samedi, 20 novembre 2021
105ème devoir de Lakevio du Goût.
10:27 | Commentaires (14)
jeudi, 18 novembre 2021
Aux frais de ma blonde...
Ouais, je sais...
Comme toujours, j’écoute ma radio préférée.
Comme tout medium qui se respecte, bien que « radio publique » pour les uns, « radio gouvernementale » pour les autres, « la voix de son maître » pour le « soixante-huitard tardif » voire « retardé », elle a cédé aux sirènes de la publicité.
Elle y a cédé dès que l’État, qui est chargé de la financer grâce à la redevance audiovisuelle, a préférer consacrer icelle à des frais dont je ne veux rien savoir sous peine de devoir les dénoncer comme détournement de fonds publics.
Mais… Car il y a un « mais », dans sa générosité foncière de « radio de gôche » elle a laissé gratos un temps d’antenne à une association.
Hélas, cette association, comme beaucoup d’entreprises, demande des travailleurs bénévoles.
Je me dis alors que c’est une véritable manie !
Alors que certains « croulent sous le pognon » selon la formule consacrée, trop de gens persistent, avec les meilleures intentions du monde, à vouloir que nous leur léguions nos maigres avoirs plutôt qu’à nos enfants.
De même, ils n’hésitent pas à nous réclamer des dons en tentant de nous appâter avec « le remboursement par l’État de 66% de celui-ci ».
C’est là que je les trouve gonflés !
Déjà que les mieux lotis tentent par tous les moyens de faire travailler l’employé pour le salaire le plus misérable possible au nom de la compétitivité.
Déjà que d’autres, dont je ne citerai pas le nom pour ne pas faire de peine à Mr Wauqiez, veulent faire travailler bénévolement le « bénéficiaire » du RSA, comme si on pouvait considérer que quelqu’un qui survit avec cette misérable obole était « bénéficiaire ».
Voici donc que France Inter laisse un temps d’antenne à une association qui, elle aussi, défend une cause sans doute honorable, mais entend surtout la défendre gratos…
Emporté par l’indignation, je me suis demandé ce qui se passerait si on condamnait le président d’une entreprise de luxe mondialement connue à la pauvreté.
Pauvreté relative tout de même.
Ce pauvre homme, à la tête d’une capitalisation boursière d’environ soixante milliards d’€uros serait condamné à la céder en faisant une OPV à la Bourse.
La valeur en chuterait probablement de moitié, lui laissant une misère d’environ trente milliards d’€uros.
Inspiré par Saint augustin, il se dirait sans doute « Seigneur, rendez-moi pur. Mais pas encore… » mais se résoudrait à payer rubis sur l’ongle les dix milliards d’€uros d’impôts et taxes dus à « mon Trésor ».
Il resterait alors à ce pauvre homme, dépouillé par la dure loi d’un capitalisme féroce secondé par un État rapace, la modique somme de vingt milliards d’€uros.
Misérable aumône qui le condamnerait alors à attendre les subsides de la CAF pour acheter du sucre…
Cela dit, en y regardant de près, il resterait tout de même à ce pauvre homme de quoi verser le salaire de cent mille « smicards » pendant dix ans, charges sociales incluses.
Ne resterait alors à ce miséreux qu’un viatique de près de quatre millions d’€uros par mois pendant les vingt ans qui lui restent à vivre.
Autant dire qu’il ne risque pas de finir sous les ponts.
Quand je pense que ce sont ces gens qui nous expliquent sérieusement que nous leur coûtons trop cher…
10:17 | Commentaires (6)
lundi, 15 novembre 2021
Devoir de Lakevio du Goût N°104.
« À quoi rêvent les jeunes filles » se demandait Alfred de Musset.
Je me demande à quoi rêve celle-ci, dessinée par Norman Rockwell.
Et vous ?
À quoi pensez-vous en regardant son air inquiet ?
Dites-le lundi…
J’ai l’air fin devant ce miroir !
Je n’y arrive pas !
Il m’a dit qu’il m’attendrait jeudi à quatorze heures trente précises à la porte du lycée.
Depuis le temps que j’attendais qu’il me donne rendez-vous !
Il a enfin osé me dire « Tu ne veux pas venir avec moi au ciné, jeudi ? »
Je l’ai regardé avec l’indifférence qu’il fallait, évidemment, qu’il n’aille pas croire que…
On m’a renseignée, les copines de ma grande sœur m’ont prévenue « si on a l’air gentil tout de suite, ils croient que « c’est dans la poche » alors il faut avoir l’air de s’en moquer. »
Mais maintenant je suis là, devant ce miroir, en chemise, avec les produits de maquillage de maman que j’ai pris dans la salle de bains.
Et je ne m’en sors pas !
Que va-t-il penser si je ne suis pas maquillée ?
Et si je suis maquillée, ce sera peut-être pire !
Il pensera peut-être qu’avec ce rouge à lèvres qui va si bien à maman, je suis une « fille facile ».
Mais si je viens comme ça, avec ma peau pâle, mes cils châtains et mes lèvres roses, il se dira peut-être « Mais quelle nunuche ! Qu’est-ce qu’elle est ordinaire ! »
Je sais… Je ne suis pas « à la page » mais voilà, je ne veux rien.
Je veux juste être à côté de lui.
J’aime ses yeux de biche, si noirs, comme ses cheveux.
Mon dieu qu’il est beau !
J’aimerais bien aussi qu’il me prenne la main.
Et s’il essaie de m’embrasser ?
Je ne sais même pas comment on fait !
Mais je verrai bien.
En attendant, je vais ranger les produits de maquillage avant que maman ne les cherche.
C’est lui que je vais voir, pas lui agrémenté de maquillage.
Alors j’irai comme je suis, si c’est moi qu’il veut voir, autant qu’il me voie sans afféterie…
09:43 | Commentaires (20)
vendredi, 12 novembre 2021
104ème devoir de Lakevio du Goût
09:16 | Commentaires (8)
mardi, 09 novembre 2021
On fait du beau avec du lait…
Hier j’ai écouté une émission que je n’écoute habituellement que d’une oreille distraite.
Mon attention a été attirée par un début d’opposition franche.
Il est toujours intéressant d’assister à un duel à fleurets mouchetés.
Surtout quand les mouches sont enduites d’acide…
Il était question de lait, des méfaits du lait selon l’un, des bienfaits du lait selon d’autres.
Bon, les dés étaient pipés au départ car l’un des intervenant est un ingénieur dans l’industrie agro-alimentaire, militant du végétarisme et adepte du soja pour toute nourriture.
Les autres n’ayant pas les mêmes idées et ne souhaitant pas se cantonner à la nourriture des porcs, le débat promettait d’être animé.
Les autres étaient un aréopage comprenant une journaliste de magazine de vulgarisation scientifique, une directrice de recherche de l’INRA, un médecin et un historien.
Le chantre du soja a avancé des études sur les risques de la consommation de lait.
Les disant cause de cancers et d’autres pathologies terribles.
Il m’a rappelé des « études » présentées par l’industrie du tabac tendant à démontrer que la consommation de lait causait plus de dégâts sur la santé que la clope.
Selon le « sojaïste », le lait était absolument inutile et surtout dangereux.
La chercheuse et le médecin n’étaient évidemment pas d’accord et opposaient des arguments apparemment fondés sur des études qui n’étaient pas entachées par le risque du conflit d’intérêt.
L’historien avait rappelé benoîtement que le lait était un aliment consommé depuis des millénaires et n’avait pas causé la disparition des espèces qui s’en nourrissaient.
Le « sojaïste » lui opposa que les humains avaient tort parce que le soja ne présentait aucun des risques du lait.
D’ailleurs il en donnait pour preuve sa santé éclatante et son végétarisme.
Il avait manifestement oublié les biberons qu’il avait englouti bébé et le fait divers de parents italiens qui avaient envoyé leur bébé ad patres pour avoir suivi ce genre de précepte…
J’entendais les autres intervenants douter qu’il eût raison et lui opposaient d’autres arguments essentiellement protéiques et nutritionnels.
Aucun n’a pensé à Lamarck, le type qui a donné son nom à la rue à l’angle.
Ce Lamarck avait conclu son étude à lui par « La fonction crée l’organe ».
Ce qui m’a évidemment amené, pauvre ignorant de toutes ces choses, à me poser la question que les autres n’avaient pas posée.
L’amateur de soja pensait-il que les femmes sont dotées de seins uniquement pour occuper les mains des hommes ?
Peut-être même pensait-il que c’était un peu comme les petites voitures « Dinky Toys » ou les « Majorette » qui sont prévues pour que les garçons et les papas jouent avec…
08:38 | Commentaires (11)