samedi, 01 février 2014
Avez vous vu les sous venir ?
Vous savez quoi, lectrices chéries ?
Eh bien, quand vous avez traversé la Seine en passant par le Petit Pont parce que vous êtes allés voir Notre Dame, vous arrivez quai de Montebello.
« Dis, t’as vu Montebello ? Non, j’ai vu monter personne… » sur cet air-là ouais, bon, ne dites rien, c’est samedi aussi pour moi…
Vous tournez à droite en sortant du pont et, après avoir marché quelques dizaines de mètres, vous arrivez à un petit square.
Il est trop bien rangé aujourd’hui, moins fouillis et envahi par les odeurs dont Mab m’avait parlé lors de ma dernière promenade parisienne.
Je ne sais pas pourquoi Mab n’aime pas les odeurs d’essence et de gaz d’échappement.
Comme si l’odeur du Loing qui déborde et celle des betteraves qui constellent à l’automne les routes de son coin sentaient la violette. Pfff…
Revenons à mon petit square pas si petit que ça et bien rangé aujourd’hui.
Je ne sais pas d’où vient cette manie de vouloir remplacer des squares, un peu fouillis, plein de recoins où peuvent se cacher les amoureux et les enfants et dont les frondaisons assurent l’ombre propice aux entreprises des uns et des autres.
Surtout pour les remplacer par des « espaces verts » dégagés et où les arbres ne sont laissés là que comme vague décoration d’une pelouse sans âme.
Ce petit square pas si petit que ça, donc, était mal rangé et à l’époque bénie où j’usais mes newman pas très loin dans de grands bâtiments.
J’aimais bien m’y asseoir, histoire que des gens dont je n’ai pas le droit de parler puisse reposer leur tête sur mon hospitalière épaule.
Oui, à l’époque j’étais d’un naturel très hospitalier.
Ce n’est pas que je ne le sois plus mais mon hospitalité semble intéresser moins de monde.
Allez donc savoir pourquoi…
Je sors donc rapidement de ce petit square avant que je n’aie des histoires et je prends la rue Saint Julien le Pauvre sans oublier de me retourner pour voir les tours de Notre-Dame dont je détourne les yeux avant que d’autre souvenirs ne viennent déclencher une autre bagarre domestique.
Vous avez remarqué, lectrices chéries, comme tous les lieux que vous arpentez, pour peu que vous les connaissiez depuis longtemps, laissent des traces indélébiles dans votre esprit ?
10:41 | Commentaires (5)
vendredi, 31 janvier 2014
L’heure est très tresse…
Qui entremêle les souvenirs.
Heure-Bleue a à son tour des accès, comme ça, de nostalgie de l’époque où l’Ours n’avait pas de barbe.
Je partage avec vous, lectrices chéries, une vue de ce qu’il y eut de plus beau à voir devant le Rockefeller center en 1983.
Si vous voulez mieux voir, cliquez sur la photo
Franchement, ils ne sont pas beaux, mon blondinet et ma rouquine ?
Aujourd’hui je n’ai pas envie de tartiner.
Alors je m’en vais ailleurs…
10:32 | Commentaires (10)
L’une veut jouer, l’autre console…
Les fautes d’orthographe renseignent de façon involontaire bien plus que ce que voudraient avouer ceux qui les commettent.
J’en veux pour preuve ce que j’ai lu là .
Ce garçon ( ?) tente de vendre son épouse car il préfère, semble-t-il, jouer au lit avec une console plutôt qu’avec son bonheur du jour sa moitié.
A la lecture du titre, je me demande si ce n’est pas sa femme qui l’a poussé à tenter la transaction.
En effet, on peut lire « Prix à débattre, très peu servie ».
C’est en voyant le « e » à la fin de « servie » que le doute s’est installé et m’a amené à conclure que peut-être la dame avait soufflé la solution de l’annonce.
Combien de femmes « très peu servies », voire mal servies, ont poussé leur époux à aller jouer à autre chose…
06:20 | Commentaires (3)
mercredi, 29 janvier 2014
La bataille de « ça » la mine.
De rien, Mab, de rien…
Il semblerait que ma dernière note ait soulevé l’approbation des unes et la réprobation des autres.
Rassurez vous néanmoins, vous restez mes lectrices chéries.
Je voulais vous faire toucher du doigt un détail à propos de ma note et surtout d’une confusion courante et sujette à polémique.
Les mots « égalité », « inégalité », « différence » et « identité » sont souvent utilisés de façon fantaisiste par les uns, polémique par les autres.
J’ai eu le tort d’utiliser « théorie du genre », merci Clodoweg, en lieu et place de « études de genre ».
Cela dit, les utilisateurs polémistes ont tendance, pour semer la perturbation plus que pousser à la réflexion, à faire en sorte que l’on soit amené à confondre « identité » et « égalité » ainsi que « différences » et « inégalités ».
Il serait bien vu que l’on comprenne, quand on parle français, que les femmes et les hommes peuvent tout à fait être égaux sans être identiques.
De même, les hommes et les femmes peuvent présenter des différences sans être inégaux.
Je sais, c’est lourdingue de présenter la même chose avec des mots légèrement différents, mais des fois, il faut, hein…
Quand on parle aujourd’hui de différences entre les filles et les garçons, entre les hommes et les femmes, il ne s’agit pas réellement de différences.
Il s’agit d’inégalités.
Les inégalités sont bien entendu des différences.
Mais ce sont que des différences de traitement, nom de dieu !
Pas des différences dues à votre nature !
Dues uniquement aux préjugés des mecs astucieusement instillés dans la psyché des nanas !
Pas autre chose.
Bon je ne m'étendrai pas sur ceux qui instillent ces billevesées.
Histoire de ne pas montrer du doigt les bigots de toutes les religions monothéistes.
C'est vrai quoi, il n'y a pas qu'eux.
Il y a tous les autres...
Capisce, lectrices chéries ?
Parfois j'ai un peu honte quand même.
Même si Heure-Bleue, parfois...
19:49 | Commentaires (9)
mardi, 28 janvier 2014
C'est la danse des nanards...
Une rumeur propagée par le Web qui est apparue sur le réseau « pioupiou » et retransmise abondamment via SMS nous montre que la capacité de nuisance croit avec des progrès de la technologie couplés à une stupidité aussi démesurée que dangereuse.
Elle a même contaminé certains blogs…
Au point que la direction est obligée d'afficher à l'entrée de l'école de Merveille le poulet suivant.
C’est dire si la bêtise est une maladie autrement contagieuse que la curiosité…
Cette rumeur affirme que la « théorie du genre » ferait partie de l’arsenal permettant de décérébrer nos chères têtes blondes.
Il était temps en effet qu’on laisse laissent tomber ces billevesées qui prétendent que les femmes ont les mêmes droits que les hommes voire sont leurs égales et autres âneries.
Ces craintes sont émises par un vieux machin réac resté coincé dans les années 30 bien que né en 1958, ce qui prouve qu’on peut être un vieux con de naissance.
Le genre à trouver dangereux, pour qu’on soit sûr qu’il a un QI à un chiffre, qu'on pense « qu'elles sont aussi intelligentes que nous autres les hommes. »
Bon, d’accord, ce n’est pas vrai pour toutes. Je connais une Christine comme ça, et même une Nadine.
Et qu’avancent comme arguments ces fondus au noir de la supériorité masculine ?
Il y a bien sûr l’affirmation sujette à caution qu’il y aurait un dieu, que ce serait un mec et qu’il serait chef de l’homme.
Ce qui induit donc que l’homme devient illico le chef de la femme.
La chose étant censément d’origine divine, il est hors de question de tenter d’expliquer que ce n’est pas forcément avéré.
Pour combattre ce blasphème il convenait donc de frapper un grand coup, histoire de montrer que l’Education Nationale était noyautée par le Malin.
Pire encore, peut-être même noyautée par des socialistes.
On répand donc l’idée que dès la maternelle on nierait la différence entre les filles et les garçons au point que l’idée même qu’il put y avoir quelque chose d’intéressant à examiner chez son ou sa petite camarade de classe leur paraisse biscornue.
Elle a donné lieu à un tract apparemment délirant duquel il ressortirait qu’on apprendrait à des gosses de maternelle à s'amuser tout seul avec les outils fournis avec l'équipement de base.
Certains parents ont refusé, sur la foi de ce tract, d'envoyer leurs gosses à l'école.
C'est dire s'ils sont nunuches car ils auraient pu téléphoner à l’école pour savoir de quoi il retourne.
Les moins idiots seraient même allés sur le site de l’Education Nationale qui en parle.
Mais non…
Ces parents me semblent bien dangereux pour leurs enfants, qui ignorent tout de « l’ABCD de l’égalité », enseignement bien réel, lui.
Eh oui ! Ces parents ont apparemment perdu la mémoire.
Sinon ils se seraient rappelé qu’à l’âge de la maternelle où cet enseignement est censé commencer, ces outils là ne servent guère qu’à pisser.
Et ce jusqu’à la classe de cinquième du collège.
Une chose me dérange toutefois, l’égalité entre les sexes passe-t-elle réellement par l’uniformisation de l’habillement prônée par certaines ?
Je dois avouer que la jupe vous a ce petit quelque chose qui rend les femmes si tentantes.
Du coup l'idée de ne vous voir qu'en jean me chiffonne, lectrices chéries...
Eh oui, les filles doivent aussi tenter les garçons.
19:38 | Commentaires (18)