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vendredi, 03 novembre 2023

176ème Devoir de Lakevio du Goût

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Après Anne-Françoise Coulomy et ses portes dont on se demande toujours où elles mènent ou ce qu'elles cachent, voici Fernando Saenz Perdrosa et ses attentes d’un train qui mènera je ne sais où pour rejoindre je ne sais quoi ou échapper à je ne sais qui.
C’est toute l’histoire de « Le je ne sais quoi et le presque rien ».
A vous, et à moi, de jouer d’ici lundi…

lundi, 30 octobre 2023

Devoir de Lakevio du Goût N° 175

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Vous avez vu le temps qu’il fait ?
Je suis que vous avez, comme moi, plein de choses a dire sur ‘l’automne.
Sans allez jusqu’à citer « Ô bruit doux de la plie par terre et sur les toits », si vous parliez quand même de « ce cœur qui s’ennuie »
et de ce que suscite chez vous cette ambiance si particulière de l’automne, cette saison à la fois triste et belle ?

Ce jardin est à quelques arrêts de bus de chez moi, il est beau en toutes saisons mais je l’aime en automne.
Il a vu les premiers pas de Merveille, la naissance de nombreuses bestioles et vient de perdre la moitié d’un arbre plus que centenaire.
Il y eut deux cygnes noirs.
L’un fut attrapé et tué par on ne sait qui.
L’autre, contredisant la bluette qui voulait que le survivant du couple se laissât mourir de chagrin, finit par mourir non de chagrin mais de vieillesse et gras comme un chanoine…
La photo est récente, elle a quelques jours.
On y voit la tristesse qui se dégage du lieu en ce temps d’automne et cette statue que remarquent peu de gens au centre de ce petit lac.
Cette statue de béton qui surveille de façon très lâche les canards, oies et poules d’eau, est une digne représentante de « l’art fasciste ».
Ce faux promontoire de béton sur lequel se tiennent quelques rapaces me donne des envies iconoclastes.
Quant à l’eau, elle est maintenant sale et les poissons qui la peuplaient ont disparu cet été, sans doute mis à l’abri dans une eau plus fraîche, la laissant charrier au gré du vent les rares feuilles qui osent tomber d’arbres trompés par un temps trop longtemps estival…
Cet automne me désole.
C’est un automne triste, simplement triste, sans poésie, sans cette sensation  mélancolique ni cette impression d’avoir le cœur étreint d’une émotion venue de je ne sais où qui me saisit chaque automne à Paris quand le temps s’assombrit mais reste doux.
À moins que ce ne soit les années qui finissent par user la sensibilité à des choses qui me transportaient et aujourd’hui ne soulèvent chez moi qu’un vague regret de choses définitivement enfuies…
Ça m’amène à me demander « Est-ce que l’âme s’use ? »

dimanche, 29 octobre 2023

Le NYSE s'affole ! L'action de l'orviétan s'envole !

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C’est dingue !
Je viens de lire Adrienne ce matin et elle m’a rappelé ma mère et son tablier.
Ma mère avait depuis sa cinquantième année des rhumatismes.
Elle s’est souvenue des recommandations de sa mère, qui avait déjà un bon siècle de retard sur le monde et qui disait « le marron d’Inde, ma fille, ça supprime les rhumatismes »
Ma mère qui pourtant regardait les mains de sa mère, aurait dû se douter à les voir que c’était un remède meilleur pour le moral que pour les articulations.
Hormis le vieux monsieur dont parle Adrienne ce matin, ma mère restait la dernière personne que j’ai connue mettant un marron dans sa poche pour lutter contre les rhumatismes !
Ça n’a jamais marché mais elle n’en a jamais démordu.
Ma mère est morte avec l’entendement dévasté mais aussi avec les doigts terriblement déformés par des rhumatismes que le marron d’Inde n’a jamais empêchés ni calmés…
Elle est morte en 2005 avec des rhumatismes qui lui ont déformé les doigts et des marrons qui lui ont déformé les poches de tablier pendant plus de trente ans...
Bon, ça coûte moins cher à la Sécurité Sociale que les retouches au botox mal faites qui défigurent des gamines de dix-huit ou vingt ans qui n’en avaient aucun besoin.
Et puis, le marron d’Inde reste gratuit dans les allées…
Faisons toutefois confiance à « La loi du marché » qui voit fleurir les petits flacons de jus de bourgeon de marron d’Inde à cent-soixante €uros le kg.
On dirait bien que le marché le plus rentable du monde reste celui de l’orviétan…

samedi, 28 octobre 2023

175 ème Devoir de Lakevio du Goût.

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Vous avez vu le temps qu’il fait ?
Je suis que vous avez, comme moi, plein de choses a dire sur ‘l’automne.
Sans aller jusqu’à tartiner sur « Ô bruit doux de la pluie par terre et sur les toits », si vous parliez quand même de « ce cœur qui s’ennuie » et de ce que suscite chez vous cette ambiance si particulière de l’automne, cette saison à la fois triste et belle ?

lundi, 23 octobre 2023

Devoir de Lakevio du Goût No174

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En Théorie, ce pays merveilleux où tout se passe si bien, nous devrions avoir une connexion Internet jeudi 26…
En attendant, comme dit parfois la « Presse people » dite « presse de caniveau » que j’aurais tendance à appeler « presse de bas niveau », eh bien j’ai pris une décision radicale ! »
Je vous propose un devoir de Lakevio du Goût.
C’est une image de feu Franquin, inoubliable créateur d’un personnage aux idées étranges mais incontestablement doué pour au moins deux choses : Les idées étranges aux résultats encore plus étranges et une propension inégalée au bonheur.
Si vous le connaissez et le lisez, je n’en dis pas plus.
Si vous ne le connaissez pas, je ne vous dirai qu’une chose : Lisez-le !
L’image que je vous propose, je viens de la revoir en regardant les albums que j’ai depuis des lustres, les seuls livres qui sont capables de me faire rire aux larmes depuis sa première « bande dessinée » dans Spirou, c’est-à-dire depuis quasiment toujours.
Je suis sûr que, comme nous tous et vous toutes, vous avez tenté une expérience qui vous a semblée géniale sur l’instant et a tourné à la catastrophe à peine réalisée.
Mon père fut un grand spécialiste de ça.
Hélas moi aussi…
Je suis sûr que bien que (presque) sages, vous avez eu une idée brillante.
J’aimerais lire les vôtres lundi…


Je le sentais que ça allait mal tourner.
Au lieu de me boucher le nez, plutôt les yeux j’aurais dû vérifier ce qui était écrit sur ce composant avant de « mettre le jus » sur ce montage.
Un de mes premiers montages.
L’électronique la plus simple qui soit quand on a la formation nécessaire mais la plus merveilleuse, complexe et excitante qui soit quand on a une douzaine d’années.
Si j’avais lu sur ce composant ce qui était écrit, c’est-à-dire « 200/250V » au lieu de « 350/385V » prévu sur le schéma, rien ne serait arrivé.
Seulement voilà, j’avais besoin de ce condensateur électrochimique noté « 32µF 350/385V ».
Le type des Puces m’a dit « C’est deux francs… »
J’ai retourné mes poches, j’en ai tiré un franc dix dix-huit.
Il m’a dit « Prends celui-là, ça fera la rue et donne-moi un franc… »
J’ai pris le condensateur, ai regardé ce qui était écrit dessus.
«  ATOM » entouré d’éclairs et en dessous « 32µF 200/250V »
Je suis retourné à la maison, il faisait beau comme un jeudi et j’étais content.
J’ai soudé ce dernier composant, mis les deux lampes qui allaient dessus et j’ai allumé.
Les filaments des deux lampes ont rougi, un léger ronflement est sorti du petit haut-parleur.
Las, une fumée pestilentielle s’est bientôt échappée du dernier composant, son enveloppe d’aluminium s’est brusquement détachée et un horrible jet marron a jailli, aspergeant les rideaux de « la grande pièce », le plafond et un mur.
Ma mère s’est précipitée et, d’un seul geste, comme elle a dit à mon père m’a « attrapé par une aile », arraché la prise, donné une claque sur la cuisse et a poussé un cri déchirant devant le désastre.
Non seulement ça avait mal tourné mais j’ai été puni du très maigre pécule qui m’était dévolu jusqu’à ce que mon père ait repeint le mur et le plafond avec l’aide de Mr S. le voisin, le père de « ce petit c… de Serge. »
Ce gamin que je ne déteste plus depuis longtemps mais que je n’ai jamais oublié, pas plus que ces rideaux blanc marbrés de longues traînées marronnasses…