samedi, 07 mars 2015
L'adroite a de belles courbes...
Madila a cru bon de me « tagger » et n’a pas vérifié sa liste. Pfff…
Je ne poserai pas onze questions à mes lectrices chéries.
Je serais bien trop indiscret et comme je tiens à ne me fâcher avec aucune, les autres « taggées » n’ont qu’à le faire à ma place.
- Leur poser 11 questions farfelues :
- 1 - Quel avantage vois-tu à manger du lapin ?
C’est moins emmerdant à attraper qu’un poisson. - 2 - Quel est le premier pays étranger où tu as posé les pieds ?
La France. Ben oui, avant je n’étais pas né. - 3 - à quelle date se situe ton rendez-vous le plus lointain ?
Dans le passé ou l’avenir ? - 4 - qui pourrais te donner des cauchemars ?
Mireille Mathieu si elle se remettait à chanter. - 5 - si tu as (ou avais) un jardin, y-a-t-il une espèce de fleurs que tu ne plantera jamais ?
L’asphodèle, ça pousse à foison dans l’enfer grec. - 6 - si je t'annonçais qu'une étude a prouvé que rien ne fait grossir, vers quel aliment te précipiterais-tu aussitôt ?
Le chocolat. - 7 - quel est le titre du premier vrai livre (pas un album) que tu as lu enfant ?
L’Ours brun.
Celui là même :
- 8 - quelle épice utilises-tu le plus et dans quels plats ?
Le poivre, dans tous sauf les gâteaux. - 9 - quel lien familial as-tu avec le dernier-né de ta famille ?
C’est ma seconde petite fille (P’Tite Sœur) - 10 - quelle couleur utiliserais-tu s'il te fallait repeindre ta cuisine ?
Blanc.
Où est la onzième question farfelue ?
08:17 | Commentaires (11)
vendredi, 06 mars 2015
C’est la poule qui philosophe…
Le beau temps d’hier nous a poussé, Heure-Bleue et moi à aller à Paris.
Elle a bien voulu m’emmener avec elle.
Elle est sympa, la lumière de mes jours.
Elle n’a pas voulu me laisser tout seul.
Bon, comme nous sommes allés la Fnac, j’ai eu la mauvaise pensée de croire qu’elle ne voulait pas faire la queue à la caisse et que c’est plutôt mon coupe-file de bancal qu’elle a voulu emmener.
Mais non, elle aime bien traîner avec moi dans Paris.
Pas dans les mêmes coins bien sûr.
Comme toujours, je suis intéressé par les femmes que je croise.
Heure-Bleue m’a parlé d’une horreur.
Je ne l’avais pas remarquée.
Elle m’a jeté « évidemment, elle était laide comme une chenille, alors tu ne l’as pas vue »…
Pourquoi ce petit aparté sur les femmes ?
Parce qu’avant de partir, j’ai écouté un écrivain parler.
De lui évidemment.
Il a dû préférer la radio parce qu’à la télé son melon aurait bouché l’écran…
Là où il m’a assis, c’est quand il a parlé des femmes.
Cet homme, pourtant normalement doté d’un vocabulaire plutôt riche, grâce à une agreg’ de philo, a vu celui-ci sérieusement esquinté par un séjour à HEC, école où l’on apprend plus à compter qu’à écrire…
Et qu’a-t-il sorti d’extraordinaire, cet auteur ?
Eh bien, à propos des femmes, il s’est embarqué dans une tentative d’explication à l’usage des demeurés qui n’ont pas compris que les femmes et les hommes doivent être traités avec égalité tout en défendant leur droit à la différence.
Comme s’il s’agissait d’un droit…
C’est là qu’il m’a estourbi d’un « Faut pas confondre ! L’égalité entre les hommes et les femmes, ce n’est pas la mêmeté » !
Ouaip ! Notre agrégé de philo nous a sorti ça ! « La mêmeté » !
« La mêmeté » ! Je t'en foutrais, moi de « La mêmeté » !
A croire qu’un truc aussi clair que « il ne faut pas confondre l’égalité et l’identité » est beaucoup trop simple pour un cerveau que je pense maintenant plus encombré que rempli…
Il est vrai que ça manque de jargon psychologisant...
10:34 | Commentaires (11)
jeudi, 05 mars 2015
Cet homme est un Sisyphe...
Hier, je suis allé à Paris.
Ça m’a à la fois bien plu et pas trop.
Bien sûr j’ai ramené les composants que j’étais allé chercher.
Tais-toi, Clair, je m’occupe de ta platine !
Puis je suis allé voir un copain.
Qui ne va pas tarder à lâcher la rampe s’il continue comme ça.
32/14, comme tension, c’est pas top pour atteindre la retraite…
Surtout quand l’hôpital veut le garder quatre semaines et qu’il signe une décharge pour s’en aller.
Puis j’ai continué mon périple.
C’est mon périple perso. Celui que je fais seul habituellement.
Puis j’ai pris de nouveau le bus. Le 26. Celui qui me ramène à Saint Lazare.
Et comme chaque fois que je descends la rue de Maubeuge, je suis assailli.
Mais bon, il faisait beau et c’était bien de voir au loin le haut de la Tour Eiffel se détacher « dans le ciel d’or » comme chante Régine Crespin dans Schéhérazade.
Mais ça n’empêche pas les réminiscences au croisement de la rue de Rochechouart et de la rue Condorcet.
Le passage de la rue du Faubourg Poissonnière puis celui de la rue Lamartine me ramènent quelques années en arrière.
Je dirais genre cinquante ans…
Je regarde dans le bus, peu peuplé vers ces coins là, beaucoup moins qu’entre la Nation et la Gare du Nord.
Je me demande à quoi peut bien penser cette femme à l’air triste, le front appuyé contre la vitre et regardant dehors, les yeux un peu vides.
Vous me connaissez, lectrices chéries, j’ai commencé un roman illico, me racontant des histoires telles qu’on en écoute dans le blues de Robert Johnson, des histoires de couples à la dérive, de maris ivrognes et violents.
D’enfants qui se droguent, peut-être. Bref, votre goût tel qu’en lui-même.
Vers la place Kossuth est enfin arrivée une animation.
Peu souhaitée. Une femme avec un gamin qui a soulevé chez plusieurs passagers dont moi, des envies de meurtres, des souhaits d’enfant martyr.
Le gamin infernal, capricieux, hurlant et une mère incapable de lui résister.
Encore une qui aurait dû penser au congélateur quelque temps plus tôt.
Elle aurait au moins pu penser à l’emmener à une séance du Conseil de l’Europe.
Je suis sûr qu’au lieu de rappeler la France à l’ordre à propos de la fessée elle aurait émis un avis encourageant l’usage du chat à neuf queues, de la douche glacée et du ceinturon dans l’éducation…
J’ai aussi offert des fleurs à la lumière de mes jours car c’était aussi le pff…ième anniversaire de notre passage devant monsieur le Maire.
Déjà ?
Je n’ai pas vu le temps passer…
10:19 | Commentaires (12)
mercredi, 04 mars 2015
Tant qu’il y a de l’amie, il y a de l’espoir.
Ce matin je pensais à Merveille qui a eu huit ans hier.
Puis la lecture du blog de Marie-Madeleine a suscité une réflexion, bizarre, à propos des enfants.
Je me disais, le printemps sans doute, que les hommes aiment commencer les bébés et les femmes les finir.
Même s’il y a des jours où les deux ont envie de les achever…
Bon, aujourd’hui je vais à Paris.
Tout seul.
J’ai des gens à voir.
Des composants à récupérer pour un ami.
Eh non, la « platine vinyle » dite « haut de gamme » des années 2010 est hélas beaucoup plus chère et beaucoup moins fiable que la platine Thorens des années 60, « haut de gamme » elle aussi…
Quelqu’un à voir pour prendre des nouvelles et en donner.
Parler des temps enfuis…
Essayer d’oublier que la vie n’est pas drôle tous les jours.
Il y a toujours de bons moments à se rappeler pour sourire.
Alors je profite que le temps est moins triste qu’hier pour m’en aller ailleurs.
C’est bien le diable si les gens que je croiserai dans le métro ou le bus ne m’arracheront pas un sourire intérieur.
Je ne sais même pas où ira Heure-Bleue.
Mais je le saurai ce soir.
Alors nous nous raconterons notre journée…
09:31 | Commentaires (7)
mardi, 03 mars 2015
Je livre des Merveilles.
Je ne sais pas si la mer est verte mais le ciel est bleu.
Ce matin j’ai été sorti du lit par des piafs qui cuicuitent comme des fous.
Je conçois bien que ça ne vous intéresse pas, lectrices chéries, mais aujourd’hui deux choses chouettes arrivent.
Le temps est printanier. Les arbres commencent même à être moins nus et à cacher le passage des trains.
La vraie nouvelle est quand même que Merveille a huit ans aujourd’hui.
Huit ans... La vache...
Elle a à peine changé.
A six mois elle est déjà dragueuse.
A un an et demi, elle vient de s’apercevoir que papy est un type extra.
Oui, je fais souvent ça aux filles…
A deux ans, elle a toujours faim.
A deux ans et demi elle a parfois un moment de calme.
Après, plus de photos sur le Web...
Maintenant vous savez que le père de Merveille est en train de tourner chèvre, qu’il se demande si l’adolescence commence vraiment à sept ans, qu’il se dit que l’enchaîner n’est peut-être pas une idée idiote.
Je me demande si avoir une fille est une bonne chose pour des nerfs paternels.
Mais attendons le baccalauréat et surtout les vacances de Pâques qui le précèdent, si propices à cette fameuse préparation des épreuves.
J’aime assez l’idée d’être encore parmi vous, lectrices chéries.
Pas que pour vous.
Pour voir Merveille jeune fille.
Pour entendre l’Ours penser que le mieux pour elle serait quand même de se marier vierge à cinquante ans…
Pour l’entendre m’engueuler parce que je ne sais pas ce que c’est qu’avoir des enfants.
Pour entendre Merveille lui dire « Ouuiiiee ! Tu peux pas comprendre, tu ne sais pas ce que c’est ! T’as jamais été amoureux d’abord ! »
J’en ris d’avance.
Je le sais, j’ai entendu mes sœurs dire ça à mon père.
J’ai renoncé quant à moi à dire quoique ce soit à ma mère.
Mais, comme disait Kipling « ceci est une autre histoire »…
Celle qui arrive semble connue mais chaque fois renouvelée.
09:45 | Commentaires (9)