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vendredi, 28 janvier 2022

On vit une époque formidable !

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En mettant dans mon ordinateur un peu de l’ordre que je devrais plutôt mettre dans la maison, j’ai retrouvé une photo prise en 2019 lors d’une balade au Jardin du Luxembourg.
Une photo qui montre qu’on peut faire de sacrées trouvailles rien qu’à regarder par terre.
Vous vous rendez compte ?
Si vous êtes jeune, aux yeux d’un représentant des « chaussettes à clous », c’est déjà suspect.
Si en plus vous portez une guitare, bien que cinquante ans se soient écoulés, vous êtes illico catalogué « beatnik ».
Le pire des délits étant consommé si en plus vous poussez la chansonnette sans disposer des « ausweis » nécessaires aujourd’hui bien que depuis le 6 juin 1944, ils soient passés de mode…
Eh oui, on pouvait encore en 2019 « prendre une prune » pour avoir chanté sans autorisation dans le Jardin du Luxembourg !
Heureusement, le Sarcov-2 plus connu sous les nom de « Covid-19 » a remis de l’ordre dans le pays, lui évitant ainsi de sombrer de nouveau dans « la chienlit » qu’il connut en l’an de grâce 1968.
Il est loin le temps où on pouvait dire à haute voix « Soyez réalistes ! Demandez l’impossible ! »
Quant au célèbre « Jouir sans entrave », faut pas rêver !
Maintenant, c’est fini les effusions sans masque !
Même se toucher la main est prohibé.
Alors le reste, n’y pensons même pas…
On en est tout de même arrivé, alors qu’on nous rebat les oreilles de démocratie et de liberté à ramasser des papiers comme ça dans un jardin que je connais depuis que je suis tout petit.

jeudi, 27 janvier 2022

Le conte est bon !

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Le monde ne cessera jamais de m’étonner…
Ce matin, que lis-je donc comme nouvelle « estourbissante » ?
Eh bien, lectrices chéries, du moins celles qui peuvent encore fabriquer des bébés et avoir des histoires à leur raconter, dites-vous que c’est râpé.
Il fut un temps où pour les prévenir des dangers qui guettent les filles et les garçons dès qu’ils sont assez grands pour marcher et échapper aux regards de leur maman et donc de faire des expériences risquées, on leur racontait des histoires.
Des histoires qui parfois leur faisaient peur.
Des histoires qui parfois les enchantaient.
Eh bien c’est fini ! F.I.N.I !!!
J’apprends donc ce matin, en ouvrant mon navigateur que Walt Disney a laissé tomber l’idée de faire de Blanche-Neige la femme de ménage de sept nains.
Non que l’idée d’exploiter Blanche-Neige les dérange, après tout, Blanche-Neige n’est qu’une femme et si elle n’est pas contente, elle n’a qu’à s’inscrire au « Women’s lib ».
Non, pas du tout…
C’est juste que dans l’esprit de certains, c’est très mal de voir des nains traités de la sorte.
Et non seulement ils sont mal traités, comme des Noirs dans les mines de kimberlite d’Afrique du sud, mais en plus ils chantent en revenant du boulot…
Bref, ces nains sont la honte des « personnes à la verticalité contrariée » !
Il est donc probable que Blanche-Neige apparaîtra bientôt à l’écran, occupée à lire « Le deuxième sexe » tandis que le lave-vaisselle tournera et qu’un robot aspirateur fera le tour de la grotte.
Pour fignoler le conte, il a été fait appel à des « membres de la communauté du nanisme » dans le but d’éviter les stéréotypes sur ces « petites personnes » qui au départ ne demandaient rien…
La lecture de ce tissu d’âneries m’a rappelé au détour d’une phrase mal construite qu’il y avait déjà eu un parfum de scandale à cause d’un « baiser non consenti ».
Ouaip, figurez vous que selon le mouvement adepte de la « cancel culture », ce salaud de Prince se serait en fait livré à une agression sexuelle sur Blanche-Neige endormie.
Si mes souvenirs sont exacts, Blanche-Neige avait été empoisonnée par sa belle-mère jalouse et s’était retrouvée en un coma profond.
Le Prince, la voyant si mignonne et au fait du sort funeste réservé à la belle posa ses lèvres sur celle de Blanche-Neige qui, trouvant ça plutôt sympa se réveilla, monta sur le destrier du Prince et lui enjoignit illico de la marier pour vérifier plus avant le goût de ses baisers.
Je retire de la lecture de ce joyau de la littérature « woke » qu’il serait bon que l’on vérifie de quoi il s’agit exactement en matière de contes.
Il est évidemment moins drôle de lire « Psychanalyse des contes de fées » de Bettelheim que hurler au scandale dès qu’on parle de nains, de baisers ou d’ogres.
Et ne parlons pas du mauvais sort qui atteint le loup dès qu’il bouffe une grand’mère ou une petite fille qui n’a pour se défendre qu’un pot de beurre.
Comme dans « Le dernier tango à Paris », la pauvre…

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lundi, 24 janvier 2022

Devoir de Lakevio du Goût N°112.

Devoir de Lakevio du Goût_112.jpg

Encore une toile de Marc Chalmé.
Est-ce un nième épisode de « L’assommoir », simplement le lever du jour devant un bistrot ou autre chose ?
Pendant que je me remets aux cartons avec la lumière de mes jours, j’espère que vous aurez une explication à nous donner lundi.
Je passerai en retard mais je passerai…


Elle m’a dit qu’elle reviendrait avant minuit.
Elle m’a embrassée et est partie à son rendez-vous.
Je n’ai pas su exactement de quoi il s’agissait, une vague histoire de petit rôle dans une pièce qui devait être donnée dans un de ces bistrots à la mode du côté de Belleville.
Je me suis couchée et ai ouvert le livre qui était posé de son côté.
J’ai souri en repensant à la première fois que je l’ai vue, il y a bien quinze ans…
J’ai reposé « Thérèse et Isabelle » à sa place, je le connaissais trop bien, je l’avais lu, l’avais vu au cinéma et surtout, avec elle, je l’avais vécu…
Ce soir, en revanche, j’étais inquiète.
J’étais sûre que quelque chose n’allait pas, ou allait mal tourner.
Pourtant, rien d’extraordinaire ne pouvait le laisser penser.
Elle allait avoir un rôle dans une pièce.
Elle allait en discuter dans un café connu avec le producteur et l’auteur.
D’accord, le quartier n’était pas des plus sûrs la nuit tombée mais tout de même, l’époque n’était plus aux « Apaches » qui dépouillent le bourgeois imprudent qui se promène la nuit.
Tout ça me tracasse…
Le froid m’a réveillée.
J’ai tâtonné autour de moi.
Personne contre moi, j’ai saisi mon téléphone, il indiquait trois heures.
Le jour ne se lèvera que dans plus de quatre heures et j’ai peur.
Je me suis habillée en hâte et ai appelé un taxi qui me conduira au café où elle a rendez-vous.
Il est encore ouvert.
Je n’ose pas entrer, il n’y a que peu de bruit à l’intérieur.
Il faut que je sache, elle aurait dû rentrer à la maison depuis des heures.
Quelques éclats de voix me poussent à entrer dans le café.
Trois policiers sont là qui interrogent le tenancier.
Tout ce que j’entends c’est « Ils sont entrés, passablement éméchés et dès qu’ils l’ont vue ont gueulé « Tiens ! Vlà la goudou ! Sale gouine ! » et ils l’ont frappée… »
Tout ce que je vois c’est elle.
Elle est allongée par terre, ton teint de rose pâle est devenu un blanc blafard.
Sa poitrine ne se soulève pas.
Ne me dites pas qu’elle est… Non !
Deux policiers me ramassent et m’asseyent tandis que le troisième appelle les pompiers.
L’un d’eux me prend la main et me dit « Non, elle n’est pas morte, rassurez-vous, elle est évanouie mais ça va aller… »
Il était gentil, il me comprenait, lui…
Mais où devons-nous aller vivre pour qu’on nous fiche la paix ?

samedi, 22 janvier 2022

Tu es poussière et tu retourneras poussière.

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On lit de ces choses sur le Web, dès l’ouverture de son navigateur…
En ouvrant ce matin le mien, sur quoi tombé-je donc ?
« La phrase à ne jamais dire à un enterrement »
J’ai appris avec une certaine stupeur que certains pouvaient « raconter leur expérience personnelle de la mort ».
Oui, lectrices chéries !
Il s’en trouve pour expliquer « comment ils ont vécu la mort » !
Ce qui bat en brèche tout ce que j’avais appris sur le sujet.
On parlait bien d’un dénommé Lazare, « qui se serait réveillé d’entre les morts » pour poursuivre allègrement sa petite vie de Juif sous l’occupation romaine.
Bien entendu, en fils de la patrie de Descartes, j’ai douté.
D’autant qu’on avait essayé de m’enfumer avec un autre qui, lui aussi, après trois jours de décès aurait reparu en public pour bouffer de l’agneau…
Mais je dois avouer que ce « comment ils ont vécu la mort » m’a quelque peu estourbi.
Pour le rien du tout que je sais de la mort, faute d’expérience, quelque chose me dit que, comme toutes les premières fois, ce sera une première fois mais qu’en plus il est peu probable qu’il y ait de seconde fois…
Mais au moins, mon navigateur m’aura fait rire de bon cœur aujourd’hui.
C’est bien aussi…

vendredi, 21 janvier 2022

112ème devoir de Lakevio du Goût.

Devoir de Lakevio du Goût_112.jpg

Encore une toile de Marc Chalmé.
Est-ce un nième épisode de « L’assommoir », simplement le lever du jour devant un bistrot ou autre chose ?
Pendant que je me remets aux cartons avec la lumière de mes jours, j’espère que vous aurez une explication à nous donner lundi.
Je passerai en retard mais je passerai…