une petite pièce monsieur s'il vous plaît", avec ce ton geignard qui donne plus envie de leur filer un pain que leur donner un croissant, ose-telle nous toiser de cette façon ?
Ses employés, pardon ses "cadres commerciaux", devraient alpaguer le passant, s'accrocher à sa manche en piaillant "s'il vous plaît, monsier le futur client, venez déposer vos sous chez moi ! Je vous jure que je ne les mettrai plus dans des créances douteuses !"
Mais non, comme si rien ne s'était passé, cette banque continue de se la jouer princesse comme si elle n'avait pas perdu 50% de sa valeur en un an...
Je me rappelle une banque qui disait clairement "Votre argent m'intéresse", cette avidité ne me plaisait pas trop.
Mais une banque qui condescend à vous donner un rendez-vous pour décider si oui ou non vous êtes digne de l'honneur qu'elle vous fera de prendre vos sous pour les placer de façon mal avisée me donne envie de jeter un caillou dans la vitrine.
10:35 | Commentaires (7)
mardi, 16 septembre 2008
L'homme qui n'aimait pas les femmes.
Lu dans le « Elle » du 1er Septembre (oui, je pioche des idées de mauvaise langue dans les canards d'Heure bleue) :
« Après quinze ans chez Zadig & Voltaire, Amélie Gillier vient d'accoucher d'un petit garçon. »
Hé bé ! Sont pas très efficaces chez Zadig et Voltaire, ils prennent leur temps…
A moins que la… la… ben oui, la « journaliste » ait perdu de vue ce qu’elle voulait écrire entre le début et la fin de la phrase
Parce que, entre nous, vous voyez le rapport, vous ? Entre quinze ans de boulot et la naissance du gamin ?
Sauf, peut-être que le gamin aura l’impression de sortir avec sa grand’mère le jour anniversaire de ses vingt ans…
09:35 | Commentaires (13)