vendredi, 19 décembre 2008
Désolé, madame le professeur de lettres...
Nous sommes au moins deux conservateurs...
08:54 | Commentaires (12)
mardi, 16 décembre 2008
Nouvelles du front...
Eh bien voilà.
Je suis allé à l'hôpital cet après-midi et j'ai rencontré le nouveau néphrologue qui me suivra.
L'autre a regagné ses pénates à Lugano, riche de la spécialité suivie au CHU Tenon et certifiée par la Faculté de Médecine de Paris.
Le nouveau néphrologue est une néphrologue.
Une femme si petite que lorsque je l'ai vue j'ai cru qu'elle était loin !
Elle m'a tendu la main, une main minuscule, s'est assise et a commencé à recopier les résultats des analyses biologiques réclamées par son prédécesseur.
Trois minutes s'écoulent.
Je l'entends ânonner les résultats que je connaissais pour ma part par coeur.
- Vous savez que les résultats d'analyse sont donnés en double exemplaire, un pour vous, un autre pour le médecin traitant et qu'en outre ils ont été faxés par le labo, comme indiqué sur l'ordonnance ?
La tentative de vengeance médicale n'a pas tardé:
- Bien, merci ! Vous savez que vous n'avez qu'un rein et qu'il faut le ménager ?
- Euh... Oui...
- Vous savez que celui qui reste doit assurer le double de travail et qu'il va vous falloir faire des efforts ?
- Qu'est-ce que c'est que les réticulocytes ? Apparemment ça ne fait pas encore partie des hématies.
Regard de celle qui se demande si c'est du lard ou du cochon...
- Eh bien, dans la moelle osseuse, qui fabrique les éléments du sang il y a des...
- Des cellules souches qui vont se séparer...
- Exact, en hématies, en plaquettes, etc... Les réticulocytes sont en fait des globules rouges auxquels il manque encore des éléments tels...
- Le fer, l'oxygène...
- Voilà, c'est ça ! C'est quoi votre métier ?
- Ingénieur.
- Bon, eh bien ne vous tracassez pas, vos résultats sont bons et stables, votre tension est un peu élevée mais, sur une mesure, on ne peut rien dire...
- Quand je viens ici je suis un peu stressé, vous comprenez.
Nouveau regard sur la liste de résultats.
- Ca va passer. vous verrez, vous n'avez aucune trace de récidive, aucune anémie, aucun signe inquiétant, plus le temps passera moins vous serez stressé.
- Vous n'avez jamais eu de cancer, je suppose et vous le souhaite ?
- Euh non...
- Eh bien, ça rend un peu hypocondriaque...
Nos relations se sont du coup établies dans un climat tout à fait différent de celui du début de l'entretien.
Cette jeune femme -cette hyène n'a pas plus de trente ans - croit encore que dans les couloirs des hôpitaux, ceux qu'on croise et ont plus de cinquante ans sont de vieux analphabètes à qui il faut faire peur pour les pousser à être raisonnables....
Je suis reparti avec une ordonnance pour une mesure de la tension sur vingt-quatre heures, un rendez-vous pour dans quatre mois et sans stress...
Si on ne fait pas gaffe, on se fait piétiner partout !
17:33 | Commentaires (13)
jeudi, 11 décembre 2008
La suppression de la pauvreté n'est pas sans risque...
Faut reconnaître à nozélites qu'ils sont très forts.
Il y a une contradiction fondamentale dans le capitalisme:
D'une part assurer une productivité élevée et un salaire minimum pour augmenter les dividendes
D'autre part écouler la production en la vendant à des gens pas payés pour assurer lesdits dividendes.
Une partie du problème est résolue grâce à la mesure de la pauvreté: Est pauvre celui qui gagne moins de la moitié du salaire médian.
Bilan, plus les salaires diminuent, plus le salaire médian baisse.
Plus le salaire médian baisse, moins il y a de pauvres.
Bientôt, le graal du capitalisme sera atteint: quand les salaires seront nuls, il n'y aura plus de pauvres.
Reste la question emmerdante: Que deviendront les dividendes en l'absence de chiffre d'affaires ?
Ca va être la jungle entre pas pauvres.
Un monde sans pauvres est décidément trop féroce.
Bon, soyons honnête, je peux faire la même chose avec le communisme, où l'on se retrouverait avec une population argentée mais sans produits à acheter.
Il n'y a aucune raison de laisser aux seuls politiques le soin d'abuser des sophismes.
Continuons donc à donner les sous des contribuables aux banques pour rendre le monde plus facile à vivre...
18:47 | Commentaires (10)
dimanche, 07 décembre 2008
Les chiens ne font pas des chats, mais les chats font des bêtises...
La Merveille grandit.
La Merveille commence à parler.
La Merveille commence à copier "les grands" de façon inquiétante.
La Merveille fait des bêtises.
La Merveille aime le chocolat.
La Merveille a volé du chocolat !
La troisième fois qu'elle a eu la figure nettoyée, car la Merveille rate sa bouche, son père lui a dit "Mais qu'est-ce que tu as fait ?! "
Et là, on s'est aperçu que la Merveille est devenue une grande fille: Elle ment !
Elle a osé dire à son père
" C'est pas moi ! C'est Bagnagnanne !".
Oui, elle a osé. Elle a osé accuser notre chatte ! Qui fait des bêtises, certes, mais seulement chez nous et ne s'est pas encore lancée dans le trafic de chocolat...
Je vais convaincre ses parents de l'envoyer en pension chez Mme Dati qui a bien raison de voulir ficher les gamins dès la crèche !
La preuve ! A vingt et un mois ils montent déjà des bateaux à leurs parents quand ils ont commis un vol !
Sans parler du péché capital de gourmandise.
09:35 | Commentaires (17)
mercredi, 03 décembre 2008
L'intelligence est une donnée relative.
Hier soir je me suis délecté à regarder la télévision.
Enfin une émission qui donne l'impression d'être intelligent !
Non que ce soit une émission intellectuelle, non.
Seulement ceux qui y évoluent sont tellement nuls qu'on se sent incommensurablement intelligent à la fin de l'épisode.
Que je vous dise: Cette aimable ânerie s'appelle "Maman cherche l'amour".
En fait maman s'y prend de telle façon qu'il n'est pas surprenant qu'elle ne le croise pas...
Trois dindes, après avoir été mères et plaquées (on se demande bien pourquoi au début, après on sait...) se disent qu'après tout il est grand temps pour elles de jouer les adolescentes mais sans l'acné.
Le résultat est là: Des dialogues d'une grande richesse, tels qu'on pût en entendre dans les jardins publics situés autour des lycées dans les années 60. Quand les gamins, à cours d'imagination et de vocabulaire, s'ingénient à versifier façon "C'est à vous ces beaux yeux ? ", voire "Vous habitez chez vos parents ? " en s'adressant timidement à des filles qui gloussent en se livrant à une gymnastique qui ferait la fortune d'un orthopédiste: Tourner la tête en jetant des regards furtifs derrière la tête !
Bref, imaginez un trio de donzelles plus que trentenaires entièrement pourvues d'un QI à un chiffre mais d'un Q à deux fesses (un peu imposant même, pour l'une d'elles) courtisées chacune par un sextuor de mâles quasiment voire plus que quarantenaires, le tout se comportant commes des gosses de quatorze ans.
Le doute vient tout de même assez vite quant à l'honnêteté de cette "télé réalité" qui a quelque chose d'irréel. Je vous dis ça parce que parmi les coqs qui courtisent nos dindes, c'est dire leur discernement, au moins deux sont plus à l'aise dans le ghetto de la rue des Archives (75004) que dans les poulaillers de la rue Saint Denis.
En clair, c'est une émission entièrement bidonnée mais qui a l'avantage énorme en temps de crise d'être bidonnante...
10:27 | Commentaires (13)