vendredi, 22 juillet 2022
132ème devoir de Lakevio du Goût
18:50 | Commentaires (8)
lundi, 18 juillet 2022
Devoir de Lakevio du Goût N°131
Cette toile de Joseph Lorusso vous inspire sûrement quelque chose.
Mais que peuvent donc se dire ces trois personnes ?
À quoi donc pensent-elles ?
Bah, d’ici lundi vous aurez bien une idée.
Au moins, ça occupera peut-être les après-midis de canicule…
***
Tiens… Ils se taisent enfin…
Avec ce qu’ils picolent depuis midi, c’est étonnant qu’ils ne se soient pas tus plus tôt.
Non mais quelle andouille ce garçon !
Je l’avais bien vu quand ils sont arrivés, il lui tenait la main comme s’il avait peur qu’elle se sauve.
Pourtant, elle n’avait pas l’air de vouloir se sauver, cette petite…
Pourvu qu’ils ne s’endorment pas sur la banquette.
Comment je vais faire pour préparer le service de ce soir ?
Il va falloir que je ferme pour l’après-midi mais si je les secoue un peu, ils vont vomir partout.
Ah les c… !
La peste soit des amoureux timides !
***
Houla… Houlala… Houlalalala…
Je voulais juste boire un p’tit coup, enfin un gros coup, histoire d’oser lui demander de venir chez moi.
Mais là…
Ça va pas être facile.
J’ai l’impression d’avoir le pif qui éclaire la table !
Si je me lève, je me fous par terre à coup sûr.
Mais que je suis c… !
Et comment je vais faire maintenant ?
Si jamais on arrive jusque chez moi, qu’elle dit « oui » où qu’elle me fait comprendre qu’elle est d’accord, je ne vais même pas pouvoir ôter mon pantalon.
Quant au reste, n’en parlons pas, comme disait ma grand’ mère « Ça va plus regarder les pantoufles que la casquette »…
Je viens de me faire une Beresina en temps de paix, et tout seul en plus !
Pas un seul ennemi à l’horizon à part moi !
Un record !
***
Mais qu’est-ce qui m’est passé par la tête ?
Je suis saoule comme une grive !
C’est sa faute aussi !
Il remplissait mon verre à peine j’en avais bu une gorgée.
Et moi, comme une idiote, j’en buvais une gorgée chaque fois.
Je voyais bien où il voulait en venir.
Mais franchement, il n’est pas malin !
Il croit que je serais là si je n’étais pas d’accord ?
Il aurait réfléchi deux minutes, il se serait dit que pour le suivre dans ce « boui-boui », c’est que je le trouvais à mon goût ce faux hidalgo !
Mais, s’il ne se lève pas tout de suite et ne m’emmène pas, je m’endors là, sur la table.
Mais… Mais… Mais il ne tient pas debout ce crétin !
10:02 | Commentaires (14)
dimanche, 17 juillet 2022
Les plaisirs et les jours…
Quelque chose hier soir m’a subitement collé un coup de souvenir en pleine mémoire.
Il était quelque chose comme vingt-deux heures et quelques…
Je suis allé dans la chambre poser mon bouquin sur la table de nuit et ranger quelque chose dans la salle de bains.
J’avais simplement l’idée de me laver les dents et repasser sur mon blog, histoire d’y trouver peut-être quelque chose de nouveau.
C’est en entrant dans la chambre dont la fenêtre était ouverte que ça m’a donné un coup au cœur.
Cette lumière de soir d’été je la connaissais.
Mais alors sur le bout des yeux.
Elle m’a ému d’une façon telle que je ne me rappelai rien d’aussi fort depuis longtemps.
Je me suis assis sur le lit.
J’ai regardé la fenêtre.
Et je l’ai ressenti de nouveau.
Ce que j’avais ressenti dans mon enfance.
Ce que j’avais ressenti et qui s’était gravé apparemment très profondément en moi.
J’ai réfléchi moins d’une minute.
Il ne m’a fallu qu’un instant pour rajeunir de plus de soixante ans.
Évidemment, en me levant du lit, ce rajeunissement avait disparu de mes genoux.
Malgré tout, j’avais le cœur heureux.
Un peu je suppose comme quand un gamin a retrouvé son « doudou ».
Je dis « je suppose » car je n’ai jamais eu de « doudou ».
Je suis ressorti de la chambre.
Me suis assis devant ce clavier qui commet les bavures que vous connaissez toutes et tous.
Et j’ai vérifié ce que je subodorais.
Eh bien, toutes vérifications faites, la fenêtre de la chambre a exactement l’orientation de la pièce où nous vivions quand j’allais à l’école maternelle puis, plus tard quand je suis allé au lycée.
« Pile-poil » !
Les photos prises de satellite par Goo.. vous renseignent avec un précision telle qu’elles vous ramènent parfois dans la petite enfance.
En attendant, cette lumière, a éclairé la plus belle partie de mon enfance.
Et c’est la lumière la plus belle que je connaisse…
Elle m’a encore une fois serré le cœur.
Sans doute « le je ne sais quoi » que Jankelevitich à le culot d’associer à ce qu'il appelle « le presque rien »…
07:43 | Commentaires (7)
samedi, 16 juillet 2022
Âmes sensibles ou prudes, prudence, certains mots ou situations peuvent choquer...
La tornade m’a envoyé un SMS étrange.
« Je me suis fait une tendinite à l’autre bras. »
Ça m’a paru étrange car je ne savais pas qu’elle n’avait plus qu’un bras.
L’autre.
Curieux tout de même, je réponds via autre SMS « Mais qu’avais-tu au premier bras ? »
Laconique SMS dans le mélange habituel anglo-français de Tornade « - Tendinitis bras gauche. Après physio. All good. »
Ça ne me renseigne que moyennement mais elle ajoute obligeamment, assombrissant encore le tableau, « Là, je me suis tirée vers le haut du bus et paf ! »
Un instant plus tard, tandis que j’égoutte les spaghettis, j’entends le « bilou bilou bloop » de mon téléphone.
J’y lis l’information suivante, « L’assurance prend en charge physiotherapy si besoin est. Lilly qui était avec moi veut utiliser sur moi sa machine à masser ce soir, elle me dit que ça aidera. »
C’est là que j’ai eu l’idée.
Celle qui allait la faire bondir.
Celle qui aurait le même effet que celle que j’avais eue à la FNAC quand elle et moi nous cherchions un dernier exemplaire de « Dix petits Nègres » qui venait de changer de titre sous la pression de ceux qui tentent de faire croire que les Africains ont une peau de Scandinave.
J’en riais déjà.
Je l’ai revue ce samedi-là quand, après avoir dit « On ne trouve pas « Dix petits nègres » à la Fnac ! Alors qu’on marche dessus à Barbès ! »
L’idée ?
La connaissant depuis 1999, je savais qu’elle bondirait comme une gazelle.
J’en ai fait part à la lumière de mes jours qui a conclu « T’as quand même le fond chiant ! »
Elle a ajouté, ce qui m’a poussé à surseoir, « de toute façon, elle n’est pas là, elle va te traiter de n’importe quoi par SMS, c’est tout… »
C’est dommage, me suis-je-dit.
Mais j’aurais quand même bien envoyé à Tornade ce SMS « La seule machine à masser qui soulage, c’est un « sex-toy », ne me dis pas que tu as un « sex-toy » dans ta table de nuit ! »
Mais j’en suis sûr, l’occasion se représentera…
08:00 | Commentaires (14)
vendredi, 15 juillet 2022
131ème devoir de Lakevio du Goût.
09:36 | Commentaires (9)