Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 08 octobre 2022

Mauvais jeux de maux…

20221007_171425.jpg

Dire « un occis mort » est à coup sûr un pléonasme.
Mais écrire « tel mot est un hapax » dans une revue ne serait-il pas un oxymore ?
Hmmm ? Que pensez-vous de ça ?
Je vous dis ça simplement parce que j’ai la cervelle en « cafouillon » total.
Je meurs depuis hier.
Et ne me faites pas remarquer que je meurs depuis que ma mère m’a mis au monde, je le sais.
Non ! Je meurs parce que la lumière de mes jours m’a repassé sa crève.
Elle est négative au Covid a dit le test.
Hélas, ce test ne dit pas à quoi elle est positive.
En attendant c’est contagieux et désagréable.
Assez pour qu’on aille chez le médecin qui, comme d’habitude nous a dit que nos maux habituels étaient « des trucs de vieux ».
D’où cette photo prise hier place de la République, le temps étant particulièrement beau.
Ce matin les choses ayant évolué, je l’ai rappelé.
Nous avons droit tous deux à des antibiotiques…
Bon, pour « elle » c’est normal, elle est malade normalement.
Mais moi ? Moi qui habituellement meurs d’un rhume ?
Ne serait-ce pas plus grave encore ?
Assez, en tout cas pour que je n’aie aucun « devoir » à vous proposer.
Laissez-moi agoniser tranquille, déjà qu’au fond de ma souffrance, on me reproche de ne pas faire les vitres de la grande pièce…

jeudi, 06 octobre 2022

Mon dieu qu’ils sont c…

phpC4cxCy.jpg

De jeunes étudiantes afghanes marchent côte à côte dans une rue du quartier de Chahr-e-Nao, à Kaboul (Afghanistan), en 1972. (LAURENCE BRUN / GAMMA-RAPHO / GETTY IMAGES)

Les mêmes cinquante ans plus tard, celui qui parle de progrès mérite une gifle...

61227766_6.jpg

Je ne pense pas que les filles sont toutes des parangons d’acuité intellectuelle.
Ce matin en revanche, je pense que les garçons sont définitivement c…
J’en veux pour preuve ce que j’ai entendu ce matin sortir de mon poste de radio.
Une vague de pudibonderie s’étend sur les écoles lyonnaises.
La revue de presse me l'apprend !
Une cohorte de mâles imbéciles évidemment, est scandalisée par les jeans troués et les nombrils visibles des jeunes filles qui vont à l’école.
Ces malades qui ont manifestement un gros problème avec ce qui leur rappelle probablement d’où ils viennent, semblent décidés à faire des petites Françaises ce que les taliban ou les mollah ont fait des petites Afghanes ou des petites Iraniennes.
Un passage de quelques années chez les Frères m’a appris au moins une chose : Les plus attachés aux marques d’une pudibonderie qu’ils confondent avec la pudeur, sont justement ceux qui sont le plus obsédés par ce qu’ils ne voient pas.
Quand on est arrivé à un stade psychologique tel que vous êtes scandalisé de voir une peau qui n’est pas la vôtre, il est temps de consulter.
Que croyez-vous qu’il advient ?
Loin de se précipiter pour prendre rendez-vous à une consultation, la première chose qui leur vient à l’esprit est de pousser la direction des écoles à ajouter à leur règlement intérieur des alinéas qui diront avec rigueur que la seule peau qui peut rester visible chez les jeunes filles est celle de leur visage et celle de leurs mains.
Après la litanie courante et hélas d'actualité, qui veut qu
’il y aura toujours :
-
         Un Juif pour être « le youpin riche » ou « le banquier rapace ».
-      Un Juif pour être » l’assassin du Christ » en oubliant que Jésus était juif…
-         Un Arabe pour être « le voleur de ma mobylette ».
-      Un rebeu pour « agresser un vieux ».
-         Un noir  pour « glander au lieu de balayer».
-         Un étranger pour « profiter des allocs ».
-         Un chômeur pour « frauder la Sécu ».
-         Un Chinois pour nous « voler nos emplois ».
-         Un Polonais pour « réparer nos robinets à la place de nos plombiers ».
-         Un Rom pour « piquer notre larfeuille ».
-         Un musulman pour « prier dans la rue ».
-         Un « Arabe terroriste » pour mettre une bombe.
Ne manquait à cette litanie que ceux qui disent à haute voix maintenant qu'il y a toujours :
-      Une fille pour montrer trop de peau.
-      Un garçon pour dire « elle l’a bien cherché, on voyait ses jambes ».
-      Un couillon pour dire « Elles se montrent et après elles se plaignent ».
De toutes ces tristes constatations je retire qu’il est temps de comprendre que c’est à nous d’élever nos enfants, pas à la rue et encore moins à ces faux-jetons qui ont l’esprit bien trop tordu pour leur inculquer des choses qui me semblent couler de source et que je pense essentielles :
- L’égalité stricte des droits.
- Le respect mutuel.
- L’acceptation et le respect du refus, même si c’est vexant.
Quant à fonder une culture sur la frustration des uns et des autres et la sujétion des unes aux autres, il faut être gravement névrosé pour trouver la chose acceptable et pire, la perpétuer.
Cette page d’indignation régulière étant close, j’attends maintenant la livraison de notre canapé et d’aller porter à mon ami, celui avec qui je ne suis jamais d’accord, la bidouille que j’ai concoctée à sa demande.
Et oui, la télécommande infrarouge qui va avec fonctionne !
Heureux de voir que je suis toujours capable dapprendre un nouveau codage et den concevoir encore le décodage « à la volée ».

lundi, 03 octobre 2022

Devoir de Lakevio du Goût No139

Devoir de Lakevio du Goût_139.jpg

D’après vous, qu’est-ce qui m’a poussé, à voir cette toile, à vous proposer un devoir ?
Oui, comme la semaine dernière, c’est une toile d’Émile Friant.
Celle-ci m’a particulièrement interpellé.
Pourquoi ?
Je vous le dirai lundi.
Mais vous ? Que vous a-t-elle inspiré ?
Ce qui serait vraiment bien, c’est que vous commenciez votre explication par :
« J’arrive tout couvert encore de rosée »
Et que vous la finissiez par :
« Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches. »

J’arrive tout couvert encore de rosée et que vois-je ?
Elle !
Là, comme disaient les « djeuns » de l’époque où je faisais partie des « djeuns », et là, vous dis-je « ça me troue » !
Non qu’elle fut particulièrement laide ou belle, non, ça ne m’intéressait pas vraiment.
Plus exactement, ce n’est pas ce qui a attiré mon regard.
Mon dieu ! Ce chapeau !
Non, mais quelle horreur ! On eut dit que cette pauvre femme s’était trompée de siècle !
Même ma mère n’en portait plus des comme ça depuis des décennies !
Pour un peu je me serais précipité sur elle en luis disant « Voici des fruits, des fleurs et des branches », je l’aurais joué Verlaine.
Ça marche assez bien quand on est ado, mais là, je n’étais pas sûr, surtout qu’elle savait peut-être qu’il avait la mauvaise habitude de baffer sa femme et d’être assez indécis en matière de préférences…
Malgré tout, je l’ai regardée un peu plus attentivement.
Elle avait de jolis yeux, au regard hélas plus intéressé qu’intéressant, une couleur de cheveux que j’aimais bien mais ce chapeau, bon sang ce chapeau…
Le pire étant à mon goût ce corsage d’un rose épouvantable et repassé manifestement avec un fer froid.
Bref, je lui aurais volontiers tendu un bon de réduction chez un grand faiseur en lui recommandant néanmoins, à voir ses mains d’une bonne taille pour un terrassier « Ne le déchirez pas entre vos deux mains blanches »…

dimanche, 02 octobre 2022

Songe d’une nuit d’automne…

20220927_144729.jpg

20220927_144753.jpg

Je profite que nous sommes dimanche pour vous parler de mardi dernier.
Mardi dernier, la lumière de mes jours et moi sommes allés voir l’expo Füssli au musée Jacquemart-André.
C’était chouette.
Nous avons passé près de deux heures à regarder l’œuvre de Mr Füssli, Suisse de naissance qui arriva en Angleterre à l’âge de vingt-quatre ans.
Il y mourra soixante ans plus tard après avoir peint plein de femmes plus ou moins habillées et habitées de visions et rêves étranges et inquiétants…
Après ces près de deux heures devant des peintures, nous avons passé un peu moins de temps à la terrasse du café du musée à digresser sur ce que nous avions vu, à goûter ce gâteau, un peu trop sucré mais délicieux, à boire ce café serré presque aussi bon qu’un Clooney préparé à la maison.
Un tableau m’a séduit, car j’aime toujours autant regarder des femmes alanguies, reposant sur un divan et les yeux clos sur un rêve intérieur que je suppute, comme d’habitude, délicieux.
Mais il ne m’a pas séduit que pour ça.
Il m’a rappelé une blogueuse que j’aimais beaucoup.
Ses cendres ont rejoint les racines des plantes qu’elle prenait tant de plaisir à mutiler à coups de sécateur.
Elle avait pour moi une qualité que je trouve admirable : Elle aimait beaucoup les titres de mes notes.
Pourquoi est-elle revenue faire un tour à la surface de ma mémoire alors que je pérégrinais devant ces toiles ?
Eh bien parce que si cette blogueuse n’a rien à voir avec la femme alanguie dont je parlais, elle en portait le nom en diminutif et pseudonyme.
Bon, honnêtement, je connaissais le personnage de la légende grâce à cet enseignement de l’anglais dispensé à ma génération, enseignement qui vous rendait incollable sur Shakespeare, Keats ou Coleridge mais hélas vous laissait incapable de renseigner un touriste qui vous demandait où trouver la boulangerie du quartier…
Pour en revenir à mon propos, il ne me serait jamais venu à l’esprit de comparer la blogueuse que nous connaissions avec la reine de fées de Shakespeare…
Feue Mab, blogueuse amie, n’avait pas de goût pour Roméo et Juliette et son mari n’étant pas non plus le roi des elfes ne m’a pas non plus fait penser au Songe d’une nuit d’été…
Cette visite au musée a finalement réveillé chez moi le souvenir d’une disparue qui ne l’est jamais tout à fait.

samedi, 01 octobre 2022

Le sort, ce foutu sort…

Ce n’est pas que je sois routinier, non, c’est seulement que j’aime par moment que certaines choses soient immuables.
Que le jour choisisse le matin pour se lever.
Que la nuit choisisse plutôt le soir pour tomber.
Toutes ces choses auxquelles ont finit par s’habituer, comme le « T-shirt » s’habitue à tomber pile à côté du panier à linge, le savon à côté de la baignoire quand on est dedans ou le rideau de la boulangerie qui se baisse pile-poil quand on s’aperçoit qu’on a oublié le pain.
Bref, parmi ces éléments aussi immuables que le principe de conservation de l énergie ou celui de la conservation de la quantité de mouvement, un se rappelle à mon souvenir aussi régulièrement que l’alternance des jours et des nuits.
Celui des jours où Heure-Bleue, d’humeur optimiste, se dit qu’elle portera tout le jour ce pull « bleu layette » qu’elle adore et que j’abhorre.
Le sort, farceur comme toujours, lui donne tort dès le premier repas.
Je me demande depuis qu’elle eut l’idée saugrenue de le porter pourquoi il faut toujours que ce soit lorsque les repas sont entamés par une rondelle de cervelas, hélas accompagnée d’une vinaigrette jaune moutarde ou simplement constitué d’une assiette de spaghetti accompagnés de sauce bolognaise.
L’une ou l’autre sauce voyant ce pull décoré avant même le dessert, « d’or-moutarde » ou de « rouge-communiste » qui lui donne un côté maréchal russe ou général mexicain, selon le mets.
Bien heureux si le repas ne se termine pas par une mousse au chocolat…
Ce qui néanmoins me turlupine depuis maintenant plus de vingt ans, c’est cette terrible question qui devient quasiment existentielle chez moi :
Pourquoi ces évènements ne se produisent-ils qu’avec ce pull « bleu layette » ?
Le surnaturel pointerait-il son nez dans cette maison peuplée de cartésiens, et athées de surcroît ?