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lundi, 26 janvier 2009

Z'avez remarqué qu'il looks like Detritus ?

Pour les ignorants de la vraie culture française, voire gauloise, Detritus est le personnage délétère de La Zizanie, bande dessinée de Goscinny et Uderzo...
C'est un commentaire de Karmara chez Heure-Bleue qui m'a fait tiquer et montré à quel point notre dangereux autocrate peut légitimement se féliciter du succès de sa méthode qui consiste plus à dresser les Français les uns contre les autres qu’à les gouverner.
Karmara écrit, et je comprends son point de vue, que
« comme d'hab', ça a pris la tournure : défense des intérêts des fonctionnaires et assimilés. Les syndicats ne s'adressent plus au secteur privé, sauf de temps en temps quand il y a un enjeu médiatique. Résultat : le 29 janvier, je dois prendre une journée de congé parce qu'il n'y aura ni trains ni écoles. Et du coup, les grévistes m'emmerdent. Et à entendre parler autour de moi, je suis loin d'être la seule. »
(Noter toutefois que selon un sondage paru ce matin dans Libé cette remarque n'est pas si vérifiée...)
Il nous faut donc admettre que la stratégie de Nicoléon paie, de faire dresser:
Les non-grévistes contre les grévistes.
Les travailleurs contre les chômeurs.
Les adultes contre les jeunes.
Les bien-portants contre les malades.
Les actifs contre les retraités.
Les Français contre les étrangers.
Les « fous » contre les « sains d’esprits » (voire…).
Les salariés du privé contre les fonctionnaires.
Et, plus récemment, les cheminots contre les journalistes. (M…, c’est pas lui…)

Et envisager:
La psychiatrie par le seul enfermement.
La santé publique par la seule efficacité économique de l’hôpital.
La Sécurité Sociale par le flicage des patients et des médecins.
La sécurité par le fichage et les contrôles au faciès.
La justice par l'incarcération systématique.
La République par le muselage du Parlement.
L'Education par la suppression de 30.000 postes d'enseignants et leur remplacement par 5000 "flics" pour surveiller l'absentéisme.
Donc, quelle que soit la gêne causée par une grève dans les services publics, il serait bon qu'avant de pester contre cette gêne, on se rende compte de quelques petites choses:
- Une grève qui ne dérange personne est une grève qui ne fait que coûter au gréviste et ne sert à rien (je me rappelle l'époque où quand EDF faisait grève, il n'y avait de lumière que dans les coins où il y avait un hôpital ou une clinique et on n'en mourait pas).
- Ne pas oublier que si le secteur public fait grève, il le fait parce que c'est désormais le seul secteur qui peut le faire sans causer une vague de licenciements.
- Le salarié du privé ne peut pas faire grève sous peine d'être viré, quoique s'en défendent les entreprises.
A la limite, le privé fait grève par procuration en soutenant les grèves du public, du moins c’était le cas en 1995.…
Donc, pestons s'il n'y pas de RER, mais de grâce ne rejetons pas la faute sur les salariés du public.
Et si les syndicats ne s'occupent que du secteur public, c'est parce que personne ne se syndique dans le privé. Si les salariés du privé ne laissaient pas licencier les militants syndicaux et les délégués, (et si les syndicats se préoccupaient de leurs adhérents au lieu de se battre entre eux pour leur représentativité) il est probable qu'en haut lieu on y regarderait à deux fois avant de se lancer dans une série de régressions sociales.
Voir ce qui se passe les pays nordiques...
Donc, avant de râler, regardons-y de plus près.

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dimanche, 25 janvier 2009

Au fait...

Avez-vous pensé à signer ici ?


samedi, 24 janvier 2009

Commentaires sur les guerres d’ego…

Aujourd'hui, j'ai décidé (pas de raison que seul "Machin" ait le droit de décider) de ne pas être "consensuel".
On ne peut décemment m’accuser de sympathie envers le césarisme, fut-il démocratique.
D’ailleurs, ma position de ricaneur face à l’idée d’un homme fort, avalisé par « le peuple » et leader charismatique, sort renforcée à la lecture d’un articulet plein de fautes (c’est une denrée courante sur Yahoo Actualités).
Il y eut, figurez-vous, des « élections » à l’UMP ce samedi.
Et c’est là qu’on voit bien l’inutilité du Parti Communiste : En effet, qu’a-t-on besoin d’un tel parti pour se faire élire avec un score soviétique ?
Imaginez que « la troïka » qui sera censée emmener le parti a été non pas élue mais plébiscitée par 93% des votants !
Imaginez que J.P.Raffarin, chef-vice-président, celui qui , sera secondé par trois vice-présidents, le tout recueillant 93% des voix, a recueilli 90% des suffrages.

Là où je crains fort un retour en force du césarisme, c’est quand à la tête du parti de la majorité, et encensant le président à grands cris, on trouve trois ministres en exercice, dont deux Ministres d’Etat.

J’en étais resté naïvement à une époque, de plus en plus lointaine semble-t-il, où le Président et son gouvernement étaient censés être au service de tous les citoyens du pays, où le Président et ses ministres abandonnaient illico, dès leur élection ou leur nomination, toute activité partisane ou position dans le parti dont ils étaient issus pour se consacrer à leur tâche au service de tous.
Eh bien, je dois déchanter et m’inquiéter.
A partir de dorénavant, ce sera comme désormais, le Président décidera, le Parti obtempèrera, et, pour être sûr que le Parti suivra, ses vice-présidents seront « élus » avec 90% des suffrages et seront directement choisis parmi les membres du gouvernement.
Quelle importance si ça nous mène à une « dictature soft », de moins en moins « soft ».
Si notre illuminé se penchait un peu sur son boulot, il se serait aperçu qu’il a prôné un système au moment où il craquait de partout.
Il se serait aperçu qu’il nous y emmène à marche forcée au moment où le système s'effondre.
Que le président qu’il avait pris comme modèle a renié le système en question pour cause de crise gravissime du système
Bref, notre chef à nous (béni soit son nom) non solum errat, ce qui est humain, sed etiam perseverat, ce qui est diabolique...
Pire encore, il est aveugle et sourd, ce qui est bien emmerdant quand on conduit.
Surtout quand on conduit un pays.


mercredi, 21 janvier 2009

America is b(l)ack !

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Et nos media (non ! je ne mettrai pas un "s" au pluriel de medium ni d'accent aigu) ! sont myopes au point que la seule chose qui leur semble digne d'intérêt est son teint...

Pff... Qu'en dire ? Sauf que Mr Obama est vraiment bidon, d'ailleurs il n'est même opas français.
Vous ne trouvez pas que sa petite sauterie à Washington ça faisait cheap, avec ses deux millions de personnes et leur silence ému, à côte du Fouquet's et de Mireille Matthieu exécutant la Marseillaise ?
Faire attention tout de même, la concurrence à Nicoléon est sévère: SégolèneRoyal a fait très fort dans le "faut que j'fasse tout moi-même" en annonçant que Mr Obama avait honteusement pompé sur elle pour son programme et sa méthode.
On aura néanmoins remarqué, mauvaises langues que nous sommes, que ça a mieux fonctionné pour lui que pour elle...
Je pressens que d'ici peu, au lieu de l'appeler Ségo, ses camarades d'assemblée vont l'appeler Ego, caustiques comme ils savent l'être.
Bon, elle est femme, blanche et, quoiqu'illuminée, son discours nous éclaire assez peu sur sa vision. Elle a de plus une élocution particulièrement monocorde et ennuyeuse.
Bref elle a tout ce qu'il faut pour assurer un second mandat à notre nabot énervé...
Au fait, vous avez remarqué les réflexions et l'air boudeur de ce dernier ?
On a de la chance d'avoir un homme d'état de cette envergure à la tête du pays, non ?
Heureusement que sa concurrente est nettement plus enthousiasmante...
Il semble jaloux comme un gamin qui connaît la réponse et que la maîtresse ignore au profit du petit dernier arrivé dans la classe.
Ce salaud de petit dernier, grand, beau, intelligent qui parle avec distinction -et que les filles regardent comme un gâteau-, lui pourrit sa célébrité. Surtout qu'il semble scandaleusement calme et sûr de lui.
En plus, contrairement à votre serviteur, qui l'a aussi jalousement observé, il ne semble pas du genre à déchirer sa veste en accochant une poche dans la poignée d'une porte de la Maison Blanche, lui...
Pourtant, on dirait bien que notre calife et sa copine Iznogoud manquent de la plus élémentaire clairvoyance: Etre président des Etats-Unis en ce moment est surtout une place à prendre des coups. Nos deux andouilles n'ont même pas vu que c'est encore un sale boulot et qu'avec le long entraînement qui est le leur, les Américains ont encore trouvé un Noir pour le faire...

Il y a des jours où on se dit qu'être français n'est pas forcément un gros avantage...

vendredi, 16 janvier 2009

Vous voyez bien que, finalement, l'économie est une discipline amusante !

On n'a pas si souvent l'occasion d'un fou-rire...
Hier, je suis allé déjeûner avec mon ex-patron (je suis psy à quart de temps) lequel me conte ses malheurs par le menu.
Outre le fait patent que "ils me volent tous", "ils ne travaillent pas et moi je me tue à maintenir cette boîte à flot", il a de multiples problèmes de santé, dûs probablement à trop de contorsions pour conserver un équilibre instable entre les divers articles du code de commerce, pas toujours aisé à respecter, et une efficacité économique qui coexiste mal avec le CGI, plus connu sous le nom de Code Général des Impôts...
Il m'offre donc à déjeûner pour déverser dans mon oreille, compatissante et attentive, tous les tracas que lui cause cette navigation à vue entre les articles des lois qui lui pourrissent la vie.

Une fois effectuée ma BA bimestrielle, je retourne vers mon havre et pour occuper sainement mon temps de voyage, j'achète Le Monde (à l'aller, c'est Libé, au retour c'est Le Monde) et là, je tombe sur la perle du siècle ! Une série "d'analyses" (on verra plus loin le pourquoi des guillemets) qui dit en titre que les difficultés s'aggravent dans la zone euro tandis que le sous titre nous rassure en nous disant que finalement non, la récession ne se transformera pas en dépression.
Comprenne qui pourra.
Fort de cette incertitude, je lis attentivement l'article.
L'écriture d'icelui explique clairement une chose: Pourquoi les économistes se trompent, mais avec une grande précision...
Et c'est à la fin de cet article ébouriffant que je suis pris d'un fou-rire qui me fait regarder bizarrement par les passagers de la rame, prêts à appeler Mme Dati au secours pour me faire enfermer ad vitam aeternam au nom du principe de précaution.
Et pourquoi ?
Parce que, parmi les signataires de ces analyses, le plus optimiste des "experts" est probablement le plus mal placé du monde financier pour donner son avis.
L'expert économiste d'une boîte qui a perdu entre 1,5 et 2 milliards d'€uros sur les marchés et dont la cote s'est effondrée de plus de 80% en un an ne me semble en effet, pas très digne de foi.
Comment faire confiance un type qui clôturait, fin août, un article intitulé "Les banques françaises sont sereines devant la crise des subprimes."...
Lui me semble du coup un peu serin...