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vendredi, 01 février 2013

GPA.

J’ai jeté un œil –grave imprudence quand on n’en a qu’un- sur la télévision-.
Non, pas le téléviseur, j'ai regardé les informations.
Informations qui, à défaut de nous parler de ce qui est censé préoccuper tout le monde au premier chef, nous abreuve de développements qui concernent surtout une poignée de Français qui aimeraient bien avoir les mêmes droits que les autres.

Et là, sur cet écran, que vois-je ?
Je vois qu'une horde de lascars, « fondus au noir » comme dit l’Ours, jamais à court d’images désagréables quand il s’agit de qualifier ceux qui ne sont pas d’accord avec lui, s’est installée devant l’Assemblée Nationale.
Et que font-ils ?
Eh bien ils prient…
Et ils prient qui ? Et pour quoi ?
Pour éviter que les droits dont ils bénéficient soient attribués à d’autres.
Je ne m’étendrai pas sur le fait qu’ils n’ont rien compris à la décision de Mr Ledru-Rollin qui leur a, comme aux autres, donné le droit de vote en 1848.
Il semble qu’ils n’aient pas non plus saisi l’essence de la démocratie et qu’il n’est plus question de se mettre à genoux devant un député pour obtenir quelque chose.
Quoique… Ça se fait peut-être, mais discrètement.
Un billet de bonne valeur est souvent plus efficace…
J’ai donc vu les gens de Civitas réclamer, apparemment au bon dieu, que « ces invertis » n’aient pas le droit de se marier –ce qui ne me gêne pas, l’idée d’aller à l’église pour consacrer une union qui ne regarde que deux personnes m’a toujours semblée bizarre-.
Ils se déclarent contre l’idée même que  « ces anormaux » puissent élever des enfants. Pire encore, que quelqu'un puisse faire appel à une femme qui n'a rien à voir dans l'histoire pour fabriquer à leur place l’enfant que la nature, faute de les
avoir fabriqués escargots, les empêche de concevoir, seul ou à deux.
Et nos zozos d’appeler Dieu, le Christ et la Vierge Marie à la rescousse pour les soutenir dans leur combat contre la luxure, le vice, le péché de sodomie des uns et le péché de saphisme  des autres.
Bien entendu, les trois invoqués, pas fous, ne sont pas intervenus dans la bagarre.
Et pour cause, on ne tire pas contre son camp !
Les gens de Civitas ne se sont jamais avisés que Marie elle-même, si je suis bien ce que racontent les Evangiles, a été quand même un peu une mère porteuse…
Que la vierge ait été la première à avoir testé la GPA pour le compte du bon dieu, fut-il omnipotent, ne les a pas frappés.
C’est bien beau de donner des leçons de bien-pensance et de religion aux autres.
De prendre l’air inspiré et les mains jointes pour les unes, l’air plein de colère pour les autres.
Mais faudrait voir à connaître les textes avant d’aborder le sujet épineux –sans jeu de mots à propos d’une histoire de couronne- de la gestation pour autrui.

Nous faire un tel foin sans s'être aperçus du vice de forme initial, faut être vraiment nul...

mercredi, 30 janvier 2013

Souvenirs, souvenirs…

J’ai beaucoup aimé le billet de Seringat.
Celui qui est paru hier matin.

C'est beau les souvenirs.
Même les mauvais.

Mais là c'est un bon.
Un coin de ciel, occupé en partie par une branche d'acacia, me ravissait.
Les matins de printemps, particulièrement ceux du dimanche où j’avais la chance de partager le pensionnat avec une poignée de « pas sages ».
Du fond de mon lit, collé à la fenêtre, je regardais ce ciel et cette branche d’acacia.
Elle était fleurie et embaumait un dortoir qui en avait bien besoin.
C’était une époque où les impératifs de sécurité n’empêchaient pas encore de vivre.
Dès le mois de mai, les fenêtres des dortoirs étaient maintenues ouvertes jour et nuit.
Le seul vrai risque que je courais n’était pas de tomber par la fenêtre, non.
C’était essentiellement d’être réveillé par une averse soudaine, poussée vers mon lit par un coup de vent.
C’était le prix à payer pour voir ce coin de ciel…
Ce n’était pas cher payé, ceux qui « habitaient » contre le mur du fond ou près des toilettes étaient souvent réveillés par le « frère » qui faisait sa ronde ou ceux qui se rendaient aux toilettes.
Mais ces dimanches, aaahhh ces dimanches !
Il fallait bien sûr sacrifier à la messe, mais elle se déroulait dans une atmosphère bien plus décontractée que celle du jeudi ou celle du samedi.
Oui, la messe avait lieu le samedi pour être certain que la bonne parole nous atteindrait tous sans distinction.
Le risque existait bien, que ce petit ange tombât dans une famille qui préférait profiter du dimanche pour paresser au lit plutôt que rendre grâce au ciel.
Pire encore, je m’étais laissé dire que certains prétendaient être allé à la messe alors qu’en fait ils étaient allés jouer au foot…
Ils gagnaient chaque dimanche un aller simple pour l’Enfer. Et pas celui qui est pavé de bonnes intentions.
Non, l'autre, plein de paquets de « cent lignes » et de « une heure avec ».
L'enfer, quoi...
Notre dimanche à nous, les réprouvés, les maudits, était finalement fort agréable.
J’avais même le droit de prendre des libertés avec l’air sur lequel chanter ce foutu « miserere ». La reprise « à la quinte » me plaisait beaucoup, ça faisait « genre chanteur ».
En tout cas mes camarades de géhenne et moi y éprouvions un sentiment de liberté rare.
Imaginez une pension abritant des dizaines et des dizaines de gamins, tous turbulents, certains féroces.
Imaginez cette pension, dans laquelle il n’aurait dû se trouver, le dimanche, que quelques religieux occupés à souffler avant de reprendre le collier, que dis-je le joug.
Imaginez-là, occupée seulement par ces frères et une dizaine de gamins, du coup fort calmes et assez heureux. Beaucoup d’entre nous préféraient parfois passer le week-end là que dans un logement si exigu que quand on ne se cognait pas aux meubles on se frottait à ses parents ou ses sœurs.
Imaginez surtout la cour, immense et vide, embaumée par un parfum qui m’émeut encore aujourd’hui, celui des tilleuls.
Ces tilleuls étaient censés meubler la cour mais surtout calmer un tas de barbares occupés à se courir après et se battre.
Quand nous habitions près du Père Lachaise, c’est le parfum des acacias qui meublent la rue des Pyrénées qui me charmait.
Aujourd’hui, près de chez moi, il y a une espèce de petit parc dans lequel poussent quelques tilleuls.
Au printemps, et j’en sens déjà aujourd’hui le réveil, ces tilleuls dégagent un  parfum qui me ramène près de soixante ans en arrière.
Ce parfum réussit à traverser à la fois les effluves bagnolesques et les décennies.
C'est dingue, non ?

Merci Seringat…

 

mardi, 29 janvier 2013

L’égout et les couleurs.

Lectrices chéries, la cruauté de l'actualité me contraint à emprunter un acronyme à une blogueuse, aimée elle aussi.
Ne soyez pas jalouses, je vous aime aussi et si je comprends bien le pincement de jalousie que vous pouvez ressentir, pensez d’abord et surtout à rendre grâce à l’élasticité du cœur de votre Goût-des-autres chéri, élasticité qui me permet de vous accueillir toutes.
Cet acronyme, donc, emprunté à « méli-mélo-dit» est « TDC », et  sera utilisé parfois dans le récit d’un fait d’hiver qui m’a scandalisé.
De pauvres gens se sont fait virer du musée d’Orsay parce qu’apparemment la vue du pauvre dérange.
Les excuses de la direction du musée sont encore pires que les agissements des « agents de sécurité » mandatés pour procéder  à l’expulsion de ces « pauvres qui incommodent les visiteurs « normaux » avec leur odeur ».
Le type du musée regrette simplement de « s’être trouvé dans l’obligation de le faire ».
La belle affaire.
Tous ces TDC, chargés théoriquement de « répandre la culture parmi les masses populaires », comme ils le prétendent à longueur d’émissions où ils se congratulent, surpris eux-mêmes d’être si généreux et si compréhensifs envers les « classes défavorisées »  me font honte.
Ces TDC donc, osent regarder de haut, avec mépris quand ce n’est pas avec dégoût, ces « pauvres », eux qui doivent essentiellement leur position au fait que « leur papa a eu de la chance » comme disait Brel.
Eux dont les études ont été payées avec nos impôts.
Eux qui sont payés, et fort bien leur vie durant, toujours avec nos impôts.
Eux qui savourent un saumon Kaspia, comme Heure-Bleue l’a remarqué, mais dont la facture nous est réservée.
Eux qui, s’ils ont l’échine assez souple, pourront voir virer des ministres et des directeurs de cabinet sans jamais risquer un instant de connaître l’adresse du Pôle Emploi le mal nommé.
Eux, donc, font sortir manu militari d’un musée qu’ils considèrent comme « leur » musée alors que c’est « notre » musée à tous, des gens qui ne sentent peut-être pas la rose mais qui ont surtout le tort de ne pouvoir acheter de parfum.
Et puis, cette sombre affaire de mélange de torchons et de serviettes a toujours cours.
Je suis sûr que ces TDC regrettent la belle époque où, quand la duchesse « avait un vent » on faisait fouetter le serviteur le plus proche…
Il est vrai que les préoccupations des musées ont bien changé depuis une dizaine d’années.
De « temples de la culture » qui coûtent il a fallu en faire des vitrines rentables.
Il est donc fortement question depuis, d’y faire cracher leurs devises aux touristes étrangers.
Alors vous pensez bien que le pauvre dérange…
Et l’autre âne, bâté de diplômes, déguisant à peine son mépris, de nous dégoiser d’une voix melliflue « pourtant nous faisons beaucoup pour le milieu social ».
« Le milieu social », comme ça, d’un seul coup le pauvre est devenu « milieu social » !
Et je suis sûr qu'il est persuadé d'être « de gôôôôche », je t'en foutrais, moi,  du « milieu social » ! 
Comme j’ai la chance de pouvoir aller au musée sans payer –c’est bien fait pour les autres, ils n’avaient qu’à être bancals- je vais illico mettre sur pied une stratégie de vengeance du pauvre et de l’opprimé dans « les milieux de la culture » comme ils s’auto-gargarisent.
J’attendrai désormais, près du gardien, l’apparition d’un groupe de Japonais.
Là, je lâcherai discrètement –du moins du point de vue du son- une vesse.
Vous savez, les plus silencieuses, une de ces flatulences interdites par la convention de Genève de 1925, celles qui font dire que les plus discrètes sont les plus nauséabondes.
Une fois perpétré ce crime de masse je m’éloignerai vivement en passant une main méprisante devant mon nez et en jetant un œil mauvais au gardien qui sera immédiatement reconnu coupable du forfait.
La chose m’est déjà arrivée mais c’est la première fois que j’y pense comme à une arme destinée à protéger le « quart monde »…
Il ne sera pas dit que « Humiliés et offensés » restera seulement le titre d’un roman.
Non mais !

 

lundi, 28 janvier 2013

Egorge lui son mouton...

Aaaahhhh… Lectrices chéries…

Si vous n’étiez pas là, je ne saurais jamais quoi vous écrire.
Et celle, là bas dans le fond, qui grommelle « puisqu’on n’est pas là, pas besoin de nous écrire » est priée de garder ses réflexions pour elle.
Une de mes blogueuses préférées, d’ailleurs vous êtes toutes mes préférées, avoue, même pas à demi –mots « 
J’ose le dire, je n’ai jamais apprécié Le petit prince.
 »
Je tiens à lui apporter mon soutien plein et entier.


Tu as raison, Mab, « Le petit prince », c'est chiant...
La seule remarque avec laquelle, dans mes « minutes poésie » je sois d'accord est « l'essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit bien qu'avec le cœur ».
Je dois même avouer que ce Saint-Exupéry m'a bien emm...bêté avec son mouton.
Je crois bien que c’est de cette époque que date mon goût pour le méchoui...
Quand je pense à tout ce qu’on nous a raconté sur ce modèle de bonté, et patin et couffin…
Pour être honnête, ça a quand même mieux meublé nos neurones que quatre heures de télévision par jour.
Emaillées de considérations oiseuses et de quelques libertés avec la grammaire, certes mais, pour ce que j’ai constaté avant-hier, ça semble causer moins de dégâts à l’encéphale que deux heures quotidiennes de « i-Phone »…
Revenons à notre mouton, avant que votre Goût préféré ne vire franchement vieux con.
« Le petit prince » disais-je, est quand même une statue érigée à la gloire de saint Nunuche et je me demande encore comment cet opuscule peut être considéré comme un monument de la littérature enfantine.
J’allais écrire « infantile », c’est dire...
Sans aller jusqu’à forcer les gosses à se taper « Vers & Prose » ou le « Lagarde & Michard » in extenso dès le CE1, on pourrait peut-être leur dire que « Vol de nuit » est quand même plus intéressant que « Le petit prince ».
Bon, moi-même personnellement je (je cause comme un invité de TF1), j’ai préféré les romans de James Oliver Curwood, c’était autrement palpitant.
Après vous avoir régalé de ces considérations oiseuses et superbes quoique sans intérêt aucun sur les goûts littéraires de mon enfance, je m’aperçois que mon petit déjeuner est en train de bouillir.
Et que je vais devoir racler avec énergie les plaques de vitrocéramique…
A demain donc mes amours.
J’espère avoir quelque chose de moins vide à vous mettre sous les yeux.
Meuh non !! Pfff… Vraiment…

 

dimanche, 27 janvier 2013

Plaquée par SMS…

Depuis deux jours, lectrices chéries, mes amours, je me demandais ce que j’allais bien pouvoir vous raconter.
Tricard de mes histoires d’amour anciennes et restantes, les seules qui semblent vous tirer quelque émotion, mais dont la relation m'est interdite, je me voyais de plus en plus contraint au silence.
Oui, Heure-Bleue a parfois de ces accès de mauvaiseté qui me font craindre une mort lente et douloureuse.
Heureusement, l’œil ouvert sur le monde qui m’entoure m’apporte toujours des éclaircissements sur le fonctionnement du genre humain.
C’était le cas hier.
Eh oui ! Nouvelle aussi importante que rare, Heure-Bleue et moi avons emmené Merveille faire un tour.
Il était question d’une chose que je déteste, un tour, voire deux tours de manège.
Or, le tour de manège, c’est bien pour Merveille, elle tourne, fière sur son destrier de bois, l’énergie de la promenade équestre étant fournie par EDF, ça lui va très bien.
En revanche, la mienne n’étant fournie que par les repas, s’évanouit rapidement dans un air gelé et humide, un air dont vous savez, lectrices chéries, combien je l’aborrhe…

La récompense était tout de même au bout de l’épreuve.
Un « petit quatre heures » était prévu au McDo. Merveille allait entamer son quatrième repas de la journée. Un « Happy Meal » vers cinq heures de l’après midi ne l’effrayait pas.
D’ailleurs, comme Papy, rien ne l’effraie si ce n’est l’ombre d’un effort…
La consolation de la journée, un peu comme le chocolat après le café, quand le chocolat et le café sont bons, est survenue à ce moment.
Nous étions tous trois absorbés par, plus exactement en train d’absorber, notre« petit quatre heures » quand j’eus l’attention attirée par une conversation passionnante tenue derrière moi par deux voix entre enfantines et féminines, ce timbre qui peut être aussi délicieux qu’agaçant ou drôle.
Ça dépend de ce qui est dit.
Ça avait commencé par « tu vois, ces mots, ça m’est rentré dans les yeux, tu peux pas t’imaginer ! » d’une voix mi sérieuse mi piaillante, « j’ai failli pleurer tout de suite ! ».
 

Et l’autre voix de s’exclamer « Naaaaaaannnn !!!! J’y crois pas !! ».
J’attendais quelque chose de posé, genre « il t’a plaquée ce connard ! » ou « tu souffres ma chérie ? » mais non, « la nounou électronique », dite « éducation Télé réalité » avait déjà commis ses dégâts irréparables.
J’ai aussitôt averti Heure-Bleue du drame en train de se nouer à la table voisine.
Bignoles comme nous sommes tous deux, nos oreilles ont fait comme les spinnakers du Vendée Globe, elles se sont déployées et ont triplé de surface pour le moins.
Nous sommes restés béats d’admiration devant la vacuité de l’échange.
- Tu te rends compte ? Ecoute ça « pour moi, les mots ça veut dire quelque chose, j’te les dis comme ça mais c’est très important pour moi ».
- Naaaannn ! C’est pas vrai ! Il t’a dit ça ? Laisse-moi recopier ton SMS, je dois aussi jeter mon mec…
- J’peux pas, c’trop intime tu vois, il m’a dit aussi « c’est passque c’t’une question de confiance que j’te dis ça, mais faut pas croire, je souffre aussi mais faut que j’te quitte pour pas que j’souffre trop tu vois… »
Cette nunuche ne s’est pas même rendu compte que l’autre zozo avait pompé une bluette de Michel Berger, esquintée de surcroît.
Et ça dura comme ça pendant tout le « petit quatre heures », même Merveille écoutait. Elle croyait peut-être à un cours de rupture…
Cette brillante conversation était émaillée de « Atteeennndss c’est pas possible ! Il t’a vraiment dit ça ? C’est trop top ! Tu vois, y t’aime tellement qu’y préfère te laisser pour pas qu’y souffre ! »
Manifestement, l’autre n’avait pas trop compris non plus.
Mais une trace de l’enseignement sociétal apporté par TF1 avait porté ses fruits, les deux avaient saisi l’aspect utilitaire de ce SMS à la poésie discutable.
« On va le garder, comme ça, si des fois on doit jeter not’mec, eh ben on pourra y’envoyer. »
Nous nous sommes levés, fin du « petit quatre heures ».
Nous avons regardé les deux Messaline éjectées.
Deux gamines, une brune et une blonde. Les deux, la quinzaine grassouillette et la peau encore intacte.
L’œil, quoique mort, était rivé sur l’i-Phone de chacune.
J’ai compris brutalement pourquoi on appelait ça un « smartphone ».
C’était pour être sûr qu’au moins un des deux était intelligent…
A propos de virginité, une chose était sûre, leur cerveau avait gardé la sienne.
Toutes deux, comme dit Giono dans « Regain », avaient « ce doux regard des bœufs ».
Cette profondeur qui faisait penser, non aux écrits de Schöpenhauer mais plutôt à la vision que j’ai depuis la fenêtre de mon cinquième étage du trottoir en bas.
C’est profond, loin, et tout ce vide me fait un peu peur...