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lundi, 18 octobre 2010

L’effet sans l’air

Comme je viens de me faire rappeler à l’ordre par Beloubelette, je m’exécute…

Il y a quelques années, j’étais allé dans un centre commercial de Bagnolet avec Milky pour acheter un ordinateur.
Au guichet, une jeune fille commit un lapsus qui en amena un second « chez moi, tout le monde a ça, c’est génital ».
Milky me dit alors « Je suis sûre que tu va faire un post là-dessus !».
Drapé dans une dignité qui me coûtait d’autant moins que je n’avais pas d’idée de note, je lui rétorquai « Je ne me moque jamais de ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller longtemps à l’école ! » et paf .

Je savais que l’occasion se présenterait un jour.
Eh bien, « les temps sont venus » comme disent les siphonnés de l’Apocalypse.
Quelqu’un de très connu, à défaut de l’être honorablement, a enfin sorti l’énormité si bien dans le prolongement –si l’on peut dire…- de celle proférée par Madame D que depuis on n'entend plus piper...
Figurez-vous que cet homme, en charge de la sécurité intérieure de notre beau pays, probablement inspiré part notre promptitude à la gaudriole, a lancé son arme fatale : L’empreinte génitale !
Rassurons-nous tout de même, je ne pense pas qu’il soit question un instant de nous tremper les attributs virils dans un seau de plâtre à prise rapide, pas plus que faire asseoir nos compagnes sur une feuille de papier après s’être enduit le siège d’encre de Chine.

Nos gouvernants, après s’être gaussés de Madame de Lafayette et de la culture, sans doute parce qu’elle leur fait défaut, feraient bien d’épargner quelques emplois à l’Education nationale et les mettent à profit pour éviter de passer pour des analphabètes.
C’est bien beau de crier haro sur le parler zyva des « ces racailles des cités», encore faut-il donner l’exemple.
Notre grand chef à tous (béni soit son nom) nous fait déjà souvent honte, plusieurs de ses ministres aussi pour des raisons éthiques.
Il serait bon qu’ils ne nous fassent pas honte en plus pour leur pauvreté de langage.

jeudi, 07 octobre 2010

ici est ailleurs...

Je suis abonné à un journal qui me cause de logiciel - « Joliciel » eût été tellement plus intéressant - chaque jour à l'ouverture de mon ordinateur.
J'y apprends toujours quelque chose, et parfois quelque chose de surprenant.

Parfois sur le côté farceur et primesautier quoique que risqué des connexions via « bluetooth » comme le laisse entendre cette belle image :

 

bug.jpg


  

Et je lis donc:

« Après EDF, le Crédit Foncier de France vient de choisir la solution de téléprésence ».

Voilà ce que me crache à la figure ce matin mon quotidien professionnel, celui qui me parle de l’évolution du monde informatique chaque matin par courriel.

Ainsi, à défaut de réelle innovation dans le domaine de l’informatique, on peut constater que l’imagination dans le domaine langagier est toujours au pouvoir et nous réserve des surprises.
A se demander si Libé n’a pas ouvert une école au black…

La phrase citée le montre, non seulement le néologisme pleut mais se mâtine parfois d’oxymore.
« Téléprésence », on en rêvait, EasyNet l’a fait…

Vous auriez pensé, vous, à créer un mot dont une moitié signifie « ici » et le préfixe signifie « ailleurs » ?

Ç
a vous a un côté « ami chez Face.ook » .
Ou plutôt « Big Brother is watching you », mais ça, décemment, en ces périodes de flicage enragé, on ne peut pas l’avouer…

vendredi, 01 octobre 2010

L’amer, qu’on voit danser

Contrairement à ce que laisse entendre la dernière note d’Heure-Bleue, l'homme est romantique.
Extrêmement romantique.
Terriblement romantique.
Mais à au moins une condition: Qu'il ne fasse pas une température de huit degrés accompagnée d'une pluie poussée par un vent de plus de 40 km/h.
Sinon, l'homme, malgré tout l'amour qu'il porte à une Moitié qui ne se sent bien qu'en plein vent avec une température inférieure à dix degrés, préfère rester à la maison.
Ce n'est pas chauffé (elle refuse...) mais au moins il n'y a pas de vent ni de pluie.
Franchement, vous me voyez courir sur le sable, cheveux au vent, avec l'air du ravi de la crèche et les yeux tournés vers Heure-Bleue, au risque de me vautrer en glissant sur une algue ?

Il y a des jours comme ça, où je me demande quelle peut bien être la source de cet attachement de quatre décennies à une femme avec qui je n’ai rien de commun.
D’abord, c’est une femme. Pas moi.
Bon, c’est justement ça qui rend les choses intéressantes…
Ensuite je suis maltraité toutes les nuits depuis quarante ans (en fait, depuis trente neuf ans et sept mois).
Quoique peu enclin à dévoiler des pans de ma vie privée, il y a des choses que vous devez savoir.
Figurez vous que votre serviteur ne se sent vivant que quand la température ambiante dépasse vingt-cinq degrés.
Contrairement à Heure-Bleue qui, elle, se liquéfie dès que la température atteint quatorze degrés.
Résultat, sans même parler de galipettes, le lit est dévasté toutes les nuits parce que je suis chassé à coup de pieds dès que je veux « coller ».
Oui, j’ai froid la nuit, même l’été.
Oui, elle a chaud la nuit, même l'hiver.

Etonnez-vous qu’après ça, la perspective d’aller me geler sur une plage humide, assombrie par un ciel bas et trempé par une pluie battante ne me semble pas enthousiasmante.
Surtout si en plus, je dois abandonner mon personnage ronchon de J.P.Bacri pour le rôle de J.L.Trintignant, marchant sur la plage avec un sourire figé par le froid.
En faisant attention car les plages normandes sont souvent encombrées par des algues et des cailloux. Un coup à se casser une jambe en jouant à Roméo.

Non, non et non !
Bon, on y va quand, à cette plage ?

 

jeudi, 30 septembre 2010

Un mauvais Français.

Un de ceux qu’on aurait dû déchoir de la nationalité française.
L’exemple même de celui qui refuse l’intégration.
Il faisait partie de ceux qui, à peine arrivés en France, choisissent de lutter contre l’ordre établi.
Un de ceux qui prônent la désobéissance civique dès qu’une décision de l’état ne leur plaît pas.
Un de ceux qui n’hésitent pas à se procurer de faux papiers.
Un de ceux qui choisissent la lutte armée contre un pouvoir dont ils ne respectent pas les valeurs.
Pensez donc !
Ç
a arrive à sept ans en France, probablement sans papiers.
A quinze ans, ça milite contre le fascisme, trahissant par là sa mauvaise volonté d’intégration.
A dix sept ans ça refuse de porter son insigne distinctif.
Puis ça prend les armes après s’être procuré de faux papiers !
Un véritable ultra gauchiste genre Coupat !
Le vrai « mauvais Français » au sens Bessonnien du terme.

Finalement, heureusement qu’il vient de mourir,  ça nous a évité d’expulser Georges Charpak.
Qui, comble d’insolence s’était vu décerné le prix Nobel de physique.

Volé à un « bon Français » sans doute…

mardi, 28 septembre 2010

Libera me (de Libération)

Comme j'en ai assez de lire un quotidien qui, dans les mains du service des abonnements, ne demande qu'à devenir bimestriel par lots de cinquante, j'ai décidé de résilier mon abonnement.
DE même, comme je suis un garçon sérieux, je me suis fendu d'une missive délicate à l'attention des gens chargés de me faire parvenir mon canard préféré.
On me pardonnera de ne pas diffuser mon nom, mon adresse et mon numéro d'abonné.
Ceci afin d'éviter d'être noyé par les propositions enfiévrées d'éditeurs prêts à tout pour diffuser une œuvre aussi riche

A l’attention de celui qui gère tant bien que mal le service abonnement de Libération
Monsieur,

Je ne sais si c’est dû à l’aimable foutoir l’agitation qui semble régner au journal Libération ou à l’incommensurable bordel la pression sur le salarié qui règne à la Poste mais je me vois dans la triste obligation de mettre fin à un abonnement dont la longévité n’aurait été limitée que par la mienne.

En effet, quand par hasard, la Poste se décide à me livrer mon journal du matin, il est déjà plus de 14 heures.
Ce dont je me suis accommodé bien que l’arrivée du journal du matin à l’heure à laquelle est distribué le journal du soir paraisse curieuse à l’acheteur matutinal que je suis.
Admettons aussi que la distribution tardive ne fasse que masquer le côté aléatoire de celle-ci, il arrive en effet que mon journal du matin ( ?) n’arrive pas du tout dans ma boîte.
Je connais le facteur et je vous assure qu’il ne fait pas partie des lecteurs de Libé (ni de quoi que ce soit d’ailleurs, sauf peut-être  le Parisien, mais pour les résultats des courses), il ne peut donc en aucun cas être tenu pour responsable de la transformation de mon quotidien en bihebdomadaire.

Je m’en accommode grâce à ce sens de l’humour face aux petites choses de la vie qui fait ma célébrité auprès des sept personnes que je connais.
Seulement voilà, s’est produit récemment un drame. Hier, lundi 27 septembre, de retour en soirée d’un voyage à Paris, je prends dans ma boîte le journal du jour (probablement une erreur de votre service…) et, bien qu’ayant encore en main le Libération acheté le matin, je suis finalement fort heureux de m’être abonné..
L’effet de la lecture d’un journal du matin au matin de sa parution, sans doute.
Manque de chance, aujourd’hui, mardi 28 septembre, à 14 heures, de retour de mes emplettes - oui, à l’aller, vers 11 heures et demie, le journal du matin n’est jamais là, désolé…- donc, au retour, je trouve enfin mon Libé. Pour paraphraser un de vos concurrents, « soudain, le drame ! » c’est le Libé du lundi 27 septembre, celui que j’avais acheté hier le matin même et dont j'avais trouvé un exemplaire hier soir dans ma boîte !
Que vous me livriez Libé avec retard, je veux bien. Que je doive l’acheter au café un jour sur quatre, si le café est bon, ça passe. Mais me livrer le canard de la veille ! Non !
Je m’en vais donc reprendre mes habitudes, le duo café-Libé, qui me coûtera le même prix -en effet le duo « Libé non livré-Libé acheté au café » me coûte le même prix que le duo « Libé au café-café expresso »-
Veuillez donc prendre note que je résilie par la présente cet abonnement.

Salutations.