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mercredi, 23 janvier 2013

Adamantin, ce matin...

Le commentaire de Berthoise me ravit.
Enfin, une lectrice chérie découvre, enfin, avec l’émerveillement de celle qui vient de se voir offrir « un diamant gros comme le Ritz », qu’elle a affaire à une chimère.
Non que votre Goût adoré soit équipé d’un corps de taureau et d’une tête de lion –de fait, ce serait plutôt une tête de linotte sur un corps d’homme vaguement usagé-, non.
Notre Berthoise –je dis « notre » car je suis très partageur, surtout de ce qui n’est pas à moi- daigne me concéder cet appartenance rêvée à la gent de ceux qui peuvent réaliser les rêves des unes et la utopies des autres, fussent elles impossibles.

Merci ! Mille fois merci ! Si en plus tu pouvais répandre cette bonne nouvelle dans les agences de modes remplies de mannequins ce serait très gentil.
Si, pour l’occasion, tu pouvais éviter les agences ukrainiennes, s’il te plaît, ce serait gentil.
Je me suis laissé dire, en effet, qu’elles ont plein de petits amis avec des rasoirs plein les poches et un caractère ombrageux.
Comme ces gens là, quoique théoriquement versés dans le commerce, ont horreur de la concurrence.
Surtout dans le cœur de leurs copines…

Revenons-en à cette affaire de chimère capable de réaliser les rêves les plus fous, Comme, ainsi que l’avaient fait remarquer Mab et Liliplume, ces adorées lectrices jamais à court d’une réflexion mauvaise,  « je ne pense qu’à ça », j’en suis venu à me demander, à propos de rêves fous, comment pouvait bien se dém…brouiller Salomon à qui on prêtait plus de mille femmes et maîtresses.
Enfin, « on »,  les envieux qui rêvent, justement de…
Eut-il seulement le temps d’écrire le premier vers du Cantique des Cantiques ?
Parce que mille femmes et maîtresses, ça occupe.
En fait je ne crois pas un mot de cette histoire, un truc pareil n’a pu germer que dans l’esprit d’un adolescent obsédé.
Il n’y a qu’eux pour croire des histoires pareilles. Et surtout penser à les vivre.
Les fous ! S’ils savaient qu’une seule, déjà…
Alors, un doute me vient.
Et si je m’étais emballé sur le sens courant de « chimère » ?
Si Berthoise avait seulement voulu parler de l’évanescence du rêve que je suis censé être ?
Me renvoyer ainsi dans les nuées de la pensée d’une Dulcinée restée coincée dans les « replis du temps » comme on dit dans les livres de science-fiction.
Me ravaler au rang de vieux souvenir collant.
Une honte !
Je te déteste, Berthoise de m’avoir fait passer, en moins de deux lignes, du rang de merveille capable de réaliser les rêves à celui de nuée fuligineuse vieille d’un demi-siècle traînant dans un esprit arrêté en 1965.
Le temps que je comprenne, quoi…

 

mardi, 22 janvier 2013

Oui mais non.

Vous avez vu ça, lectrices chéries ?
J’ai mis votre expression favorite en titre de l’ode à votre gloire, ode que j’essaie de vous livrer le plus régulièrement possible.
Hélas, trois fois hélas, mille fois hélas, ce n’est pas que je manque de compliments, tous plus dithyrambiques les uns que les autres à votre endroit.
Les mots ne me manquent pas tellement il y aurait de quoi vous louer, simplement ils se bousculent dans mon esprit en foule si nombreuse que j’ai quelque mal à les aligner.
Bref, redescendons un instant « sur la terre, qui est quelquefois si jolie » comme disait Prévert, et admirons ce si charmant et si fréquent « oui mais non » sortant de vos lèvres purpurines.
Oui, j’aime bien « purpurines », ça donne cette délicieuse touche de luxe et parfois, trop rarement, de luxure, qui vous va si bien au teint.
En plus, « purpurines » je trouve que « ça en jette », c’est pas toujours facile à placer dans la conversation et tout ça.
Nous les hommes, comme disait la publicité Mennen, disons « oui » ou « non ».
Nous ne disons « mais » que quand on a besoin d’excuses pour notre patron abhorré.
Le projet n’est pas prêt dans les délais ou même déconne franchement devant le client ?
Là nous disons « oui mais machin n’a pas… » ou « oui, mais truc a… ».
Mais c’est rare.
Chez vous, lectrices chéries, il y a toujours ce « oui mais non », trio improbable.
Certaines, sûrement pour essayer d’ajouter une touche de mystère à quelque chose de déjà pas clair, tentent le « oui, non, mais », c’est sûrement pour faire du genre…
Vous réussissez, grâce à cette trouvaille qui tient à la fois de l’aporie, de l’oxymore et de l’anacoluthe, à concilier le souhait et le refus de son exaucement avec cette petite touche de « si toutefois tu… » qui nous fait sauter à pieds joints dans le piège et nous tente chaque fois.
Ça montre que le proverbe « on ne prend pas les oiseaux deux fois dans le même nid » est un piège supplémentaire que vous nous tendez, histoire de nous rassurer avant de nous prendre dans vos lacs…
Alors que nous autres pauvres mâles, médiocrement matérialistes, nous contentons d’accéder à vos demandes, vous, avec votre « oui mais non » êtes déjà en train de nous arracher le peu que vous aviez daigné nous accorder l’instant d’avant.
Pour ce qui est de refuser, vous êtes beaucoup plus courageuses que nous, toujours plus lâches face à vous qu’à un fusil.
Il est vrai que vous disposez d’armes bien plus dangereuses…
J’ai une longue expérience de votre talent incontestable pour nous pourrir la vie à petites touches particulièrement sadiques.
Il y a des jours comme ça, où le « non » du « oui mais non » prend tout son sens.
Il y a même des jours bien pires, ceux où le « oui mais » nous fait nous demander ce que va nous coûter en acquiescements divers cette acceptation conditionnelle.
C’est sans compter ce « non qui veut dire oui » comme dans les chansons.
« Non qui veut dire oui» plus rare que le « non ! » qui tombe comme un couperet lorsque nous prend l’envie de… et qu’hélas vous dites « au lieu de penser à des bêtises, viens plutôt avec moi au Monop’ »…
Finalement, sauf devant Monsieur le maire, savez-vous dire clairement « Oui ! » ?

 

lundi, 21 janvier 2013

Vannes, clips et arpèges…

« Comment fais-tu pour te les rappeler toutes ? » me demandait Emilia-Celina au mois d’août.

Eh bien, d’abord parce qu’il y en eut peu –de marquantes, s’entend- et puis j’ai une assez bonne mémoire…
Vous connaissez mon aversion pour l’effort et par conséquent le sport.
Si je m’étais attaché à cet aspect sportif que je déteste, nul doute que j’aurais sombré dans les profondeurs du classement.
Moins de dix.
C’est peu.
C’est même très peu.
Compte tenu du « palmarès » revendiqué par certains, le nombre réduit de mes camarades de jeux de l’amour et du hasard vous a un petit air « enfant sage ».

Sûrement, ceux qui préfèrent Auchan à Dior me regarderont avec commisération.
Les pauvres…
Parmi les aspects enviables de cet état de fait, outre qu’on n’a pas la mémoire de ces choses  « en cafouillon », on ne perd pas le goût de l’étude.
Ce qui arrive immanquablement quand on se cantonne à un bachotage forcené dont le but n’est que « la petite moyenne » bien connue des laborieux de la question de cours. Un « par cœur » sans cœur donc sans intérêt.
Donc je me les rappelle toutes.
Elles ne furent pas des « sujets ».
Elles furent mes « souveraines ».
Elles ne furent pas des « sujets d’étude ».
Elles furent mon  « jury ».
Et ce ne fut pas facile tous les jours.
D’ailleurs, ça continue à n’être pas facile tous les jours…
J’ai encore et toujours un directeur de thèse.

Heure-Bleue prétend que j’abîme toutes mes affaires et que m’accorder du luxe, c’est donner des perles aux cochons.
Néanmoins, elle est là, non ?
Et en forme si j’en juge à ses réflexions.
Nous ne sommes plus de jeunes gens.
Mais, si nos fesses sont moins fermes et nos formes plus arrondies, nous avons toujours la dent dure et la langue pointue…
Et, ô délicieuse surprise renouvelée régulièrement, nous savons encore nous causer des fous rires.
Du coup je m’aperçois qu’il en va des souvenirs en la matière comme des bijouteries, les vitrines les plus chargées ne sont pas les plus belles.
Lectrices chéries, je ne vous ai donné qu’à en apercevoir…

 

samedi, 19 janvier 2013

Maturité

Don't worry, lectrices chéries, ma prochaine note mûrit...

jeudi, 17 janvier 2013

La grenouille qui veut se faire ,aussi grosse que le bœuf.

J’ai été enchanté ce matin par une nouvelle lue dans mon journal de « news informatique » du matin qui montre que l'imagination reste au pouvoir.
J’y ai appris que l’égalité en droit est quand même une vaste foutaise, surtout s’il s’agit de sous et de la façon d’en gagner.
J'ai appris par la même occasion que quand un salarié fait ce que fait une entreprise, c’est une entorse inacceptable aux règles des affaires et justifie, de la part de l’entreprise, la perte de la confiance accordée au salarié.
Mais que s’est-il donc passé pour que cet opérateur téléphonique etazunien soit, avec cinq autres boîtes, scandalisé ?

Eh bien, un « développeur », « analyste-programmeur » en vieux français, instruit sans doute par les nouvelles méthodes en vogue dans un monde du travail particulièrement dur ces temps-ci, même aux USA, a trouvé une astuce intéressante pour glander en gagnant sa croûte à la façon des grands de ce monde.
Il a pratiqué à son échelle ce que font à grande échelle  les industriels et les banquiers.
Il s'est lancé dans la « délocalisation offshore ».
Il a réussi à « externaliser » son travail.
Que dis-je, son travail. Il est allé jusqu'à décrocher six emplois !
Jusqu’à ce qu’un audit de sécurité sur les canaux de télécommunications  qu’il utilisait pour ce faire dévoile le pot aux roses,.
Il a ainsi fait réaliser le boulot de ses six emplois par une équipe de consultants chinois avec lesquels il avait passé un contrat tout ce qu’il y a de formel.
Il a, comme n’importe quelle compagnie d’assurance, délocalisé son travail mais pour son propre compte.
Pire encore, il a touché l’équivalent de quatre salaires en ne foutant rien, les deux autres servant à payer ses esclaves chinois.
Comme n’importe quel directeur de grand groupe !

Il faut donc malheureusement admettre qu’aux yeux du monde des affaires, il est absolument scandaleux qu’un salarié, autant dire un va-de-la-gueule, se permette de faire ce qui fait la fierté, les stock-options et les « retraites chapeau » de tant de PDG…
Ces boîtes, au lieu de le jeter auraient dû plutôt le remercier de n’avoir pas fait ce que font beaucoup « d’investisseurs » depuis 1980.
« Investisseurs » qui à coup de LBO, « achètent » à crédit des entreprises avec une mise de fond minimale, paient le crédit avec l’argent gagné grâce à la sueur des salariés et jettent ces mêmes salariés pour revendre la boîte qu'ils n'ont pas payée.
La direction des boîtes mouillées dans cette affaire de délocalisation pirate a dû transpirer d’angoisse.
Mais, bon, on ne va pas se plaindre.
Pour une fois qu’on voit de la sueur de PDG…