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samedi, 09 décembre 2023

180ème devoir de Lakevio du Goût

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Cette énième vue de Paris m’amène à me poser une question.
Ce n’est pas la première fois que je vous soumets une vue de Paris.
Parfois au soleil mais souvent il est vrai sous un éclairage moins vif, voire sous la pluie.
Mais ce qui m’amène à me poser des questions, ce ne sont pas les endroits décrits, non.
C’est la fréquente présence de cette femme qui semble ne sortir que par temps de pluie.
Histoire de sortir ce parapluie rouge qu’on lui voit chaque fois.
Sa mise change mais elle semble n’avoir que ce parapluie rouge.
Auriez vous une idée de ce qui la meut en ces jours tristes ?
J’attends de savoir ce que vous en pensez.
À lundi, donc…

jeudi, 07 décembre 2023

Le choix des maux ? le choc des poteaux...

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Mais non, ce n’est pas un nouveau projet Érasme et il ne s’agit pas d’écrire une version moderne de « L’Éloge de la folie ».
Vous savez qu’hier je suis allé dîner avec deux vieux « poteaux ».
Il était question de boire un verre de vin en mangeant une « plancha » quelconque.
Nous avions en tête de régler tous les problèmes qui agitent le monde mais on a commencé par laisser tomber celui qui a trait à « Méluche » et son approche un poil brusque de la liberté d’expression.
Puis, le bruit ambiant nous semblant trop élevé, nous avons porté nos pénates dans un restaurant voisin en pensant
, naïfs que nous sommes et trop confiants dans notre talent de persuasion, aborder des problèmes plus simples comme le conflit israélo-palestinien ou le statut de Jerusalem…
Honnêtement, pour le repas on aurait dû opter pour « Gallopin » aux prix connus et à la réputation solidement établie car celui où nous ont mené nos pas était sympathique mais ne proposait pas des choses extraordinaires.
Surtout compte tenu de l’addition.
Je pense que la bouteille de vin que nous avons bue était responsable de cette addition.
Ce vin méritait effectivement de représenter 70% de l’addition totale.
Même si je nous ai entendu déglutir de surprise lorsque qu’elle nous fut présentée.
Connaissant l’aspect juridique du délit de grivèlerie, nous avons donc obéi sans broncher au « TPE » qui nous enjoignait de présenter Mme VISA, et sans rechigner s’il vous plaît.
Heureusement, le repas fut suffisamment décontracté pour que nous envisageassions nos rôles de chef du monde avec sérénité.
Las, nos divergences de vue sur ce que devait être ce monde parfait donna un résultat tout à fait comparable à celui de la « COP 28 » autant dire une série de vœux pieux qui, à défaut de régler les problèmes du monde permettent de se sentir fiers de son travail pour l’amélioration du sort de l’humanité.
Évidemment, la vue de l’un étant contraire à l’accomplissement de la vision de l’autre nous nous sommes quittés après une conversation d’une demi-heure sur le trottoir.
Bref, ce fut une vraie discussion avec tous les ingrédients d’une vraie négociation internationale.
C’est-à-dire des frais importants de restauration, de grandes durées de transport, beaucoup de temps en paroles et un résultat nul.
Le bonheur de l’humanité attendra donc des jours meilleurs…

mercredi, 06 décembre 2023

La race des seniors.

La race des seniors.
J’espère que Félicien Marceau ne va pas se retourner dans sa tombe…
Une de mes lectrices chéries m’a quasiment reproché de favoriser Verlaine de façon détournée en parlant du pont de la Concorde.
J’eus dû, selon elle, me jeter du parapet du pont Mirabeau.
Et pourquoi ?
Sous le prétexte futile que sous le pont Mirabeau coule la Seine…
Je sais bien pourquoi je n’ai pas cité Apollinaire !
C’est parce que ce poème me fout le moral en l’air !
Contrairement à Verlaine qui me dit, lui
« 
Quoi ! nulle trahison ?
Ce deuil est sans raison.
 »
Apollinaire me promet seulement lui qu’une fois plongé dans l’eau glacée, j’aurais droit à
« Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent »
Inutile de dire que ce n’est pas enthousiasmant cette perspective évoquée par Célestine de qui émane ce reproche.
D’autant qu’en Parisien averti, je sais que le pont Mirabeau si cher à Célestine a un bout dans le XVème arrondissement et l’autre dans le XVIème arrondissement, soit les deux arrondissements les plus ennuyeux de Paris.
Alors aller se jeter dans de l’eau froide, dans un coin laid comme une chenille et triste comme un jour sans pain, pas question !
Autant rester vivant.
Surtout que ce soir je vais dîner avec deux copains, des amis que je connais depuis vingt-cinq ans.
Nous allons encore une fois tenter de refaire le monde mais comme nous sommes trois à n’avoir pas du tout la même idée d’un monde parfait, ça va animer la discussion.
Je dois dire que nous sommes d’accord sur un point, il est impératif que le sort nous préserve d’un tel monde que je pressens aussi triste que le XVème arrondissement.
Mais bon, on trouvera bien de quoi dire du mal d’un quatrième absent ce soir…
Au moins, nous savons tous que les uns ne valent pas plus cher que les autres.
Hélas, ce n’est pas chez Gallopin que nous allons mais dans un « bistrot audiophile » où on sert de quoi se sustenter un peu.
Mais comme on y va pour causer plus que pour dîner et écouter des musiques tout à fait hors de nos goûts respectifs, ça ira.
Je leur parlerai de Gallopin, ça en fera « bisquer » au moins un, l’autre connaît à coup sûr, il a été trahi par son taux de cholestérol…
Et hop ! le boulot du jour...

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mardi, 05 décembre 2023

Écrit vain…

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À dire vrai, le bruit doux de la pluie par terre et sur les toits commence à me taper sur les nerfs.
Non que je n’aime pas la pluie, ça change un peu après les étés de neuf mois que nous vivons depuis quelques années.
Cela dit, j’aimerais quand même pouvoir aller chercher à manger sans me faire doucher.
Bon, je dis « manger » alors que je devrais dire « traîner ».
Flâner de boutique en boutique, trouver un bouquin ou deux alors que j’ai encore quatre ou cinq livres à lire de mon côté du lit.
Je vous raconte tous ces petits moments de vie pour plusieurs raisons.
Évidemment, il y a les cailloux habituels qui se glissent dans les chaussures de la vie mais c’est le lot commun.
Une autre chose me pousse à vous en causer.
J’ai entendu Amélie Nothomb parler de son métier et des obligations auxquelles elle se pliait « pour ses lecteurs ».
Je n’ai lu  qu’un livre d’elle, Heure-Bleue aussi mais pas le même…
J’ai retiré néanmoins de cette interview une leçon qui m’était sortie de l’esprit en même temps que ma connexion Internet.
Cette leçon s’appelle « le sens du devoir » ou « la discipline » selon qu’on veut faire sérieux ou simplement ne pas se laisser aller à la facilité « genre une ligne pleine de fautes de grammaire ou d'orthographe sur FB ».
Donc, écrire une page chaque jour, histoire de réviser son français et tenter de maintenir à flot une cervelle qui tourne petit à petit en sauce blanche.
Ça paraît simple mais ça ne l’est pas tant que ça.
D’autant qu’avoir l’esprit primesautier alors que ce p… de bruit doux de la pluie par terre et sur les toits me donne envie de me jeter dans la Seine.
D’ailleurs, si je ne devais pas attendre le 84 sous la pluie, descendre rue Royale, traverser sous la pluie la place de la Concorde, monter sur la rambarde du pont de la Concorde et me jeter au risque de me faire mal en arrivant dans une eau glacée.
Il semble donc que toute tentative d’échapper à la dureté de la vie soit une épreuve aussi difficile que la dureté de la vie elle-même.
Mais bon, au moins j’aurais écrit la page du jour.

dimanche, 03 décembre 2023

Pas d'Internet pour miss Blandish...

Le monde va mal !
Tout se ligue contre le pauvre être humain que je suis !
Mon Internet se traîne lamentablement, comme si j’avais un « modem 56k » de 1990.
Nous n’avons qu’un vague accès au « Web » grâce a mon smartphone, hélas un appareil « 4G ».
Et ça, c’est un scandale !
Quand je pense que la lumière de mes jours et moi avons été vaccinés trois fois contre le Covid-19 et que, contrairement à tout ce que nous a dit le Web de 2021 à maintenant, on ne nous a pas injecté la « 5G » en même temps !
Bref, au moins on ne nous a pas tués, contrairement à d’autres craintes qui couraient sur les réseaux sociaux.
Nous ne sommes donc pas non plus tombés aux mains des politiciens pédophiles d’une cryptocratie dite « État profond ».
Bon, ça c’est peut-être parce que nous ne connaissons pas de politiciens et que nous n’intéressons plus les pédophiles depuis longtemps…
Et ça me gêne.
Non que je sois intéressé par la pédophilie mais parce que quand j’étais en âge d'intéresser les pédophiles, je ne savais même pas que j’avais des genoux et un dos.
Je n'avais mal nulle part.