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samedi, 12 mars 2016

Super manne, hier…

J’ai regardé le Télérama de la lumière de mes jours.
Vous vous en foutez ?
Bon, je vous dis quand même…
Qu’ai-je lu ?
Eh bien j’ai vu qu’une série de films bizarres allaient voir le jour incessamment, sous peu et peut-être même avant, qui montreraient, comme c’est le cas depuis un certain temps, que le cinéma américain traverse une sorte de passage à vide qui me rappelle quelque chose.
Et quoi-t-est-ce que ça m’a-t’y-rappelé, lectrices chéries ?
Ça m’a rappelé des tas de dimanches entre le milieu des années cinquante et le milieu des années soixante.
Ces dimanches où mon père m’emmenait au cinéma, que dis-je, « aux cinémas », voir des tas de films qui restent encore aujourd’hui la honte de Cinecitta.
Oui lectrices chéries, Hollywood manque ces temps-ci d’imagination, ou de cash, allez savoir, au point de prévoir des mélanges de superhéros.
Témoin la prochaine sortie de « Batman vs Superman : L’aube de la justice »
« Et pourquoi diable, mon Goût chéri, ces billevesées cinématesques te rappellent elles les années cinquante et soixante ? » vous exclamez vous.
Parce qu’il y eut dans la seconde moitié des années cinquante le succès des « Travaux d’Hercule » ou l’on vit un Steve Reeves persuader Sylva Koscina de sauter dans ses bras de façon très convaincante.
Puis, peu après, « Les Dix Commandements » où l’on vit Charlton Heston se retrouver fort marri de ne pouvoir atteindre la terre d’Israël, ça lui apprendra à douter…
Eh bien, après tout ces films magnifiques, s’abattit sur les cinémas parisiens une pluie de « peplum » tous plus kitsch les uns que les autres.
Des « Maciste contre Cyclope », des « Maciste contre Zorro » et autres monstruosités du cinéma rital avant que des Fellini et autres Ettore Scola n’y missent bon ordre.
Je suis presque sûr que c’est à cause de ces « Maciste » que Paris a débaptisé la rue Gabriele d’Annunzio…
La mode n’étant qu’un éternel recommencement.
J’en suis l’exemple vivant. Je suis à la mode tous les dix ou quinze ans avec le même genre de fringues. Heure-Bleue a exigé que j’ajoute « genre » car je n’ai jamais pu garder des habits quinze ans, ni même cinq…
Et donc, le cinéma hollywoodien nous promet l’équivalent en « superhéros » des « peplum » de ma jeunesse.
Bon, je dois vous dire aussi, lectrices chéries, maintenant que j’ai posé le Télérama d’Heure-Bleue, que j’ai passé une super journée hier.
Avec une rencontre très chouette avec notre copine de fraîche date que j’ai raccompagnée à la bonne station de métro.
Puis une promenade commencée à la Bastille qui ne m’a fait regretter qu’une chose : Que la lumière de mes jours soit endolorie au point de nous forcer à prendre le bus passée la Place de la République. Descendus à l’Opéra tout de même nous avons pu flâner tranquillement jusqu’à Saint-Lazare.
Une fois arrivés, c’est moi qui ai failli mourir sur cette p… de passerelle provisoire.
Chaque fois que je l’emprunte, j’ai l’impression d’être Sysiphe.
Et même que je traîne son caillou…

vendredi, 11 mars 2016

On laisse les lits braire.

Aujourd’hui, lectrices chéries, il fait beau !
Oui, enfin !
En plus nous allons avoir une journée chargée.
« On » vient de m’enjoindre de faire le lit, et fissa !
Puis d’aller faire ma toilette, et vite fait !
Puis de faire mon thé et le boire, et en vitesse !
Oui, nous devons aller à Paris.
Près de la Bastille.
A côté de chez ma cousine, la fille de la tante folle.
Bon, toutes mes tantes étaient folles.
Pas toutes, une ne l’est pas et elle survit.
Bon, c’est la plus jeune...
Mais c’est aussi la moins sympathique, celle qui regardait tout le monde haut et que je n’ai pas vue depuis… Depuis…
Mais qu’Heure-Bleue a vue à l’enterrement de ma grand’ mère et m’a confirmé la chose.
Ma cousine aussi m’a dit qu’elle était restée comme ça.
L’air condescendant du dromadaire.
Si si, cette bestiole dont le maintien fait penser à Valéry Giscard d’Estaing recevant des éboueurs à dîner.
Bref, nous allons à Paris voir une copine de fraîche date.
Je suis sûr que ça va être chouette.
J’ai remis soigneusement mon carnet dans la poche de mon blouson, avec le stylo.
On ne sait jamais…
En plus, je vais pouvoir regarder les murs et les vitrines, toujours riches de petites réflexions qui m’amusent, me plaisent, ou non.
J’ai même déjà vu des graffiti qui montrent qu’on peut glisser une méchanceté avec talent, pas comme une giclée de vinaigre bas de gamme…
Eh oui, il y a des Voltaire et des Talleyrand qui écrivent sur les murs, à Paris.
N’empêche, vous avez vu ce soleil ?

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jeudi, 10 mars 2016

Le malade roi...

Ce matin, j’ai ouvert un œil, frais et dispos.
Bon, j’ai ouvert les deux, même s’il y en a un que ça sert à rien que je l’ouvre.
En réalité j’ai été réveillé par deux choses.
D’une part, huit heures s’étaient écoulées depuis mon endormissement.
D’autre part, la lumière de mes jours, quand elle est éteinte, voit son sommeil plus bruyant quand le jour se lève.
Non qu’elle se mette à ronfler, non, c’est seulement que ça y ressemble quand même.
Alors je pose une main sur elle et elle prend une respiration calme et silencieuse.
Peut-être rêve-t-elle à quelque chose de peu agréable et me sentir la calme ou la rassure.
Pas dingue quand même, il m’arrive de penser que je suis peut-être un mec si ennuyeux qu’elle se remet à dormir profondément dès que je la touche…
Ce matin, j’ai posé la main sur son épaule découverte.
Elle a la peau fraîche, du moins celle de l’épaule droite.
Quand c’est sur sa hanche ou sa taille que je pose la main, ça me réchauffe.
La main…
J’ai pensé que j’avais oublié d’appeler ma grande sœur hier pour lui souhaiter son anniversaire et j’ai chuchoté « oh merde ! »
Dans la lumière du jour déjà levé mais collé au drap par la flemme, j’ai pensé d’un coup à Berthoise.
Elle n’occupe pas habituellement mes pensées surtout quand je suis au lit mais je ne sais ce qui m’a remis en mémoire un après-midi passé avec elle.
Je m’en souvenais comme d’un moment épuisant à essayer d’avoir l’air intelligent, l’air de comprendre, tout ça.

Il était question de chamailleries qui étaient, si je me souviens bien, « le ciment de notre couple », Heure-Bleue et moi.
Alors je me suis levé, ai allumé la radio, préparé le petit-déjeuner.
Comme d’habitude.
Et c’est à son craquement que je me suis fait la réflexion que si notre couple était cimenté, mon genou droit était entartré…

mercredi, 09 mars 2016

Aujourd'hui, pas de cas rosse.

ImaginerJ’ai lu hier chez Imaginer, quelque chose qui m’a interpellé.
Elle me dit
« Marcher vite n'empêche pas d'admirer la ville, les façades, les vitrines. Je t'assure que marcher vite (voire courir) n'empêche pas de profiter de l'environnement;-) »  

Eh bien, Imaginer, je suis sûr que tu n’aurais pas vu toutes ces petites choses qui font que Paris est une ville à nulle autre pareille.
Et c’est une occupation prenante que l’arpenter.
Oui, je ne fais pas que cramer des spaghetti, je fais d’autres bêtises et je regarde autour de moi.
Non, Imaginer, Paris n’est pas une ville qu’on traverse au pas de charge, c’est une ville où l’on flâne.
Ça permet, Journée internationale de la Femme oblige, de remarquer des choses intéressantes, comme ça :

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De repérer des choses poétiques comme ça :

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Des choses attendrissantes comme celle-ci.

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Ou celle-là:

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Et même des choses drôles comme celle-là.

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mardi, 08 mars 2016

Pâtes brisées…

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Eh bien non, lectrices chéries ! Ce n’est pas un dessous-de-plat surréaliste et fait maison avec un fil de fer de récupération.
Ce sont des spaghetti.
Plus précisément ce furent des spaghetti.
Spaghetti que j’ai oubliés dans la casserole.
Casserole que j’ai oubliée sur la plaque.
Plaque de vitrocéramique que j’ai oublié d’éteindre en partant…
Pas longtemps pourtant, un petit moment.
Il n’était pas huit heures du soir quand j’ai enfilé mon coupe-vent pour aller fêter l’anniversaire de Merveille chez JJF et l’Ours.
Bon, il était minuit bien passé quand nous sommes revenus à la maison.
Et ça sentait très fort et très mauvais.
Heure-Bleue ne m’a même pas disputé en arrivant.
Elle a juste fait « pfff… », tordu le nez, levé les yeux au ciel et ouvert la fenêtre.
Elle n’a même pas pris un air étonné.
Il eût pourtant été de circonstance…
Je me suis précipité pour éteindre la plaque et porter la casserole sur le balcon.
Je me suis dit aussi que l’obligation légale d’avoir un détecteur de fumée s’était montrée d’une inefficacité remarquable quant à l’aptitude à ameuter les voisins…
Et pourtant à chaque tentative de faire un steak sur le grill ce bidule couine à tue-tête.

Après avoir tenté vainement de rendre son aspect immaculé à la casserole en y faisant bouillir de l’eau de Javel, j’ai dû me résoudre à la jeter à la poubelle.
Un casserole d’à peine treize ans…
Bon, vous voyez les « spaghetti » ?
Eh bien l’intérieur de la casserole était comme ça.
L’assiette posée sur la casserole pour éviter que l’eau ne s’évaporât trop vite était aussi comme ça.
La lumière de mes jours pense que je ne réussirai pas à récupérer l’assiette.
J’ai pourtant presque réussi.
Encore deux ou trois séances et ce sera fait.
Quand j’ai connu Heure-Bleue, ce n’était pas l’enthousiasme de Vénus voyant débarquer Mars qui l’a précipitée dans mes bras il y aura … bref un bon moment…
Vous imaginez bien, lectrices chéries, que ce ne fut donc pas une entreprise si aisée que la convaincre qu’après tout, j’étais une super affaire.
Alors vous pensez bien que ce n’est pas le dessous d’une assiette qui va me décourager…