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samedi, 05 novembre 2022

Parfois le mari c'est leste.

J’ai honte, je ne pensais pas tomber si bas...

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Aujourd’hui je peste !
Je viens de tomber dans un piège !
J’ai commencé à lire une bêtise sur Internet : Une citoyenne britannique a rapidement compris, en ces périodes « brexitesques » pleines d’inflation et de manque de sous, qu’il était urgent de trouver une source de revenus supplémentaire.
Comme elle ne pouvait décemment râler après un mari accro au pub ou au foot, elle a décidé de présenter à la location les divers talents de l’époux.
Les hasards langagiers du journaliste donnent à ce billet un côté plutôt facétieux.
J’y retrouve ce sens aigu du double sens qui fait le charme de la lumière de mes jours.
Après s’être complaisamment étendu (!) sur le fait que non, la dame ne se livre pas au proxénétisme, la plume alerte du rapporteur insiste sur le fait que le mari n’est pas loué dans des conditions qui nécessiteraient l’examen des faits par un tribunal.
Les dames alentour se précipiteraient, enthousiastes, sur le mari de la dame.
Insistant sur le fait qu’il serait « particulièrement adroit de ses mains ».
J’ai souhaité au mari de la dame loueuse une santé assez florissante pour qu’il la fasse bénéficier de ses talents et suis passé à autre chose.
Autant dire à rien…
C’est là qu’une nouvelle entendue hier soir m’est venue à l’esprit.
Nouvelle qui m’a laissé estourbi face à la cupidité qui atteint des sommets dans cette société qui parle abondamment de gentillesse et d’empathie.
D’après la dame qui présentait la chose, les autoroutes augmenteraient leur débit grâce à la lecture automatique des plaques d’immatriculation au passage des portiques de péage.
Ce ne serait pas grand’ chose, hormis pour les gens qui gagnent maigrement leur vie à encaisser les fortunes des sociétés d’autoroutes, si les données récupérées par les caméras n’étaient revendues pour permettre au titulaire de la carte grise du véhicule d’être noyé sous des publicités qu’il ne souhaite pas recevoir…
Toutes ces nouvelles, plus effarantes les unes que les autres me convainquent qu’en réalité je vis dans une artère marseillaise, pas loin des quais.
Ces rues pleines de gens dits « aboyeurs » qui vous tirent par la manche pour vous inciter à acheter ceci ou cela.
C’est la raison qui m’a poussé à retirer « WhatsApp » de mon « smartphone », installé par la Tornade et illico envahi pas des appels intrusifs, des publicités indiscrètes, bref, des emmerdeurs.
Je suis suffisamment agacé par l’incrustation de publicités qui me proposent des produits dont j’ignorais l’existence, qui ne me manquaient pas et dont je n’ai pas le premier sou pour les acheter.
Heureusement, il y a un type qui œuvre efficacement contre les annonceurs : Elon Musk.
Ce cinglé, qui vire la moitié du personnel du piaf social, accuse les internautes de faire pression sur les annonceurs qui rendent son bidule rentable.
Hélas, s’il peut virer son personnel, virer les internautes est risqué.
Sans internautes, pas d’audience.
Pas d’audience, pas d’annonceurs.
Pas d’annonceurs, pas de sous qui rentrent.
Insulter le client n’est pas toujours rentable, hélas.
Ah que le monde est cruel pour les « tycoon »…

vendredi, 04 novembre 2022

142ème devoir de Lakevio du Goût

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J’ai peur de savoir où mène cet escalier sorti de l’imagination d’Anne-Françoise Couloumy.
L’histoire commencerait par « Dans l'escalier étroit leurs souffles se mêlaient. »
Si en plus elle se terminait sur « À chaque fois tout recommence
Toute musique me saisit », ce serait parfait…
J’espère vous lire lundi.

mardi, 01 novembre 2022

Mes saisons préférées.

D’ailleurs je ne boirai plus que des thés chinés ici ou là.
Ne dites rien, je sais… C’est pour le souvenir de Mab qui a cessé de vieillir et ne me critiquera plus jamais…
J’aime le printemps, l’été et l’automne.
Même si l’hiver n’est pas la saison préférée du frileux que je suis, j’aime l’idée qu’un hiver vienne me faire apprécier le calme qui suit mon tourment saisonnier de l’automne et la douceur du printemps qui suivra.
Cela dit, je dois avouer qu’un été qui commence à la mi-avril et finit au début de novembre a quelque chose de choquant
Je dirais même que ça me fiche le moral dans les chaussettes car je crains maintenant m’endormir alors par une température vespérale digne d’un après-midi d’août et me réveiller dans le paysage matinal du grand nord canadien…
Et ça m’agace !
Je veux des saisons ! De vraies saisons, avec des températures de saison !
Bon, ça ne m’empêche pas de flâner de ci de là dans les rues.
J’y vois toujours des choses, des dessins ou des pancartes qui m’interpellent.
Comme celle-ci :

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Ce panneau m’a fait sourire et je me demande si une tentative de drague serait couronnée de succès…
Il y a d’abord le risque que la sonnette dévolue à « Melle Dupont Alice » appelle le camarade de jeux d’icelle ce qui casserait l’ambiance…
Quant aux chances d’aboutir à un résultat intéressant avec « Mme Heure-Bleue » en la sonnant, je les pressens maigres.
D’abord parce qu’il ne me viendrait pas à l’esprit de sonner quelqu’un que je désire.
Sans compter que la principale intéressée n’est pas le genre à se précipiter quand on la sonne.
Ou alors pour distribuer des gifles…
J’imagine le résultat si j’installais une sonnette pour l’informer qu’un désir me passe par la tête…

lundi, 31 octobre 2022

Devoir de Lakevio du Goût No 141

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Évidemment, cette toile de Thierry Duval me rappelle quelque chose.
Mais à vous ?
Rappelle-t-elle quelque chose qui commencerait par « La joie venait toujours après la peine ».
Et si en plus votre récit se clôt sur « Pendant quelques heures, nous posséderons le silence, sinon le repos. Enfin ! » ce sera parfait.
À vous de jouer !
À lundi.

« La joie venait toujours après la peine » qu’il disait, Guillaume.
Certes, mais certains jours elle prenait son temps…
Surtout ces jours d’automne où je traînais mes semelles du côté, non du pont Mirabeau mais du côté du pont des Arts.
Quand j’y pense, c’est fou le temps que j’ai passé à attendre la joie.
Bon, c’est fou aussi le nombre de fois où je ne l’ai pas attendue pour rien.
Bien sûr, « la donna è mobile » mais je dois dire que moi aussi, souvent je varie.
D’où ces peines et ces joies qui finissent par m’user le cœur par trop de chamboulements.
Mais aujourd’hui, dans cette atmosphère automnale, c’est plutôt aux « Petits poèmes en prose » que je pense.
D’abord, je n’ai pas chaud et ce petit vent qui balaie le pont des Arts est en train de me geler, de me transformer en glaçon vivant.
Heureusement, que quelqu’un va venir me réchauffer.
Je l’attends.
Je sais qu’elle arrive.
Et, comme je suis d’un naturel câlin, les plus gentilles disent « tactile », d’aucunes disent « patouilleurs », je l’attends avec impatience.
On ira sur l’île de la Cité, tout au bout, au « Jardin du Vert Galant ».
On s’assiéra sur un banc à l’abri et je la serrerai égoïstement contre moi.
Je sais qu’elle aussi est câline aussi sans un mot nous nous serrerons l’un contre l’autre.
Et pendant quelques heures, nous posséderons le silence, sinon le repos. Enfin !

samedi, 29 octobre 2022

La pédanterie a remplacé la découverte.

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Cette fois-ci, les faits me donnent raison.
Les « petites » sont témoins !
Les muséographes sont la plaie des musées !
La première déception eut lieu au « Musée des Arts et Techniques » dit « Musée des Arts et Métiers ».
Ce musée, que je connais depuis l’enfance a été dévasté par une équipe de vandales.
J’appris alors que ce ne sont pas des « vandales » mais des « muséographes ».
Alors que j’allais depuis toujours dans les musées pour y faire des découvertes en musardant dans les salles, cette fois-là, il y a quelques années, ce musée est devenu épouvantablement ennuyeux.
Imaginez les histoires des Chevaliers de la Table ronde transformées en un de ces cours d’histoire si propices au sommeil.
Eh bien, le joyeux désordre des salles du « Musée des Arts et Métiers » si propices aux trouvailles propres à donner l’idée de la découverte chez le visiteur, là où l’Ours avait été enthousiasmé par l’ancêtre du « discman » datant des années 30, a été transformé en une sorte de bureau bien rangé, plein de cartels perdant plus de texte à expliquer combien le « rangeur » est un type bien qu’à dire en peu de mots ce qu’apporte l’objet exposé.
Et d’un !
Déçu et en rogne de voir « mon musée » défiguré…
Puis, j’ai emmené Merveille au Museum d’Histoire Naturelle.
La Galerie de l’Évolution étant relativement nouvelle, elle nous passionna, Merveille et moi.
Mais le reste, bon sang !
Le pavillon de gemmologie, qui était passionnant est devenu triste comme un cours de morale asséné par un tartuffe !
Au lieu d’un fouillis de pierres diverses accompagnées de petites étiquettes expliquant quand, où et par qui elles ont été ramassées et ce qu’elles sont, on a maintenant une galerie montrant quelques pierres, bien propres et bien rangées, accompagnées d’un discours professoral qui fait attendre la récré !
Et de deux !
Puis, il y a peu, on a emmené les « petites » au musée Cernuschi.
Idem !
Là où P’tite Sœur se faisait une joie de voir le bouddha de l’entrée et toutes ces petites statuettes et dessins de dragons divers, nous eûmes là encore droit à un musée « entièrement repensé par une équipe de muséographes avertis ».
Bref, ce musée qui était un appel à la découverte s’est transformé lui aussi en un cours qui appelle à « sécher l’école » pour y échapper.
La peste soit des musées et des muséographes, ces gens particulièrement doués pour rendre une caverne pleine de trésors en un pensum indigeste.
Où est le temps des salles vides et en « bordel » où il était si agréable et passionnant de musarder et où on apprenait tant de choses sans même s’en rendre compte ?