samedi, 06 février 2021
Hou là !!!
Je cherchais quelque chose sur Michel Simon une « musiquette » me trottait par la tête.
Je suis donc allé chercher sur Wikipedia un détail sur Michel Simon.
Et j’ai évidemment trouvé autre chose que ce que j’étais allé chercher.
Quelque chose qui ne nous rajeunit pas, enfin ceux de ma génération.
La génération qui arpentait les rues en mai 1968, parfois marchant, parfois courant car déjà, la maréchaussée avait la mauvaise habitude d’offrir à la jeunesse un entraînement sportif.
De peur sans doute que l’étudiant ne s’avachît faute d’activité.
À l’époque, je suppose qu’il est inutile de vous dire que Michel Simon était rangé avec les vieilleries comme Tino Rossi et autres Jacqueline Boyer.
Tout juste moquions nous les ministres en singeant Ray Ventura en chantant « Tout va très bien, Madame la marquise »…
Michel Simon, donc n’occupait pas nos esprits.
Et pour cause, en ces temps lointains, la vieillesse était un truc inconnu de nous tous si ce n’est un souvenir de grand’ mère par ci et de grand-père par là.
Il se rappela à moi quand cette « musiquette » se vissa dans ma cervelle ce matin.
J’ai donc cherché.
Et j’ai trouvé.
J’ai trouvé cette chanson que je connaissais depuis longtemps et trouvais « attendrissante » quand je l’entendais à la radio où elle passait l’année de sa création en 1968.
Hélas, je l’ai réécoutée et me suis aperçu avec stupeur qu’elle était plus qu’attendrissante.
Elle est pire…
C’est « Mémère » par Michel Simon.
Ce foutu blog refuse depuis une « modif » l’insertion d’un « fichier multimedia ».
Il faut éviter les « modifs » quand ça marche.
Ça consiste trop souvent à remplacer un « bug » qui ne dérangeait personne par trois « bugs » qui emmerdent tout le monde.
J’en ai encore la preuve aujourd’hui…
Mais bon, vous trouverez là :
http://www.youtube.com/watch?v=ye9yYnLFro0
11:13 | Commentaires (9)
vendredi, 05 février 2021
67ème devoir de Lakevio du Goût.
Comment diable Francisco Goya, qu’on connaissait plus austère s’y est il pris pour passer de cette vision :
À celle-ci :
Je me demande, moi aussi comment il a fait et pourquoi, il s’est donné la peine de dévêtir cette dame.
Mais bon, comme dit le héros de « 2001, a space Odyssey » à la fin de la nouvelle « J’aurais bien une idée… »
À lundi, pour savoir comment, selon vous, il a pu s’y prendre…
08:52 | Commentaires (10)
jeudi, 04 février 2021
Page d’écriture.
Isabelle, celle qui fait de si chouettes photos et qui est super chouette, m’a ce matin, à propos d’une de ses balades, rappelé un moment de relatif bonheur.
Je ne sais pas si vous vous le rappelez, mais je vous avais raconté un jour une « distribution des prix » à l’école Gustave Rouanet qui se trouvait rue Championnet.
Cette école était jugée par mes parents « un peu trop remuante » et trop pleine de ces « filles de la Porte de Clignancourt » qui étaient la hantise de ma mère.
À la rentrée suivante, ma mère réussit à inscrire la plus grande dans cette « École de Jeunes Filles » de la rue Ferdinand Flocon.
Cette école avait plusieurs avantages aux yeux de mes parents.
Le premier, le plus évident, était que les élèves en semblaient plus calmes que « ceux d’en bas ».
Pour ma mère, « ceux d’en bas » c’était d’abord toute cette population abhorrée plus proche de la Porte de Clignancourt.
Pour elle, passée la place Championnet, avancer vers le Marché au Puces, c’était déjà mettre un pied à l’étranger.
Un étranger plein « d’Arabes », de « Bohémiens », de « Blousons noirs » et de « Filles à soldat ».
Il y avait des « filles à soldat » dans ce coin car à la place du site universitaire et du « restau U », il y avait une caserne.
D’où un second avantage aux yeux de mes parents.
La rue Ferdinand Flocon était un pas, un petit pas pour l’homme mais un pas de géant pour la famille.
Un pas en direction de la porte de l’ascenseur social dans lequel mes parents tenaient à toute force nous enfermer.
Il faut avouer que cette rue, quoiqu’aussi noire que les autres, c’est-à-dire comme tout Paris, était très différente de celles qui entouraient notre passage.
Bon, notre passage avait moins l’air de sortir d’un roman de Zola que la passage Kracher mais quand même, comme on dirait des décennies plus tard « ça craignait cher… »
Imaginez notre embourgeoisement par procuration, rien qu’à l’idée que ma grande sœur allait entrer dans une école quasiment luxueuse, sise dans une rue qui montait vers le Sacré Cœur.
Une rue où quasiment tous les immeubles étaient beaux !
Des immeubles de pierre de taille, noirs certes, mais beaux.
En plus, en allant à l’école, ma sœur, tout le long de la rue avait à l’horizon, le dôme du Sacré Cœur et le « beffroi » qui le jouxte.
Quelle chance elle a eu…
Au moins elle n’était pas enfermée avec des fous persuadés que les punitions et les « heures avec »*, les « heures sans »** et les « cent lignes » étaient la seule façon d’élever les enfants dans le respect d’un dieu qui avait tout d’un préfet de police fasciste.
Finalement, elle était super belle cette rue, et l’école aussi bien qu’aujourd’hui elle semble un peu « décatie » et moins luxueuse que l’école maternelle voisine…
09:28 | Commentaires (4)
mercredi, 03 février 2021
Les ans brouillés...
Je sais Mab... Je sais...
Avant-hier, le fleuriste m’a donné une tige de lys, avec trois fleurs.
Elles sont à côté de moi et elles embaument, c’est super bien.
Hier, c’était l’anniversaire de ma sœur cadette.
Elle est née « le jour des crêpes ».
Je suis toujours surpris, elle a un an de moins que moi, treize mois pour être précis, et malgré les années, elle a gardé ce côté « piaf sur sa branche » qui semble indestructible.
Quoi qu’il arrive, elle est contente, sauf une fois où elle a cru qu’un de ses enfants avait un cancer.
Sinon, que dire…
Il fait beau ? Elle est heureuse de pouvoir aller se promener.
Il pleut ? Elle est heureuse de pouvoir rester chez elle à coudre.
Entre les deux ? Bah, elle trouvera bien…
Oui, elle est comme ça, ma sœur cadette.
Elle trouve toujours quelque chose pour s’occuper.
D’ailleurs, elle a fait neuf enfants.
Au départ il faut les faire.
Puis s’en occuper.
Bon, tous sont grands et ont un travail.
Ils ont apparemment trouvé eux aussi à s’occuper puisque ma sœur cadette à vingt-trois petits enfants.
J’aime bien l’idée que ma sœur cadette contribue efficacement au financement de la Sécu et des caisses de retraite.
À part ça, on a échappé à la pluie hier.
Comme il n’a pas plu nous promener nous a bien plu.
Ouais, bon, je sais…
Ah si ! Après-demain, c’est l’anniversaire de ma petite sœur, la benjamine.
Elle est née le 5 février et s’en plaint depuis qu’elle sait parler, c’est-à-dire longtemps.
Tous les ans, j’entends « Ouiiii ! Toi tu es né le jour de la galette ! Elle, elle est née le jour des crêpes ! Et moi rien… »
Je ne lui dis plus depuis que j’ai dix-sept ou dix-huit ans « mais si, toi tu es née le jour des chieuses… »
Ça faisait des histoires…
Mais bon, le 9 mars, c’est l’anniversaire de ma grande sœur, je l’appellerai aussi.
Elle me rappellera des choses que je n’ai pas oubliées.
Je lui rappellerai des choses qu’elle n’a pas oubliées.
Oui, nous arrivons à des âges où on ne se rappelle plus ce qu’on a mangé la veille mais très bien ce qu’on a appris en sixième…
Parfois ça nous inquiète.
Mais quand même, vivement que le soleil perce cette couche de nuages et la fin de cette pandémie qui nous rend prisonniers et nous condamne à la réclusion sans procès parce que sans crime.
Ce sera bien, je le sens…
10:38 | Commentaires (6)
mardi, 02 février 2021
Help !!!
Bon, en même temps je prends de l’avance sur mercredi, jour des gosses, mon jour préféré, celui dédié aux choses bien plus sérieuses que les histoires de « grandes personnes ».
Cela dit, lectrices chéries, je suis inquiet.
Je ne sais plus quoi vous dire.
Et ça ne date pas d’hier.
De fait, depuis le début du confinement j’ai du mal à aligner deux phrases.
Un doute m’habite – pas de remarques graveleuses, je vous prie -.
Les décombres de ce qui reste de mon esprit pénétrant me disent que j’ai perdu l’essentiel de ce côté primesautier qui faisait mon charme.
Cet humour dévastateur qui m’avait contraint à acheter une batte de base-ball pour chasser les filles, rendues folles par tant d’esprit dans un corps de rêve.
J’ai dû, depuis le début de cette néfaste pandémie, envoyer un mail de consolation à Georges Clooney.
Le prévenir qu’il pouvait renoncer à son « charity business » et reprendre sa carrière de séducteur que j’avais mise à mal.
Je dois vous avouer aujourd’hui que mes pièces manquantes et mon cerveau ramolli m’empêchent de vous régaler avec la régularité horlogère qui faisait votre joie et vous occasionnait parfois ce petit pincement au cœur qui s’appelle l’envie.
Je me dois de dire aux foules jadis enthousiastes qu’une seule chose désormais me comblerait.
Je voudrais que vous me plaigniez !
Toutes et tous !
Enfin surtout toutes…
Vous savez depuis longtemps mon goût pour la gent féminine.
J’aimerais donc aujourd’hui que vous toutes, archétypes des toutes ces femmes vous vous y mettiez.
Oui vous !
Vous toutes que j’ai encensées, complimentées, félicitées, défendues, appréciées et surtout aimées, secouez enfin la torpeur qui m’envahit depuis le mois de mars précédent.
Et plaignez moi à grands cris !
Mais si, vous savez bien, comme les pleureuses de la Bible.
Aaahhh, comme j’aimerais que vous fissiez à mon égard preuve de la dévotion indûment vouée à des gens sous des prétextes fallacieux, genre « Ouais il a sauvé le pays ! », « Ouais mais il a aidé les plus malheureux ! » ou « Il a sauvé des vies au péril de la sienne ! »
Pas ça, des trucs sérieux quoi.
Genre mon rhume…
Honnêtement, si les gens faisaient attention, on n’aurait pas besoin de les sauver des situations impossibles dans lesquelles ils se fourrent !
Tandis que moi, qui vous aime et tout, franchement, je le mérite !
Alors au boulot lectrices chéries !
Aimez-moi ! Merde quoââ !
Bon, il fallait bien que j’écrive une page, question de discipline...
12:12 | Commentaires (9)