mercredi, 03 septembre 2008
Pfff...C'est dur.
Aujourd'hui j'ai décidé de me plaindre.
Après m'être échiné au moins 1/4 d'heure il y a quelques mois à concocter un sonnet qui devait détrôner José Maria de Hérédia. Au moins le faire tomber de son temple (celui qui est en ruine au haut du promontoire) ou à le virer de son nid (comme le gerfaut de base).
Eh bien je m'aperçois, ô rage, ô désespoir, que "on" s'est planté grave !
("on" ce sont ceux qui m'expliquent tout ce qu'il faut faire pour avoir un blog à succès, genre "t'écris un poème", "tu dis du mal de Mme Dati" et "surtout tu n'oublies pas de faire de la lèche en commentant chez les autres")
De commentaires élogieux par centaines, point.
De hausse significative dans les statistiques, genre 544312 visiteurs uniques par jour, que pouic.
De bagarres pour me lire, avec engorgement du serveur à la clef, que dalle.
J'ai donc décidé, d'un commun accord avec moi-même, de continuer comme avant.
C'est à dire d'écrire quand j'en ai envie, de me ficher comme d'une guigne d'un succès plus volatil que ma future retraite.
De continuer à lire et commenter les blogs que j'aime.
Le seul truc que j'ai oublié, c'est de dire du mal des blogs que je déteste. Mais comme je tombe dessus par hasard, que je n'y commente point (sauf parfois) et n'y retourne pas (sauf quand ils sont vraiment stupides, je m'y sens intelligent pour pas cher)...
Au fait, quelqu'un sait il qui a engrossé Mme le Garde des Sots ? Ca, c'est important !
09:00 | Commentaires (13)
lundi, 01 septembre 2008
Savent même pas compter et ça nous donne des leçons...
La note d'Heure-Bleue racontant nos aventures auto-caissières chez d'Artagnan me fait pointer du doigt la stupidité d'une réaction hâtive inspirée par la cupidité. Ces andouilles ne se sont manifestement pas rendu compte que remplacer dix caissières à mi-temps par cinq vigiles à plein temps pour éviter que le client se tire sans verser sa thune à la bécane n'était pas rentable.
Obnubilés, que dis-je, hypnotisés par le discours ambiant sur le coût du salarié et la fainéantise de l'employé qui, selon eux, ne fait rien que glander s'il n'y a pas de chef pour le fouetter, ils ne se sont même pas aperçus que le client moyen met quatre à six fois plus de temps à passer ses achats devant le scanner que la caissière de base.
Sans compter la romance serinée par la bécane à casquer: "passez votre achat devant le scanner... Huile d'olive vierge...six euros douze cents..." etc. jusqu'à épuisement du caddy (et du client...).
Bref, dans le meilleur des cas, c'est à dire celui ou un client ne plante pas le système en jetant sa boîte de Ronron sur le plateau du scanner tout en mettant son cabas sur le plateau de dépose des achats, une bécane à casquer a une productivité dérisoire.
En outre, si vous achetez des légumes, il vous faudra balayer six écrans avant de trouver et cliquer sur la tomate adéquate. Inutile de décrire les dégâts sur une productivité déjà minable quand une majorité de clients dépourvue d'ordinateur et d'Internet se précipitera dans la boutique pour y nourrir sa petite famille.
Récapitulons:
- Moins dix caissières à mi-temps.
- Plus cinq vigiles à plein temps.
- Plus cinq bécanes à casquer.
- Un encaissement au lieu de quatre à six dans le même intervalle de temps.
- Des bécanes à casquer qui n'acceptent pas les chèques, donc, embauche de deux caissières qui auront à traiter des queues de boucherie moscovite à l'époque Brejnev.
Le bilan est-il réellement positif ou les boutiquiers se sont-ils fait gruger ?
Sans compter un autre bilan, autrement lourd celui-là:
- Quand les quelques usines qui restent fabriqueront avec des machines des objets que, faute d'argent, on ne pourra pas acheter.
- Quand les boutiques encaisseront avec des machines.
Qui aura encore les sous pour faire tourner les distributeurs de billets qui remplacent les guichetières des banques ?
Bref, à part servir de cible à ceux qui nous traitent de fainéants et nous remplacent par des machines, à quoi servirons nous ?
10:47 | Commentaires (5)
samedi, 30 août 2008
L'amour en 1/4 d'heure.
En furetant sur le Net, ceci m'a fait saisir d'un coup le gouffre qui sépare ma génération de celle de nos enfants.
Il y était question, non pas d'amour, mais de la pratique d'icelui. Installé dans mes certitudes d'un autre âge, mais malgré tout pas complètement borné, je me suis empressé de cliquer sur le lien proposé, avide d'en apprendre le plus et le plus vite possible sur la façon de s'y prendre.
Premier enseignement, il est certainement très difficile d'arriver à ses fins. Surtout quand on est pris d'un fou-rire irrépressible...
Elevé dans l'obscurantisme le plus complet en la matière, nourri au lait de Mme de Lafayette, qui n'est pas UHT, j'ai été sidéré d'apprendre qu'on pouvait, en 15 minutes, devenir un empereur de la couverture, voire un monarque du plumard. Il suffisait de se poser les bonnes questions au départ. Même là, la loi du flux tendu s'imposait (pas de remarques graveleuses, SVP).
On n'y apprend, entre autres, que le câlin n'est pas une gymnastique, surtout pour les filles. Les garçons, eux, pensant uniquement avec le petit bout de leur...lorgnette, peuvent se contenter d'y voir un sport.
Faute d'une lecture attentive des Evangiles dans lesquelles on conte les mésaventures d'une certaine Marie, on est aussi obligé de préciser aux filles que la virginité ne protège pas d'une grossesse.
On peut y lire, à propos des préservatifs que "Si les filles veulent s'entraîner, elles peuvent prendre des objets tels un concombre ou un manche à balai. Si ça ne marche pas, c'est que le préservatif est à l'envers. ". Il ne leur est même pas venu à l'idée que le balai pouvait aussi être à l'envers, ce qui rend la manoeuvre peu aisée. Sans compter que si l'on ne prête pas l'attention voulue on peut ne pas remarquer qu'il s'agit de leçon de pose préservatifs et la confusion peut faire penser à une leçon d’initiation au sex-toy à bas prix…
On nous dit aussi "ne vous pressez pas !" alors qu'on attend que ça !!!
Pour ce que je me rappelle, le plus dur était la très, vraiment très longue séance de négociations...
Il faut dire qu'avant 1968, une jeune fille n'était pas quelqu'un.
C'était une forteresse !
Les générations suivantes ont échappé au trio maudit "culotte + collant + panty". Un truc infernal, des garçons plus soucieux d'efficacité que de tendresse se seraient armés d'un démonte-pneu. Et surtout, si l'on ne risquait pas grand' chose qui ne se règle avec des antibiotiques (« chais pas ce qui se passe, mais ça brûûûleee »), les suites pouvaient être dramatiques (ben...euh...maman, ça te dirait d'être grand-mère ?). Bref, c'était beaucoup moins simple qu'aujourd'hui. On vit une époque formidable, où, pour tout connaître l'amour, il suffit d'une ligne ADSL.
Mais il y avait quand même des avantages: L'objet de nos convoitises portait des jupes. Aaahhh la jupe...Autre chose que le jean's, bon, ce dernier donne une idée plus précise du contenu mais élimine efficacement, trop efficacement, la part de rêve, moteur principal de la quête. La jupe, elle, avec ce qu'elle laissait entrevoir nous poussait à inventer des stratagèmes infernaux pour en savoir plus.
Regarder sous les jupes des filles est resté, à mon sens, la moindre des politesses...
18:18 | Commentaires (8)
jeudi, 28 août 2008
L'art de prendre son prochain pour une andouille,
et espérer que ça ne se verra pas...
Ce matin, qu'ouis-je, qu'entends-je dans mon poste ?
Celui qui résiste à tout ?
"En "proposant de prendre aux riches pour donner aux pauvres", le président de la République prend à contre-pied l'opposition socialiste et risque de se fâcher avec sa majorité."
Ainsi Nicolas Hood se prendrait pour Robin Sarko ?
L'aimable andouille journalistique qui nous sort cette ânerie est-elle stupide ou nous prend-elle pour des c... ?
Ce thuriféraire de l'habileté présidentielle pense-t-il vraiment qu'on ne va pas s'apercevoir que financer le RSA avec une taxe sur les revenus du captital et ceux du patrimoine ne va frapper que le type de la classe moyenne qui a un PEA ou une assurance vie ?
Croit-il qu'on a oublié qu'il y a un bouclier fiscal qui protège les plus riches de toute tentation de répartir les richesses produites par les plus pauvres au profit des plus riches ?
Qu'il nous prenne pour des imbéciles, soit, c'est la loi du genre, mais un peu plus d'habileté ne nuirait pas.
Ca marche si ce n'est pas trop voyant...
08:34 | Commentaires (8)
mercredi, 27 août 2008
Saint Thèse, priez pour nous...
Bertrand Delanoë et Pierre Moscovici se déclarent candidats au poste de premier secrétaire du PS.
C'est dommage, à ce poste j'aurais plutôt vu un socialiste.
11:08 | Commentaires (11)