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vendredi, 03 avril 2009

Il est jaloux comme un pied...

Vous le reconnaissez ?

stalko.jpg

Il semblait jaloux d’Obama parce que ce dernier était accueilli comme
kennedy_rede2.jpg

Il y a photo…

(Jamais entendu parler de pied jaloux ?)

mercredi, 01 avril 2009

Les maux pour le dire…

Le hors-sujet, bâtard à chasser de toutes les classes, du CP au DEA devient une discipline obligée dès que l’on s’attaque aux choses sérieuses.
Je veux dire par là, dès que l’on s’essaie aux sphères supérieures des classes de l’ENA, de Sciences Po ou de Normale Sup.
Ca ne marche guère que là, parce que si vous essayez de faire un circuit intégré ou un moteur d'avion en digressant sur les mérites comparés du degré Réaumur et du degré Celsius vous allez pointer vite fait à l'ANPE, pardon "Le Pôle Emploi" (ce qui signifie clairement qu'il n'y a pas de boulot).
D’ailleurs, mon petit assemblage de composants électroniques causeur dans ma cuisine est une source toujours renouvelée de cet exercice du « hors-sujet » dont le synonyme le plus connu est « langue de bois », allez savoir pourquoi…
Dès qu’on pose une question quelconque à l’un de ces anciens élèves des vénérables institutions précitées et que j’entends « Eh bien, je répondrai très simplement que, etc… » je me dis illico « Aïe ! Ca commence mal… »
On ne dira jamais ça de notre petit énervé qui lui, utilise un parler de camelot, simple, voire simpliste, et compréhensible par tous ceux qui ont dépassé le niveau du CE1.
Mais pas forcément ceux qui ont atteint la licence…
Cela dit, il faut admettre que la tendance jargonneuse et méprisante devrait valoir quelques baffes à quelques uns, j’en veux pour preuve ce qui sortit du haut-parleur de mon assemblage de semi-conducteurs etc… (je m'entraîne au cas où France Inter me demanderait une explication simple sur l'antériorité de la poule sur l'oeuf à une heure de grande écoute).
Donc, un leader syndical que j'ai entendu l’autre soir dans mon poste qui me truque les nouvelles du monde, répondait (est-ce si sûr ?) à une question d'un employé sur le point de se faire virer lors du prochain plan « social » en vue dans sa boîte - j’adore le côté social de ce genre de plan, bon, en même temps (comme disent les djeun’s trendy), on ne peut pas dire crûment « plan foireux ».
L'employé en question me semblait être un homme pas jeune, il était employé à la réception des colis dans une PME, pas hyper pointu en langage ENArque.
Le « syndicaliste resté au plus près de la classe ouvrière » lui sortit sans se démonter que «il fallait faire face à une profonde modification paradigmatique de la relation employé-employeur due aux nouveaux défis posés par l’ampleur de la crise économique actuellement vécue par une frange de la population déjà fragilisée par le déséquilibre du rapport capital-travail à l'œuvre depuis 30 ans » ouf !
Si, après ça, le futur chômeur ne se sent pas rassuré sur son avenir, il y a de quoi désespérer des cadors en communication qui peuplent les cabinets.

dimanche, 29 mars 2009

Sacré Coucou qui m'a tagué.

native_europe.jpg


Si l'Europe était un animal: Un chat, totalement imprévisible...

Si l'Europe était une fleur: L'immortelle, fleur vivace qui meurt et renaît régulièrement.

Si l'Europe était une toile: Le cri de Munch, un appel ininterrompu...

Si l'Europe était une ville: Berlin, souvent séparée, toujours réunifiée.

Si l'Europe était un personnage: Erasme, toujours sage et faisant l'éloge de la folie.

Si l'Europe était une chanson: Aujourd'hui peut-être, peut-être demain...

Je passe le relais à Milky, mab et Tarmine.

mardi, 24 mars 2009

Le pain d'hier.

pain.jpg


Il y a des jours où je boufferais Heure-Bleue.
Aujourd'hui par exemple.
Nous avons rendez-vous avec l'autre grand'mère de la Merveille à la caféteria du BHV.
Plein d'arrières pensées, je commence à me demander ce que je vais bien pouvoir prendre à déjeûner, refaisant de mémoire (il faut se muscler le cerveau pour retarder la victoire d'Alzheimer) la visite du buffet du cinquième étage du BHV.
J'hésite déjà entre le saumon et la macédoine, sachant que je ne prendrai pas de hors d'oeuvre. Je suppute -car la mémoire olfactive est la plus fidèle- que le riz sera bien meilleur que les pâtes - toujours trop cuites- tandis que, peu tenté par les viandes, je rêve à un filet de saumon.
Hélas, trois fois hélas, une briseuse de rêve me prévient "Et pas de restaurant ce midi ! Ne rêve pas qu'en attendant J.M. on va déjeûner au BHV..."
Je la tuerais volontiers, puis elle ajoute "C'est super, tu n'as même pas besoin d'aller chercher le pain ! Il en reste d'hier soir, il est encore bon !".
Du coup, je passe de l'envie de "coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner" à la tentation du "meurtre avec préméditation".
Ce " Il en reste d'hier soir, il est encore bon !" me rappelle cruellement les façons de faire de ma mère. Pour éviter disait-elle "les lourdeurs d'estomac quand on mange du pain frais ! Ca fait mal au ventre quand on mange du pain chaud !", elle nous envoyait chercher le pain "Et chez Galy, hein ! pas chez Marion !" et le surveillait comme le lait sur le feu.
A cette époque bénie où les enfants étaient presque sages, on ne se servait pas de pain entre les repas et il fallait le demander à table.
Tout manquement à la règle entraînant immanquablement une taloche, on y regardait à deux fois avant de piquer le croûton du pain. Il n'était pas question de baguette, ni même de "bâtard", non, seulement le "pain parisien de 400 grammes" le pain d'ouvrier, qui se garde trois jours et finit en "pain perdu" et pas pour tout le monde.
Du coup, pour nous assurer une digestion dans les règles de l'art, nous eûmes, mes soeurs et moi, droit à du "pain d'hier" de l'âge où l'on abandonne le biberon à celui d'entrer en troisième...

Vous comprenez mon indignation ?

lundi, 23 mars 2009

La comédie humaine...

La disparition de J.M.Sylvestre de mon horizon matinal et radiophonique avait laissé un grand vide dans ma cuisine.
La nature ayant horreur du vide, sauf celui des discours, elle combla celui laissé par le chantre du libéralisme en le remplaçant par un autre chantre du libéralisme. J'ai nommé Frédéric Lefebvre, porte parole de l'UMP.
Enfin un homme intéressant cause de temps à autre dans mon poste.
C'est le Maître Vergès de la politique, toujours prêt à enfourcher Rossinante pour défendre l'indéfendable.
Aaahhh... Il faut l'entendre, ce chevalier du compte en banque, ce Don Quichotte des stock-options, ce défenseur de la veuve Cliquot.
Il faut l'entendre pourfendre les tenors de la gôche, toujours prêts à dépouiller le possédant pour partager ses maigres ressources.
Défendre, parfois à contretemps car son boss change souvent d'avis, les projets de loi concoctés par un gouverment plus exécutant qu'exécutif.
S'il osait -ce qui ne saurait tarder- il accuserait les pauvres d'être à l'origine de la crise financière à cause de leur manque de sous récurrent...
Défendre la position de son maître à penser et surtout à dépenser n'est pas toujours aisé.
Mais il s'y emploie avec un dévouement digne d'admiration.
J.M.Sylvstre semblait convaincu de ce qu'il racontait et le disait avec sérieux, voire componction.
Lui, même dans mon poste qui ne fait que causer, semble échevelé, livide, au milieu des tempêtes.
Bref, il ne porte pas la parole de l'UMP, il la déclame.
Ce n'est pas un porte parole, c'est un acteur.

Le sociétaire de la comédie du pouvoir en somme...