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dimanche, 06 août 2023

My godness !!!

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Voici l’heure idéale pour faire l’amour selon des experts.
C’est ce qui me saute aux yeux dès l’ouverture de mon navigateur.
Affiché à une vitesse folle grâce aux progrès de la science et à « la fibre ».
Je me demandais depuis quand, à part l’autre moitié du couple, il fallait un « expert » pour savoir si c’est « l’heure idéale » ou non.
Eh bien on dirait qu’il faut un avis extérieur qui nous dirait que « Non non non ! Remettez ça à plus tard, ce n’est pas le moment ! » pile poil au moment où les souffles deviennent courts et que les sous-vêtements volent dans toute la pièce tandis que rien que les regards dévorent déjà l’autre moitié.
Évidemment, ce sont des « scientifiques » anglais qui se sont penchés sur la question, il fallait bien ces « experts », eux qui s’étaient déjà rendus célèbres pour avoir diffusé un sondage duquel il ressortait que les Anglaises préféraient manger du chocolat plutôt que se livrer aux délices du déduit…
D’après cette « étude » précédente, venue elle aussi d’Angleterre on demanda à quoi les Anglaises renonceraient le plus volontiers. Le sexe ou le chocolat ?
La réponse fut à une large majorité « Le sexe !! On préfère le chocolat !!!! ».
Je ne gloserai pas, comme n’importe quel pilier de comptoir, sur le talent de l’Anglais sous la couette, non, là n’est pas mon propos.
Si ce n’est qu’il y a évidemment des moments où on si dit que peut-être on aurait dû attendre, soit cet article, soit effectivement le bon moment…
En revanche, il ne m’étonne pas que ces « scientifiques », ces « experts » viennent d’Albion pour nous délivrer cette information sans aucun autre intérêt que celui de me faire digresser ce matin.
Si ces cadors de la sociologie plumardière avaient deux sous d’expérience dite « sur le terrain », ils se seraient aperçus qu’il n’était nul besoin de sondages exhaustifs pour savoir que le moment le plus adéquat pour le « câlin avec tout » peut se définir en trois ou quatre périodes de la vie.
- Avant le premier « câlin avec tout », surtout avec « presque tout » car il y a au moins une perdante dans la bagarre et « l’heure idéale » est surtout l’heure attendue.
- Puis, quand on sait de quoi il retourne, qu’on est jeune et sans enfant, le bon moment c’est, le jour, la nuit, le soir, le midi, le matin, l’après-midi.
Bref, « l’heure idéale », c’est « tout le temps » !
- Le temps passant, « l’heure idéale », c’est quand les enfants vous laissent un peu d’intimité ou qu’ils sont en colo alors vous êtes en vacances.
- Puis les années s’entassant, « l’heure idéale » est la conjonction de certains mouvements astronomiques de certaines planètes qui nous disent que peut-être, après tout, histoire de ne pas mourir comme deux vieux tristes on devrait se livrer à des câlins impromptus.
Envie vite réprimée par l’idée qu’enlacés comme de jeunes amants, se jeter sauvagement sur le lit pourrait bien coûter d’un seul coup (!) deux cols du fémur…
Mais le plus surprenant à mon sens reste que « l’heure idéale » soit donnée par des « experts » grands-bretons dont la réputation ne semble plus à faire, dixerunt les Grandes-Bretonnes…

vendredi, 04 août 2023

Le voyageur indiscret


En cherchant de quoi écrire une note, j'ai fouiné dans mes souvenirs, au hasard bien sûr car ils sont assez mal rangés.
Il ne m’en revient pas un de précis.
Seulement celui d’une époque qui m’a fait beaucoup penser à quelque chose de curieux.
Cette impression d’être un voyageur dans ma cervelle en cafouillon.
J’ose espérer qu’il ne s’agit pas de schizophrénie.
Mais non, je suis bien tout seul dedans même si j’ai parfois le sentiment d’être carrément dans un crâne sans cervelle…
Et ce voyageur particulièrement indiscret sait tout ce que je veux garder pour moi, même ce que j’éprouvais au moment où j’ai vécu les choses.
Je m’aperçois avec stupeur que finalement on n’oublie pas grand’ chose des évènements qui marquent les début de notre vie.
C’est même inquiétant car se rappeler ce qu’on a appris en quatrième et oublier où on vient de poser son stylo n’est pas le signe d’une bonne mémoire.
Je me rappelle assez bien qu’en ces temps « ante pilule », il fallait recourir à des négociations particulièrement délicates pour arriver à ses fins.
Ce qui, pour beaucoup de garçons de ma génération, quoiqu’ils racontassent, limitait sévèrement le nombre de petites camarades d’accord pour ce qui est connu sous le nom désormais fameux de « câlin avec tout ».
Ne parlons pas de l’infernal trio « Collant-Panty-Culotte ».
Tout garçon peu porté sur la tendresse se serait armé d’un démonte-pneu pour en venir à bout…
Mais, grands dieux ! Que d’amours nous avons vécues !
Et ces amours sont toutes là, coincées dans un recoin de l’esprit, prêtes à venir à la lumière dès que l’occasion se présentera.
Si une grande partie des images s’estompe, sauf, bien entendu celles sans intérêt et surtout celles qu’on voudrait oublier, d’autres sont encore présentes et restituent ces souvenirs extraordinairement vivaces.
Il y a même, j’en suis sûr, un sens inconnu pour ça.
Ce sens inconnu qui vous restitue le côté impalpable de l’atmosphère qui régnait  quand certains évènements sont arrivés.
Ce côté impalpable est là, il vous revient et vous fait battre le cœur comme si vous aviez quitté la classe de troisième le jour même...
Chaque fois qu’une de ces tragédies, antiques car elles sont de tout temps, m’est revenue à l’esprit, j’ai toujours été  surpris de la précision de ce souvenir.
De me rappeler la sensation de l’autre au bout de mes doigts avec tant de précision.
De chacune je me rappelle beaucoup de choses, la douceur de la peau effleurée, son côté soyeux, la voix pas toujours aussi tendre qu’espéré.
Oui, les filles sont des monstres sans cœur mais avec de si jolis poumons…
Il est étrange de se rappeler aussi bien le goût de ses lèvres alors que le souvenir de son visage a tendance à s’estomper.
Pourtant, de ce visage je me rappelle, bien sûr les yeux mais surtout le regard, le mouvement des cheveux.
Tout est encore là, intact, de la douceur de sa peau effleurée à son odeur, un mélange léger de savon agrémenté d’une trace de cette « Aqua Velva » si courante ces années-là.
Même la tiédeur de son souffle.
Ne parlons pas de l’état lamentable de mon cœur dont j’espérais qu’il serait assez solide pour résister à ces traitements.
Tout, de cette sensation de creux à l’estomac à la liesse qui éclate d’un coup.
De ses chuchotements qui nous ravissent, de la voix que l’on perd, de…
Bref, le passé quoi…
Bon, maintenant on a le Niger qui nous déteste, la Russie qui nous veut du mal et pour nous parler de bonheur, on nous explique qu’on doit économiser et que les étrangers nous coûtent trop cher.
Alors je comprends qu’on aille voir « La La Land » plutôt que les infos.
Mais je me rappelle cette époque où je pouvais voir clairement à deux cents mètres si une fille était mignonne ou non et ma vue perçante me manque...

mercredi, 02 août 2023

L’éducation est une broderie anglaise.

À défaut d’être à jour, on peut dire qu’elle est « à jours », c’est-à-dire pleine de trous.
Aujourd’hui encore, Adrienne me souffle le sujet de ma note.
Il y est question d’un « relou », comme dit Merveille, qui tente un compliment malvenu qui sent plus « les trois K » chers au IIIème Reich que le « women’s lib » cher aux « suffragettes ».
Et que dit ce Néanderthalien ultraconservateur à une machiniste bruxelloise ?
« C’est vous qui allez conduire ce train? Vous êtes pourtant bien blonde! Vous êtes déjà adulte au moins? Faut pas avoir 18 ans pour pouvoir conduire un train? »
Ah ben ça alors !
Eh oui, c’est bien en 2023, dans l’Europe de l’Ouest au XXIème siècle que cet imprudent dit ça !
Il aurait été élevé avec trois sœurs, il aurait tourné sept millions de fois sa langue dans sa bouche avant de sortir cette idiotie.
Ces trois sœurs, sans lien avec Tchékhov, lui auraient enseigné ce qu’il ne faut jamais dire.
Il aurait ainsi appris à ses dépens, rien qu’à supporter divers horions, qu’on ne dit jamais, au grand jamais, certaines choses aux filles.
Entre autres qu’elles sont des « pisseuses », qu’elles sont « douillettes » au risque de se voir jeter à la figure ses propres lamentations et « chougneries » lors du dernier rhume ou simplement « qu’elles ne sont pas des mecs » parce « qu’elles n’ont pas de c… » ce qui montre bien cette capacité remarquable des garçons de penser avec autre chose que leur cervelle..
Il aurait aussi appris qu’il est surtout bon de se taire et d’écouter tout ce qu’elles disent à leurs sœurs ou à leur frère.
Il aurait peut-être fini par savoir ce qu’il convient de dire aux filles pour leur faire plaisir.
À coup sûr il aurait surtout appris ce qu’il ne faut pas dire à une fille si on envisage une relation plus étroite que l’enfilage d’une veste de première grandeur ou le ramassage de râteau.
Et surtout, surtout ! Ne jamais perdre de vue que si l’apprentissage de ce qu’il ne faut pas dire n’est pas très aisé et nécessite un long entraînement, ça reste accessoire à côté de l’apprentissage nécessaire pour savoir ce qu’il convient de dire…
Et la marche du monde montre bien que les femmes sont capables, comme les hommes, du pire.
J’en veux pour preuve cette image de l’aptitude des femmes à répandre la mort aussi efficacement que le premier mec venu.

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Bref, les unes et les autres ne valent pas plus chers les uns que les autres.
Mais il nous faut bien entretenir des relations cordiales si les unes et les autres veulent arriver à leurs fins...

mardi, 01 août 2023

« Musca domestica ! »

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Comme disait un voisin de Gaston…
Il est arrivé une chose extraordinaire ce matin.
Comme chaque matin, j’ai appelé la lumière le mes jours pour que nous posions ensemble le couvre lit sur le lit que je fais chaque jour.
Je l’avais entendue pester moult fois ce matin car une mouche l’embêtait.
Soit…
Je l’appelle donc pour qu’elle me rejoigne dans la chambre.
Mais non voyons ! Vous ne pensez qu’à ça !
La femme de ma vie arrive, en esclave soumise qu’elle devrait être tout le temps.
Et à peine arrivée elle « re-peste » !
- Mais elle me poursuit cette mouche ! 
- Bah, nouveau concept, « la mouche domestique » ! Tu es très forte ma Mine…
C’est là que j’ai repensé à ma mère.
N'y voyez pas de ressemblance entre l’auteur de mes jours et la lumière de mes jours.
Il s’agit simplement d’une réminiscence d’un petit évènement sans importance.
Nous étions chez ma mère pour je ne sais plus quelle occasion.
C’était l’été et les mouches s’en donnaient à cœur joie dans le Marais.
Elle se mit à pester car une mouche l’importunait.
« Mais elle m’agace celle-là, à me tourner autour depuis deux heures ! »
La lumière de mes jours, toujours méticuleuse dit alors à l’auteur de mes jours « Mais enfin mamie, comment pouvez-vous dire que c’est la même ! Il y en a plusieurs ! »
Et ma mère, comme toujours grandiose dans les contradictions d’asséner à Heure-Bleue « Mais si ma fille ! Enfin ! Je la vois engraisser ! »
C’est une des rares fois où ma mère nous a fait rire…
Ça changeait de ses conseils habituels me recommandant de changer de femme en toute occasion.

lundi, 31 juillet 2023

Divorce à la parisienne.

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Il y a un net divorce entre le langage et la transmission de l’information…
Je lis sur le site de voisinage où je me suis imprudemment inscrit, la proposition suivante :
« je donne des cours de la langue français »
Suivi immédiatement de :
« n'hésitez pas à me contacté. »

D’humeur taquine, j’ai immédiatement répondu

« Vous êtes sûre ? »

Eh ben mon vieux…
Un langage, mais un langage !
Je me demande si elle n’a pas appris à écrire sur « facebouc ».
Mais au moins, en ce jour de l’anniversaire de P’tite Sœur, qui a aujourd’hui dix ans, j’aurais bien commencé la journée par un bon fou rire.
C’est chouette non ?