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vendredi, 31 janvier 2014

L’une veut jouer, l’autre console…

Les fautes d’orthographe renseignent de façon involontaire bien plus que ce que voudraient avouer ceux qui les commettent.
J’en veux pour preuve ce que j’ai lu .
Ce garçon ( ?) tente de vendre son épouse car il préfère, semble-t-il, jouer au lit avec une console plutôt qu’avec son bonheur du jour sa moitié.
A la lecture du titre, je me demande si ce n’est pas sa femme qui l’a poussé à tenter la transaction.
En effet, on peut lire « Prix à débattre, très peu servie ».
C’est en voyant le « e » à la fin de « servie » que le doute s’est installé et m’a amené à conclure que peut-être la dame avait soufflé la solution de l’annonce.
Combien de femmes « très peu servies », voire mal servies, ont poussé leur époux à aller jouer à autre chose…

mercredi, 29 janvier 2014

La bataille de « ça » la mine.

De rien, Mab, de rien…
Il semblerait que ma dernière note ait soulevé l’approbation des unes et la réprobation des autres.
Rassurez vous néanmoins, vous restez mes lectrices chéries.
Je voulais vous faire toucher du doigt un détail à propos de ma note et surtout d’une confusion courante et sujette à polémique.
Les mots « égalité », « inégalité », « différence » et « identité » sont souvent utilisés de façon fantaisiste par les uns, polémique par les autres.
J’ai eu le tort d’utiliser « théorie du genre », merci Clodoweg, en lieu et place de « études de genre ».
Cela dit, les utilisateurs polémistes ont tendance, pour semer la perturbation plus que pousser à la réflexion, à faire en sorte que l’on soit amené à confondre « identité » et « égalité » ainsi que « différences » et « inégalités ».
Il serait bien vu que l’on comprenne, quand on parle français, que les femmes et les hommes peuvent tout à fait être égaux sans être identiques.
De même, les hommes et les femmes peuvent présenter des différences sans être inégaux.
Je sais, c’est lourdingue de présenter la même chose avec des mots légèrement différents, mais des fois, il faut, hein…
Quand on parle aujourd’hui de différences entre les filles et les garçons, entre les hommes et les femmes, il ne s’agit pas réellement de différences.
Il s’agit d’inégalités.
Les inégalités sont bien entendu des différences.

Mais ce sont que des différences de traitement, nom de dieu !
Pas des différences dues à votre nature !
Dues uniquement aux préjugés  des mecs astucieusement instillés dans la psyché des nanas !

Pas autre chose.
Bon je ne m'étendrai pas sur ceux qui instillent ces billevesées.
Histoire de ne pas montrer du doigt les bigots de toutes les religions monothéistes.
C'est vrai quoi, il n'y a pas qu'eux.
Il y a tous les autres...

Capisce, lectrices chéries ?

Parfois j'ai un peu honte quand même.
Même si Heure-Bleue, parfois...

mardi, 28 janvier 2014

C'est la danse des nanards...

Une rumeur propagée par le Web qui est apparue sur le réseau « pioupiou » et retransmise abondamment via SMS nous montre que la capacité de nuisance croit avec des progrès de la technologie couplés à une stupidité aussi démesurée que dangereuse.
Elle a même contaminé certains blogs…
Au point que la direction est obligée d'afficher à l'entrée de l'école de Merveille le poulet suivant.

rumeur.JPG

Cliquer sur l'image pour lire

C’est dire si la bêtise est une maladie autrement contagieuse que la curiosité…
Cette rumeur affirme que la « théorie du genre » ferait partie de l’arsenal permettant de décérébrer nos chères têtes blondes.
Il était temps en effet qu’on laisse laissent tomber ces billevesées qui prétendent que les femmes ont les mêmes droits que les hommes  voire sont leurs égales et autres âneries.
Ces craintes sont émises par un vieux machin réac resté coincé dans les années 30 bien que né en 1958, ce qui prouve qu’on peut être un vieux con de naissance.
Le genre à trouver dangereux, pour qu’on soit sûr qu’il a un QI à un chiffre, qu'on pense « qu'elles sont aussi intelligentes que nous autres les hommes. »
Bon, d’accord, ce n’est pas vrai pour toutes. Je connais une Christine comme ça, et même une Nadine.
Et qu’avancent comme arguments ces fondus au noir de la supériorité masculine ?
Il y a bien sûr l’affirmation sujette à caution qu’il y aurait un dieu, que ce serait un mec et qu’il serait chef de l’homme.
Ce qui induit donc que l’homme devient illico le chef de la femme.
La chose étant censément d’origine divine, il est hors de question de tenter d’expliquer que ce n’est pas forcément avéré.
Pour combattre ce blasphème il convenait donc de frapper un grand coup, histoire de montrer que l’Education Nationale était noyautée par le Malin.
Pire encore, peut-être même noyautée par des socialistes.
On répand donc l’idée que dès la maternelle on nierait la différence entre les filles et les garçons au point que l’idée même qu’il put y avoir quelque chose d’intéressant à examiner chez son ou sa petite camarade de classe leur paraisse biscornue.
Elle a donné lieu à un tract apparemment délirant duquel il ressortirait qu’on apprendrait à des gosses de maternelle à s'amuser tout seul avec les outils fournis avec l'équipement de base.
Certains parents ont refusé, sur la foi de ce tract, d'envoyer leurs gosses à l'école.
C'est dire s'ils sont nunuches car ils auraient pu téléphoner à l’école pour savoir de quoi il retourne.
Les moins idiots seraient même allés sur le site de l’Education Nationale qui en parle.
Mais non…
Ces parents me semblent bien dangereux pour leurs enfants, qui ignorent tout de « l’ABCD de l’égalité », enseignement bien réel, lui.
Eh oui ! Ces parents ont apparemment perdu la mémoire.
Sinon ils se seraient rappelé qu’à l’âge de la maternelle où  cet enseignement est censé commencer, ces outils là ne servent guère qu’à pisser.
Et ce jusqu’à la classe de cinquième du collège.
Une chose me dérange toutefois, l’égalité entre les sexes passe-t-elle réellement par l’uniformisation de l’habillement prônée par certaines ?
Je dois avouer que la jupe vous a ce petit quelque chose qui rend les femmes si tentantes.
Du coup l'idée de ne vous voir qu'en jean me chiffonne, lectrices chéries...
Eh oui, les filles doivent aussi tenter les garçons.

Là où il y a de l'hygène, il n'y a pas de plaisir...

Je sais quelque chose de plus aujourd’hui.
Je l’ai appris il y a à quelques jours.
J’ai souvent entendu dire « Ouais… Les écolos j’aime pas ! D’abord ils ont toujours l’air constipé… »
Je sais aujourd’hui pourquoi on leur prête cet air.
Et c’est probablement parce qu’ils le sont.
Et je sais pourquoi depuis quelques jours.
Oui lectrices chéries, en tant qu’exemplaire de l’humanité, unique en son genre certes mais si courant dans son aspect physiologique, je dois vous avouer que je suis soumis à toutes les contingences exigées par la complexion du mammifère terrestre doté d’une salle de bains.
Non, non, rassurez-vous, je ne sombre pas dans le récit scatologique.
Néanmoins je me dois d’éclairer les foules sur le pourquoi de cet air qu’on prête aux écologistes.
Il y a peu donc, jeudi dernier pour être précis, Heure-Bleue et moi avions quelques petites choses à acheter. Nous sommes donc entrés dans la boutique bio proche du métro Arts et Métiers. Nous y avons pris de quoi défoncer l’estomac d’Heure-Bleue –oui, elle adore les raviolis bio mais la tomate…-, de quoi défoncer le Goût –oui, il aime bien les vins de Bordeaux bio mais l’alcool…- et de quoi finir d’équiper la salle de bain.
Nous avons évité le savon, redoutable pour la peau diaphane de la lumière de mes jours mais avons acheté ce qui manquait cruellement et qui dans ce cas est, à mon avis, responsable de l’air qu’on prête aux écologistes.
Je m’en suis servi.
Et j’agrée.
Ce truc, présenté comme du papier toilette est épais comme la retraite d’Heure-Bleue mais surtout  rêche comme l’accueil dans un commissariat et coûte trois fois plus cher que le machin « maman j’ai fini » qui donne l’impression d’utiliser une pièce de flanelle.
Déjà, économiquement, c’est une arnaque genre crédit renouvelable.
Il vous le faut tout de suite, vous en usez quatre fois plus car il est non seulement huit fois plus mince mais trois fois plus cher et du coup vous faites attention.
Evidemment, compte tenu du fait qu’il faut éviter de polluer la planète, il fallait bien trouver quelque chose qui évite de gaspiller l’eau et le papier.
C’est chose faite.
Lectrices chéries, évitez ce papier écolo si vous voulez échapper à l’impression désagréable de vous passer du papier de verre grain 40 là où normalement c’est pas ça qui doit…

lundi, 27 janvier 2014

La belle Lurette.

Vous vous souvenez sûrement, lectrices chéries.
Bien sûr que vous vous souvenez, je n’écris que des choses inoubliables…
Vous n’avez donc pas oublié cet épisode tragique où, poussé par le « t’es pas cap’ » qui marche si bien sur les garçons, votre Goût adoré était allé demander à une péripatéticienne « combien ça coûte pour » …
Pari d’autant plus stupide que j’étais à l’époque incapable d’aller au bout de l’affaire pour des raisons autant physiologiques que financières.
Vous voyez bien où se produisit cet embryon de transaction ?
Je me le rappelle quant à moi très bien, c’était à la hauteur du cinéma « Le Trianon ».
Je me souviens aussi des fins d’après-midi d’automne ou de printemps, quand je traversais le boulevard de Rochechouart en sortant du lycée. Ces soirs d’octobre où il fait doux. Ces soirs de mai où on resterait volontiers jusqu’à la nuit dans la rue si on n’était pas taillé et « corvéé » à plaisir par des professeurs sadiques qui nous noyaient sous les devoirs.
Ça convenait parfaitement à votre Gout préféré, pour deux raisons.
D’abord la frilosité qui l’a sans doute saisi dès la sortie du ventre maternel.
Ne riez pas, on voit bien que vous n’êtes pas né en janvier 1949, particulièrement rigoureux.
Ensuite, ce temps me poussait à rentrer à pieds ce qui permettait de grappiller les sous des tickets, si pratiques pour faire autre chose.
C’est sans doute pour ça que les souvenirs que j’ai de ce trajet sont toujours ensoleillés, agréables et font remonter chez moi des bouffées de bonheur d’être vivant.
J’ai même des tas de souvenirs de ces trajets.
Vous traversez le boulevard de Rochechouart, et ne me dites pas que je radote, je le sais. Puis vous l’empruntez dans la direction du lycée Jules Ferry. Arrivé à la rue Dancourt, vous la prenez, la montez jusqu’à la place Dancourt, devenue place Charles Dullin, où il y a le théâtre de l’Atelier.
Aujourd’hui je me demande encore pourquoi on a dégradé Dancourt, longue lignée théâtrale pour le remplacer par Dullin…
Cette place est charmante, les soirs de printemps je m’y asseyais sur un banc, mon cartable entre les pieds et j’écoutais les gens se disputer. On se disputait beaucoup pour rien avant 1968.
Après on s’est disputé énormément pour pas grand’chose...
Puis vous continuez la rue jusqu’à la rue Chappe que vous suivez jusqu’au square Nadar. Square dont je vous ai déjà parlé et dont il vaut mieux que je ne vous parle plus…
Vous le contournez en prenant sur votre gauche la rue Saint Eleuthère jusqu’à la rue du Mont-Cenis. Quelques pas plus loin vous empruntez la rue Saint Rustique, une rue étroite qui vous mène à une des plus charmantes rues de Paris.
Enfin, pour ceux qui aiment. La rue des Saules. Vous descendez les escaliers en passant devant le « Lapin Agile » où Aristide Bruant fit admirer son écharpe rouge à des lascars célèbres.
Le nez au vent, je passais devant le vignoble de Montmartre, source d'une piquette sans intérêt autre que la cueillette des grains, et tournais à gauche dans la rue Saint Vincent.
Je la descendais jusqu’à la rue de la Fontaine du But qui devient la rue Duhesme qui me ramenait place Championnet.
Cette place est devenue Albert Khan avec le même succès que la place de l’Etoile est devenue Charles de Gaulle…
J’étais arrivé tout près de chez moi.
Si vous pouviez savoir, lectrices chéries, combien de centaines de fois j’ai emprunté ce chemin.
Aujourd’hui ça donne l’impression de renseigner un touriste qui veut aller à pieds de Pigalle à la porte de Clignancourt mais si aviez vu comme il faisait beau, comme les cartables étaient légers, comme il flottait un air de bonheur…
Même les immeubles, sacrément lépreux et noirs de crasse à l’époque, me semblaient non pas des palais, il ne faut pas exagérer, mais tout à fait dignes d’attention.
Il est vrai que j'avais quitté un pénitencier il y a peu d'années...