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vendredi, 10 mars 2023

155ème de Lakevio du Goût N°155

Fille-au-chat-Renoir.jpg

Que peuvent se dire cette jeune femme et ce chat dans la toile d’Auguste Renoir ?
Je suis sûr qu’il y a une histoire à raconter.
Une histoire qui commencerait, comme beaucoup de contes de fée, par « Déjà petite elle savait qu’elle allait se marier avec un prince. »
Et si elle se terminait sur « Elle sourit alors à la pensée qui la traversa. »
À Lundi j’espère…

mercredi, 08 mars 2023

L’amante n’est pas religieuse...

En ce jour de la « Journée internationale de la Femme », je tiens à vous réaffirmer mon total respect et une admiration sans bornes pour une patience vis-à-vis des hommes qui me laisse pantois.
Vous devez effectivement nous aimer beaucoup pour nous supporter.
Bon, pas autant que je le souhaite par moments mais personne n’est parfait.
Cela dit, je dois vous avouer quelque chose : Quand j’étais petit, et même quand j’étais à l’école maternelle, cet endroit merveilleux où j’ai vu pour la première fois des yeux autres que marrons, j’avais quelque chose.
Bon, quelque chose qui ne tournait pas rond, comme tout le monde mais pas que.
Oui, autre chose.
Autre chose élastique, avec une robe bleue qui finit décolorée, et une coiffure genre « casque mode Dallas » rouge et des chaussures noires au bout de jambes rose pâle.
J’avais une poupée !
Oui, une poupée, elle était en caoutchouc et elle s’appelait Martine.
Plus exactement je l’appelais Martine.
J’en pris grand soin et je la gardais près de moi autant que faire se pouvait.
Elle m’a plaqué un jour.
Je ne sais pourquoi.
Elle a disparu, sans doute froissée que ma mère me mette en pension chez des fous pour qui la chair n’était qu’un piège qui menait direct en enfer.
Je ne l’ai jamais revue mais ne l’ai jamais oubliée.
Ce fut la première de celles qui m’ont plaqué.
Le nombre de celles qui me firent connaître le goût du râteau avant celui de la pelle est bien plus élevé…
Tout cela pour vous dire que je vous ai toujours admirées et si rarement comprises.
Ce n’est pourtant pas faute de vous écouter, je vous assure.
Reste ce polysémique « Oui mais non » qui semble votre expression favorite.
Cette expression si pleine de promesse à son début et si frustrante à sa fin.
Ah… Ce début, ce « Oui » plein de promesse, ce « Oui » qui est déjà un cadeau en soi.
Ce cadeau à peine offert que déjà retenu par ce « Mais » régulièrement accolé à la promesse.
Et cette déception qui s’empare de moi dès ce « Non » qui clôt l’expression.
Je vous le dis, mes chéries, mes amours, le « parler fille » est peut-être bien l’origine réelle du mot « cruauté »…
Je sais qu’hélas pour beaucoup, dans tous les cas pour trop, c’est leur fête tous les jours mais je vous souhaite une vraie fête.
Et pas que le 8 mars mais toute votre vie.
Et n’écoutez pas les récriminations d’Heure-Bleue, je suis un homme par-fait ! Point !
Bon, un peu chiant par moment, mais c’est ça la vraie perfection, c’est quand il reste un petit quelque chose à améliorer, sinon la perfection serait ennuyeuse donc imparfaite…

vendredi, 03 mars 2023

L'élan beau de ma vie.

Ce n’est pas que je sois routinier, non, c’est seulement que j’aime par moment que certaines choses soient immuables.
Que le jour choisisse le matin pour se lever.
Que la nuit choisisse plutôt le soir pour tomber.
Toutes ces choses auxquelles ont finit par s’habituer, comme le « T-shirt » s’habitue à tomber pile à côté du panier à linge, le savon à côté de la baignoire quand on est dedans ou le rideau de la boulangerie qui se baisse pile-poil quand on s’aperçoit qu’on a oublié le pain.
Un grain de sable vient toujours se glisser qui coince l'engrenage de la routine.
Aujourd'hui par exemple, je devais vous proposer un « Devoir de Lakevio du Goût ».
Hélas, trois fois hélas, je ne puis me plier à cette obligation autoinfligée par amour de vous.
P... Que j'cause beau la France ce matin !
Bref... Aujourd'hui Merveille a seize ans.
Nous revenons demain à Paris mais n'arriverons que vers dix heures du soir.
Le devoir arrivera sur vos écrans la semaine prochaine car dimanche nous restituons leur progéniture aux parents de Merveille et P'Tite Soeur qui j'espère ont bien profité de cette semaine épuisante, riche en jeux et en chamailleries.
Notre boulot de glandeur va enfin nous reposer de nos vacances...

samedi, 25 février 2023

Adieux façon Aznavour, Macias, Eddy Mitchell, et autres DEutronc...

Bon, comme je vous aime, je reprendrai le « Devoir de Lakevio du Goût » mais c’est uniquement parce que je vous aime…
Mais vous pourriez au moins vous extasier devant la patience d’ange don je fais preuve.

Mais non ce n’est pas une « Extrême Onction. »

Devoir de Lakevio du Goût_11100.jpg

Eh bien voilà…
Demain dès l’aube, enfin vers onze heures, à l’heure où la campagne n’est plus blanche depuis un moment, nous partirons.
Nous emmenons Merveille et P’tite Sœur en vacances.
Nous reviendrons samedi prochain pour fêter deux anniversaires.
Celui de Merveille qui aura seize ans.
Et le cinquante et unième anniversaire du jour dont de temps à autre Heure-Bleue ou moi nous demandons si nous n’aurions pas dû nous casser une jambe.
Heureusement, un anniversaire ne dure qu’un jour.
Nous profitons de tous les autres jours pour nous chamailler.
Ah ça ! On ne peut pas dire que notre vie fut un long fleuve tranquille !
Au moins elle fut animée et je ne peux pas dire que je me sois ennuyé à partager la vie d’Heure-Bleue.
Elle-même reconnaît qu’elle ne s’est pas ennuyée ce qui me remplit à la fois de fierté et d’inquiétude.
Donc voilà pourquoi cette semaine je ne vous proposerai pas le 155ème « Devoir de Lakevio du Goût ».
Vous gagnez une semaine de devoir.
Pourquoi ?Parce que le 156ème « Devoir de Lakevio du Goût » sera le dernier.
Cela fera alors trois ans que je vous propose un exercice de style et si le courage me manque pour continuer, j’espère que vous me pardonnerez.
Je continuerai évidemment à proposer quelques « tartines » et lirai vos textes avec plaisir et espère que vous lirez les miens avec indulgence et patience.
Je n’irai pas sur « Insta » comme disent les djeun’s qui ne le sont plus vraiment histoire de « faire djeun’s » car je trouve que c’est un truc de flemmard.
Je suis déjà cossard de nature, pas la peine d’en administrer la preuve…
Cela dit, si le passage de « La Faucheuse » vous inspire, je vous en prie, écrivez.
J’écrirai peut-être et vous lirai sûrement.
Bisous et à plus tard.
Votre Goût adoré.