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samedi, 25 novembre 2023

Devoir de Lakevio du Goût No179

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Cette toile de Richard Tuschman me fait penser à Hopper.
Une histoire probablement mal partie et tout de même partie mais pour mal finir…
Lui aussi a peint de portes beaucoup de portes, d’escalier et de gens qui attendent ou regrettent.
Mais vous ?
Raconteriez vous une histoire qui comme l’a écrit « Patriiiick !!! » commencerait par 
« Vous habitez près d’ici ? Lui avais-je demandé. »
Et qui finirait par « Mais cet épisode était de peu d’importance dans le monde si dur et si incompréhensible où nous vivions depuis quelque temps. ».
Oui, comme ça ce serait chouette pour un lundi d’automne.
PS : Si vous saviez comme c'est agaçant de poster sur un blog avec un Internet boiteux et aléatoire...

jeudi, 23 novembre 2023

Ceci n’est pas une pipe…

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Hier, Heure-Bleue et moi sommes allés vers l’Hôtel de Ville.
Plus exactement au BHV.
Rien de palpitant me direz-vous.
Mais si, quand même !
D’abord il nous faut bien marcher nos kilomètres quotidiens, malgré un temps qui nous pousserait plus à aller nous jeter dans la Seine qu’à danser dans la lumière du soleil.
Ensuite Heure-Bleue avait besoin de deux choses.
Changer de quartier et acheter de la lingerie.
Quant à moi, acheter une ampoule qui éclaire beaucoup sans faire exploser la facture d’électricité était mon but.
Nous en avons satisfait un autre.
La cafeteria du BHV, si elle demande un changement de comptoir pour y acheter son café, a perdu son pari, lancé il y a plus de dix ans.
Il était alors fortement question de « chasser tous ces vieux du quartier qui viennent boire un café et restent tout l’après-midi assis à papoter, bref qui ne rapportent pas et abusent de leur ancienneté dans le quartier pour prendre la place de ces nouveaux client pleins de sous que nous attendons avec impatience ! »
Bref, c’était raté…
Nous avons bu notre café et sommes sorti rue du Temple.
Une rue d’où la voiture avait disparu au profit du promeneur ce qui était bien plus agréable.
Une boutique affichait en lettres lumineuse un nom qui m’a semblé curieux a attiré mon regard.
« La quéquetterie »
Oui ! Je l’avais déjà remarquée mais sans plus lors de précédentes promenades.
Il m’est évidemment venu une idée interdite aux enfants, vu que ce quartier fut souvent réputé pour ses « soirées mousse » et ses « back room ».
J’ai levé le regard yeux et l’illustration afférente à ce nom m’a sauté aux yeux, tel le pavé sur le casque du CRS.
Et puis nom, cette boutique finalement n’abritait pas l’activité qui rendit si célèbre le Bois de Boulogne.
Elle vendait des glaces et des gâteaux aux formes suggérant un autre passe-temps que la pâtisserie.
Seulement vendre des glaces rue du Temple vers la fin novembre est une gageure.
La tête de la jeune fille confirma qu’elle n’avait rien à voir avec l’illustration mais tout avec l’ennui quand on tente de vendre des glaces quand il fait froid et un « temps de mince ».

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lundi, 20 novembre 2023

Devoir de Lakevio du Goût No178

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Mais que diable a vu soudain cette femme issue de l’imagination d’Aldo Balding ?
Ce peintre dont je vous ai déjà proposé quelques toiles a un faible pour les gens, les femmes, les hommes, leurs intérêts les uns pour les autres.
Mais là, qu’a donc attiré l’attention de cette femme ?
Vous aurez une idée d’ici lundi j’en suis sûr.


Pourtant j’avais tout bien fait.
Je l’avais priée de rester dans le séjour avec notre invité et de « jouer à la maîtresse de maison ».
Puis, une fois mon travail terminé, j’avais passé la tête dans le séjour et j’avais dit « À table ! »
J’avais alors amené un par un les plats.
D’abord les « bricks à l’œuf et au thon ».
Les « bricks » avalés et les doigts essuyés je suis allé chercher le reste.
Le couscous.
Un couscous que j’espérais aussi bon que celui que faisait mon père.
Un instant plus tard, elle s’est levée, disant « je vais chercher de l’eau, parce qu’un Sidi Brahim à 15°, c’est quand même rude ! »
Elle a ouvert la poste de la cuisine et c’est là qu’elle a eu cet air à la fois malheureux et scandalisé.
Le premier instant de surprise passé, l’orage est tombé.
Sans prêter attention à la présence de notre invité elle m’a disputé !
Mais disputé !!!
Bon sang, quel « remontage de bretelles » !
Bon, d’accord, j’avais laissé un peu de désordre dans la cuisine, mais franchement, est-ce que ça méritait ça ?
Peut-être qu’après avoir ramassé la petite boîte de concentré de tomate j’aurais dû essuyer le chapelet de petites taches rouges qui constellait la porte un placard et le carrelage de la cuisine.
Mais j’étais déjà occupé à verser l’huile dans la gamelle où devait cuire le collier d’agneau.
Essayer ces taches m’est sorti de l’idée quand les morceaux de collier sont tombés dans l’huile qui a éclaboussé un autre endroit du carrelage et le mur du côté gauche.
J’ai dû me dépêcher de poser les légumes sur le buffet pour m’essuyer la main éclaboussée par l’huile bouillante.
Les épluchures se sont alors éparpillées par terre.
Mais bon, j’ai réussi à faire cuire les légumes et la viande.
C’est à peine si un peu de semoule est tombée par terre.
J’ai goûté.
C’était très bon.
Alors j’ai apporté les plats dans le séjour.
J’avais complètement oublié de ranger le désordre de la cuisine.
Mais après tout, c’était son travail à elle, non ?
Bon, je n’aurais peut-être pas dû ajouter « Eh ! Le ménage, c’est le boulot de qui ? C’est qui la femme ici ? »
L’assiette est passée tout près de ma tête et m’a semé plein de couscous et de sauce sur les épaules en heurtant le mur.
Alors je suis retourné à la cuisine et ai pris le balai et la serpillère…
Franchement, les femmes, c’est plus c’que c’était !
C’était mieux avant.

vendredi, 17 novembre 2023

178ème devoir de Lakvio du Goût.

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Mais que diable a vu soudain cette femme issue de l’imagination d’Aldo Balding ?
Ce peintre dont je vous ai déjà proposé quelques toiles a un faible pour les gens, les femmes, les hommes, leurs intérêts les uns pour les autres.
Mais là, qu’a donc attiré l’attention de cette femme ?
Vous aurez une idée d’ici lundi j’en suis sûr.

lundi, 13 novembre 2023

Devoir de Lakevio du Goût No 177

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Je sais bien que j’ai déjà, à moins que ce ne soit Lakevio soi-même, proposé ce sujet à votre imagination.
Mais cette toile de Marc Chalmé m’amène toujours à des supputations.
J’espère qu’il en ira de même pour vous et que vous donnerez libre cours à vote idée, fussent-elles farfelues.


Je l’ai regardée descendre lentement l’escalier.
Elle n’avait passé que cette robe légère qui la déshabillait si bien.
De son pas silencieux, elle flottait d’une marche à la suivante sans même donner l’impression d’un contact quelconque entre son pied et la marche, pas même le petit tapotement de pieds nus auquel je m’attendais.
Comment faisait-elle donc pour donner cette impression d’apesanteur lorsqu’elle se mouvait ?
Encore deux marches dans l’ombre.
Plus qu’une marche.

J’attendais ces genoux qui m’affolaient.
J’attendais de ce rayon de soleil qu’il éclairât la face intérieure de son genou droit.
Je savais que ce serait le droit, j’en avais encore le toucher sous les doigts.
Je savais aussi que la lumière du soleil se réfléchirait sur ce genou légèrement relevé et éclairerait l’intérieur de la robe ainsi échancrée.
J’attendais de cette dernière marche qu’elle la franchît.
J’attendais ce que dévoilerait la lumière douce du reflet.
J’attendais cette lumière d’après-midi automnal, elle m’en dirait bien plus sur sa peau que la nudité crue.
J’attendais que, descendant ces dernières marches, elle levât sa main qui se mettrait, comme toujours à voleter au-dessus de la rampe sans même s’y réellement tenir.
J’avais préparé du café.
J’étais sûr qu’elle en voudrait une tasse.
Je savais aussi que dès qu’elle aurait posé son livre sur la table, je souhaiterais qu’elle ne s’attable pas.
Sans même en être conscient, je lui ai pris la main.
J’espérais qu’elle sourirait et me serrerait les doigts.
J’espérais que nous remonterions cet escalier.

C’est l’escalier de l’après-midi.
Celui qui mène au paradis, même quand on le descend…
Elle ne vient plus...
Et si elle ne voulait plus le remonter ?
Et si elle ne le descendait plus jamais ?
Et si même elle ne venait plus jamais ?
Savez-vous ce qu’est la peur ?
Moi je le sais…