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samedi, 20 avril 2013

La mémère apprivoisée

Nous avons des élites européennes extraordinaires.
J’en veux pour preuve l’éclair de génie qui traversa le cerveau, pourtant blindé façon Panzer, de madame Merkel. Avec un sens de l’intérêt des nantis qui force l’admiration, cette dame vient de nous asséner, histoire d’éviter de gaspiller les sous des rentiers pour engraisser ceux qui bossent, que « le salaire minimum est la cause du chômage élevé en Europe » et donc s’oppose avec la dernière énergie à ce qu’une bêtise pareille soit généralisée chez elle.
Elle vient conforter là la position des patrons de l’OCDE qui, il y a plus de deux décennies, avaient découvert avec la joie que l’on devine, une méthode efficace de lutte contre le chômage.
Notre physicienne vient donc de remarquer la même chose.
Avec ce sens de l’observation qui caractérise le vrai scientifique, elle découvre que si on ne paie pas les gens, on peut tous les mettre au boulot…
Je ne suis malgré tout pas certain que si on évitait de lui verser son traitement, elle ferait preuve du même enthousiasme…
La nation qu’elle gouverne s’était déjà signalée à l’attention des foules il y a quelque temps avec cette façon d’envisager le travail.
Ça avait fait des histoires, cette méthode inventée par un mauvais rapin, célèbre pour sa mèche.
Il me semble bien que cette affaire s’était mal terminée.
Au moins les employeurs ont une démarche plus discrète.
Eux savent comment on calcule le seuil de pauvreté.
Ça leur permet de s’attaquer efficacement à la pauvreté.
Sachant que le seuil de pauvreté est égal à 60% du salaire median, l’employeur moyen à rapidement compris où était cette merveille qui fait coïncider l’intérêt général et son intérêt bien particulier.
Bien plus malin qu’Angela Merkel, il s’est avisé que baisser les salaires diminuait mécaniquement le nombre de pauvres et l’arrangeait bien.
Car sans salaire, pas de pauvres et une compétitivité maximale.
Le rêve de Goldman-Sachs.
Le cauchemar du Goût-des-autres qui compte sur les cotisations du salarié pour payer sa retraite…

 

vendredi, 19 avril 2013

En cher et en noce…

Lectrice chéries ! Je me dois de vous mettre aujourd’hui à contribution !
Oui, poussé par une actualité dramatique, je vais vous solliciter.
Habituellement je ne demande que votre affection, je vous demanderais bien votre amour mais j’en connais une peu encline au partage.
Aujourd’hui il s’agit de tout autre chose.
Ce n’est pas d’affection dont je vais avoir besoin. Non, C’est pire.
C’est pourquoi je lance une souscription. L’ouverture de mon navigateur a créé un choc chez votre Goût préféré.
Avant-hier déjà, à la question existentielle de la fidélité,  la remarque émise par « nan mais allo, quoi »  avait créé chez moi les conditions nécessaires à la réflexion sur la notion de partage dans le couple.
Evidemment, occupé à tenter d’argumenter, je n’avais pas remarqué un manque criant dans l’affirmation de notre écervelée.
En effet « Sucer n’est pas tromper » est une approche intéressante de la fidélité, sauf quand vous n’êtes pas le bénéficiaire et que l’actrice est votre petite camarade.
Il y a néanmoins, à cette assertion discutable, un pendant –pas de réflexions graveleuses, s’il vous plaît…-  une question irrémédiablement accolée : « Si sucer n’est mas tromper, se faire sucer, est-ce tromper ? »
Je vous laisse méditer cette question et pendant que vous vous engueulez avec vos conjoints, qui ont une opinion différente de la vôtre, j’en suis sûr, je continue de vous expliquer le pourquoi de la souscription.
Aujourd’hui, l’ouverture de mon navigateur amène un hoquet dans le gargoziau de votre serviteur. Qu’apprends-je qui me pousse à réclamer de quoi satisfaire la requête qui me saute à la figure ?
Eh bien, un ex-Garde des sceaux, plus accro aux temples de la mode qu’aux palais de justice s’exclame « Si Messi me demande en mariage, j’abandonne la politique ! »
Comment a-t-on pu donner un ministère régalien nécessitant un minimum de discernement à quelqu’un capable de craquer pour un footballeur ?
Nan mais allo, quoi…
T’es une fille et t’as pas de cerveau, quoi…
Et c’est là que j’ai besoin de vous toutes.
Aidez-moi à convaincre Messi d’accepter la mission de sextoy vivant !
Notre beau pays est déjà dans un état lamentable. Manquerait plus que notre amatrice de chair fraîche –Messi à vingt-six ans- réussisse à se faire élire à la Mairie de Paris.
Tandis que si on parvient à lui fournir ce « godemiché à crampons », béguin de notre ex-garde-chiourme, nous voilà débarrassé d’un danger potentiel indiscutable.
Quoique… La promesse d’une politicienne…
Finalement, le danger n’est pas si grand, je m’inquiétais pour peu de chose, gardez vos sous, pour intéresser un footballeur de renom, il faut avoir beaucoup d’argent ou très peu d’années et les deux c'est mieux…

 

mercredi, 17 avril 2013

Lorsque l’amour, ce rat mort…

Notre égérie du shampooing vient de prouver une profonde ( !) connaissance de ce qui peut plaire aux garçons mais une profonde méconnaissance de leurs réactions.
Ne voilà-t-il pas qu’elle vient de jeter à la face du monde –enfin du petit monde téléspectateur- cette conception toute particulière du quant-à-soi qu’on doit observer si on veut garder des relations apaisées avec son petit camarade de plumard.
Oui ! Cette émule du pape nous assène avec un sens de la formule qui l’a déjà rendue célèbre, même à l’INPI,  « Sucer, ce n’est pas tromper. »
Oui, elle est comme ça notre experte. Elle sait que n’importe quel type prendrait avec philosophie et calme olympien ce qu’il pensait faire partie de privautés très privées.
Les filles n’aiment pas trop prêter leurs affaires. J’en connais même qui souhaiteraient qu’elles n’aient jamais servi avant. Même si, avec un talent inné pour s’asseoir entre deux chaises, elles prient le ciel de ne pas tomber sur du matos pas rôdé…
Eh bien ! Figure-toi, Mme « nan mais allo quoi », que les garçons n’aiment pas trop non plus prêter leurs affaires.
Et encore moins que ça se sache sur tous les réseaux sociaux qui sont sociaux mais pas tant que ça.
Bon, tu as de la chance, nous sommes en Europe et on n’attache pas vraiment d’importance à l’état initial de celle qui sera chargée de nous supporter.
Cette Europe est encore un peu civilisée, du moins tant que David Cameron n’a pas encore été nommé Président de la Commission.  
Oui, espèce d’écervelée, je connais des coins où une affirmation de cette immense portée philosophique t’aurait amenée à expirer sous un tas de cailloux…

 

mardi, 16 avril 2013

Le petit condor. Du moins devrait le faire…

J’aime bien me complaire de temps à autre à écouter certains intellectuels. Ils me donnent parfois l’impression d’être intelligent.
Deux raisons opposées me conduisent à cet état de béatitude, de contemplation de ma brillance cérébrale.
Il arrive que j’aie affaire à un brillant intellect qui a de surcroît le talent de savoir transmettre son savoir. Après son exposé, j’ai l’impression d’être devenu intelligent.
J’ai compris ! Ce que vient de dire cet esprit brillant est entré sans problème dans un cerveau habituellement endormi !
Grâce à lui, je viens d’entrer dans la catégorie des gens intelligents.
Il y a heureusement le pendant de cet intellectuel. Cet autre « expert », je ne citerai pas pour éviter de dire du mal d’un certain nombre « d’intellectuels » connus, genre A.Minc.
Ceux-là, comme le précédent, me donnent l’impression d’être intelligent. Bon, la raison en est différente.
Ceux-là ont cette particularité intéressante quand on doute de ses facultés intellectuelles : Les démentis régulièrement infligés par les faits à leurs assertions ne les empêchent jamais de continuer à donner des leçons.
Si on est sensible à ce genre de comique, on a rapidement l’impression de comprendre le monde. En tout cas bien mieux qu’eux.
Tout cela commençait à me lasser.
Se découvrir intelligent avec régularité est satisfaisant pour l’ego, certes.
Mais « l’ennui naquit un jour de l’uniformité ». Il me fallait gravir un échelon dans l’organigramme de l’importance pour l’espèce.
C’est fait depuis hier.
Je suis devenu un génie.
J’ai entendu la façon de s’exprimer de Justin Bieber.
L’intelligence est relative, certes, il s’agit surtout de se comparer à ceux dont les media nous causent le plus.
C’est l’avantage de la « Web society », on y est génie pour pas cher.
Ceux dont on parle le plus sont ceux chez qui on a confondu « creux » et « profond ».
Aaaahhh… Le poids de la vacuité…

 

lundi, 15 avril 2013

Soudain, un nain connu vous offre des pleurs...

Pour faire pendant à la note d’Heure-Bleue, il me vient à l’esprit que voir nos gouvernants se livrer à un concours de pauvreté est de peu d’intérêt.
Ce qu’on leur demande est d’être honnête et de faire leur job de gouvernant efficacement. De se rappeler comme Hugues Capet « Qui t’a fait roi ? » et ne pas se contenter de profiter des avantages offerts par leur position pour se consacrer exclusivement à l’organisation de leur prochaine réélection.
Quant à leur patrimoine, peu me chaut.
Je me rappelle seulement que ce n’est que depuis quelques années que les élus voient leurs revenus soumis à l’impôt.
Ce qui peut expliquer le patrimoine conséquent de certains hommes ou femmes politiques qui ont attrapé de la corme aux fesses à force d’user les sièges du Parlement ou du banc des ministres.
Certains, depuis près de quarante ans, sont élus. Nombre de ceux qui sont sous les projecteurs aujourd’hui ont, pendant ces années, perçu de substantielles indemnités sur lesquelles ils n’ont pas versé un centime au fisc tandis qu’ils vivaient « gratuitement », logés, nourris, blanchis et transportés aux frais du contribuable.
Ces indemnités, versées sans contrepartie fiscale, autant dire de l’argent de poche, leur ont permis d’acquérir un patrimoine souvent conséquent.
Ce n’est pas cela que je leur reproche. C’est plutôt que certains ont estimé insuffisants ces revenus pourtant copieux. Insuffisants au point de chercher un revenu d’appoint de façon douteuse et de cacher cet autre revenu pour éviter d’en reverser l’impôt dû par tout un chacun.
On nous parle sans cesse du modèle nordique. Essentiellement pour nous faire remarquer que l’impôt y est plus élevé qu’ailleurs.
On se garde bien de nous dire que le premier ministre ou député venu prend le bus pour aller faire son boulot de ministre. Que s’il veut une voiture avec un chauffeur, il paie le tout sur ses deniers. La voiture, le chauffeur et le pétrole. Et ils paient leur loyer, ou leurs impôts fonciers quand ils sont propriétaires. Ils vivent de leur travail, en somme, comme leurs concitoyens.
On a vu il y a quelques années un ministre démissionner en Suède. Elle s’était trompée de carte de crédit et avait usé de celle du gouvernement pour un paquet de couches pour son bébé tout neuf.
Quand je vois les circonlocutions ampoulées de nos élus pour tenter d’expliquer que quelques centaines de milliers d’€uros, « ça va ça vient » sur un compte ouvert en Suisse puis émigré à Singapour, surtout  par le ministre chargé de réprimer la fraude et l’évasion fiscales, je me dis qu’on a plus affaire à des imbéciles amoraux qu’à des bandits.
Bref, ils me font honte…