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dimanche, 08 novembre 2015

La Thaï douce…

Merci Mab de m’avoir enfin renseigné sur un détail qui me turlupinait depuis un moment.
« En en plus les femmes peuvent faire plusieurs choses en même temps, ça aide! » 
M’écrit elle sur la dernière de mes notes.
C’est donc de là, lectrices chéries, que vient parfois cette impression que vous n’êtes pas toujours à ce que vous faites.
Du moins pas aussi totalement qu’on le souhaiterait…
C’est sûrement parce que vous êtes préoccupées par des tas d’autres choses.
Comme hier par exemple. Heure-Bleue et moi sommes partis joyeux pour le Grand-Palais rejoindre Tornade.
La lumière de mes jours a vu, sur une colonne Morris de l’avenue Franklin Roosevelt, l’affiche du film « Ange et Gabrielle ».
- Paaatriiiiick !!!
M’a dit la lumière de les jours, se retenant de hurler.
- Oui… Tu as vu comme il regarde Isabelle Carré, sur l’affiche ?
- Tu te rends compte ? Il s’est toujours trouvé moche…
Un silence.
- Du coup il drague tout ce qui passe à sa portée.
- Oh ! Quand même ça passe, je me suis toujours trouvé moche et je ne…
J’aurais dû me taire…
- Eh ! Oh ! Ça va ! Je t’ai vu à l’œuvre !
- Mais…
- Oui ! Et pas qu’avec moi en plus, alors hein…
Heureusement, nous sommes arrivés et nous avons laissé tomber « Paatriiick ! » et sa tendance à la drague compulsive, même s’il « est beau quand même »…
Nous avons admiré les couleurs d’automne du coin et pesté contre l’apparition des cahutes du faux « Marché de Noël » qui va empuantir à la merguez et à la frite les abords de « la plus belle avenue du monde ».
Ce fut une visite sympa, nous avons visité le second étage de l’expo que nous avions entamée avec Berthoise puis avons pris le 42 pour aller à « L’Orient d’Or ».
Nous sommes descendus avant pour errer tranquillement dans les passages couverts qui émaillent ce quartier, vers les rues Montmartre, Bergère, Lamartine, Petites Écuries, tout ça, bref mon coin de Paris préféré.
Celui là, celui qu’on voit de la rue Lafayette à la hauteur de la rue Cadet :

PB071488.JPG


Quand l’heure fut venue, nous avons rejoint le restaurant. Heure-Bleue et Tornade ont remarqué, moi aussi mais je me suis tu, un jeune couple charmant. La jeune fille regardant le garçon d’un œil dont cet idiot ne savait pas qu’il devait en profiter parce que ça ne durerait pas. Il ne savait pas que d’ici peu, quand il lui demanderait un café elle lui jetterait « Eh ! Ta mère elle ne t’a pas fait des bras ? »
Mais bon, ils étaient mignons.
Une fois dans le restaurant, j’ai pu constater une fois de plus que la lumière de mes jours ne vaut pas plus cher que votre serviteur.
Le jeune homme est passé dans la salle.
Tornade a dit « C’est vrai, il est fin »
Heure-Bleue a remarqué :
- Il est très fin…
Puis, se dessalant :
- C’est très fin, ça se mange sans faim…
Et ça n’avait aucun rapport avec le « doubitchou ».
Le Père Noël est vraiment une ordure…

vendredi, 06 novembre 2015

Le cerveau lent…

Merci lectrices chéries !
Ma saucisse a suscité hier bien des commentaires.
Vous ne pensiez quand même pas que j’allais rater une tournure de phrase qui rappelle le talent inné d’Heure-Bleue pour le double sens leste !
« Oui mais moi je ne le fais pas exprès ! » intervient la lumière de mes jours.
Pour parfaire ma joie de vivre, ce matin, j’ai été passionné par quelqu’un que je connais vaguement, présenté qu’il me fut par un ami, docteur ès sciences lui aussi.
Que voulez vous, ils ont leurs pauvres, eux aussi...
J’ai écouté Lionel Naccache, dont je vous ai déjà touché deux mots il y a longtemps, qui expliquait sur France Inter la profondeur de l’ignorance qui entoure le fonctionnement de notre cerveau.
Il a été passionnant, comme toujours et comme dans ses bouquins, dont « Le nouvel inconscient : Freud, Christophe Colomb des neurosciences » et « Perdons-nous connaissance ? : De la Mythologie à la Neurologie »
Il a donné une explication scientifique à un sentiment ressenti depuis longtemps.
En termes simples il a confirmé que la taille du cerveau n’avait rien à voir avec l’intelligence.
« La preuve ! » a-t-il conclu  « les femmes sont largement aussi intelligentes que les hommes alors que la taille de leur cerveau est plus réduite »
Il avait d’un coup mis le doigt sur un de ces détails qui dérangent et que je traduisais naïvement d’un lapidaire « Plus t’as la grosse tête, plus t’as l’air con… »
Alors j’ai été content d’avoir sur ce point l’appui d’une sommité de cette envergure.
Il faut peu de choses pour bien commencer une journée, finalement…
Et puis on devrait la finir de façon sympa car nous sommes invités chez une voisine pour l’apéro.
Alors en plus on va boire.
Le pied !

jeudi, 05 novembre 2015

Ce que les saucisses ont…

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Mais enfin Berthoise ! Je ne cherchais pas de saucisse !
Je me fous de la saucisse !
C'est Heure-Bleue qui cherche de la saucisse !
Je voulais juste me balader, acheter du Clooney-Dujardin et faire quelques courses !
Et encore, c’était simplement pour claquer avec panache et d’avance, les cinquante-quatre cents d’augmentation de la retraite d’Heure-Bleue.
Je n’ai pas d’augmentation car on estime que le retraité servi par l’AGIRC est assez gras.
Bon, en réalité, les organismes de retraite complémentaire ont paumé ma retraite sur le marchés financiers.
Mais je vous promets qu’à part ça, je ne cherchais pas de saucisse.
Je la cuisine volontiers, comme ma mère la faisait, de sorte qu’elle ne soit pas grasse.
Oui, ma mère savait faire correctement certaines choses.
Dont les enfants et un plat de coques, praires et moules délicieux..
C’est après que ça se gâtait mais que voulez vous, personne n’est parfait…

mercredi, 04 novembre 2015

Du beau. Du bon. Du bonnet.

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Du bonnet d’âne...
Aujourd’hui c’est déception.
Ça fait un moment, lectrices chéries, que je suis agacé par le comportement des magasins, de bouffe en particulier.
Ce sont des boutiques qui ressemblent de plus en plus à des magasins de l’époque soviétique. Si vous voyez enfin quelque chose qui vous plaît et que vous cherchiez depuis longtemps, précipitez vous !
Lors de vos cinquante prochaines visites, il y a peu de chances que vous puissiez en acheter.
Eh oui ! Avez-vous remarqué, lectrices chéries que de plus en plus, on ne vous vend pas ce que vous voulez acheter mais ce qu’on veut vous vendre ?
Toutes ces boutiques, de luxe ou non, et quel que soit celui des cinq distributeurs qui nourrissent les soixante-sept millions de Français qui les possèdent, n’achètent pas un produit.
Ils n’achètent qu’une marge…
Après avoir fait un tour chez Clooney & Dujardin hier, Heure-Bleue et moi, et avoir bu notre café habituel rue Auber, sommes allés aux Galeries Lafayette.
Celles de la bouffe.
Nous avions renoncé depuis longtemps à y acheter le pain. Celui qui nous plaît n’y est plus vendu depuis que la boutique dite « Gourmet » est passée sur le trottoir en face.
Hier, ce fut l’étincelle qui fit déborder le vase.
A peine entré, j’ai eu l’impression d’arriver sur un trottoir new-yorkais, agressé que je fus par une odeur de friture.
J’ai pensé à la joie de la touriste retournant dans sa chambre d’hôtel pour s’apercevoir que son trois-quarts Chanel a passé la journée dans une baraque à frites…
Le sommet a été atteint quand, j’ai vu, hormis de grands crus, des produits dit « marques de distributeur ».
Trouver dans une boutique censément de luxe les produits Carrouf mais plus cher, ça m’a achevé.
Bon, d’accord, les loyers sont plus élevés boulevard Haussmann à côté de l'Opéra qu’à La Courneuve à côté de l'A1, mais quand même...
J’ai tiré de mon périple la conclusion que les plus grands ennemis du commerce restent les grandes écoles de commerce…
Nous sommes revenus tranquillement à la maison après avoir fait un peu de courses au Monop’ de la rue de Caumartin.
C’est finalement plus sympa et surtout, ça n’a pas ce côté « prétentieux bas de gamme » qui n’est que cher que sont devenues les Galeries Lafayette dans le rayon épicerie.

mardi, 03 novembre 2015

L’art d’être grand-père.

Hier, c’est moi qui ai traîné Merveille dans sa piaule pour lui confier « un secret ».
Évidemment, avec la notion élargie du secret chez Merveille, elle a aussitôt dit « Viens Mamie ! Viens ! Papy va me dire un secret ! »
Mamie a gentiment décliné.
Merveille avait une idée du « secret » et avait surtout la trouille d’une engueulade et que son père ait eu vent du différend entre elle et ses grands-parents.
Bref, d’après Merveille, Papy n’aimait plus Merveille.
- Deux choses Merveille.
- Oui Papy…
- Quand Mamie et moi on se chamaille avec toi, sauf si c’est grave, on règle nos affaires entre nous et on n’en parle plus.
- Oui mais… Vous avez été méchants !
- Mais non…
- Si ! Vous m’aimez plus…
- Si on ne t’aimait plus, on se foutrait complètement de ce que tu fais, comment tu te tiens ou comme tu parles !
- Ah ? C’est vrai ?
- Si on ne t’aimait pas, on ne s’occuperait même pas de toi, voyons.
- Quand même...
- Oui, Merveille ?
- Je suis vexée…
- Ce n’est pas la dernière fois, il y en aura d’autres, c’est la vie, ce n’est pas toujours gâteaux et bonbons après…
Comme c’est une petite fille gentille, elle est allée regarder « C’est pas sorcier » sur un lit avec sa grand’mère.
Je suis allé dans la cuisine voir Manou et l’Ours.
Dès que Merveille est arrivée, P’tite Sœur s’est installée sur mes genoux.
Histoire de vérifier que ça embêtait bien Grande Sœur.
A force de gigoter, P’tite Sœur a sévèrement malmené ma « fabrique de petites graines ».
J’ai dit « Aïe ! Tu me fais mal ! »
Elle est allée dans sa chambre et en est revenue avec une toute petite chaise qu’elle a collée à la mienne et s’est assise dessus, la main sur ma cuisse.
Elle sait déjà que je ne pourrai pas plus lui résister qu’à Merveille.
Vous pensez, lectrices chéries, une rousse aux yeux clairs...
P’tite Sœur est gentille, si si.
Enfin, pas vraiment, elle est comme sa grande sœur.
Un peu garce dès qu’il s’agit d’en exciter la jalousie.
Lui piquer son grand-père, par exemple.
Ça marche si bien que ce serait péché que n’en pas profiter...